Bon ben comme il fallait s'y attendre, j'ai eu droit à mon premier "baptême".
Pas celui où on vous arrose doucement non non, celui où on vous verse tout un flot de critiques, de remarques pièges et où on vous fait passer pour une idiote. Pas celui on on vous fait rentrer dans une communauté mais plutôt celui où on tente de vous exclure. Et tout ça c'est passé dans la "famille".
J'ai souvent essuyé des critiques de la part de la famille et des amis, parfois des remarques d'incompréhension, d'autres maladroites, ou encore narquoises. Mais là...
3 jours et 2 nuits chez la belle famille (chez la tante et l'oncle en fait). Le simple fait d'avoir refuser (poliment) de manger de la soupe au lard, la guerre était déclarée.
"Il y a des tas de livre qui sorte en ce moment là dessus, ça devient une mode" ou "oui mais à ce compte là tu mange plus rien" ou encore "mais dans les légumes que tu manges y'a aussi des pesticides".
Je ne saurais dire laquelle de ces deux remarques est la gagnante : "moi mon problème c'est que le végétarisme isole vachement" ou "les antibiotiques sont interdit dans l'élevage, si tu veux demain on va voir trucmuche, il a des animaux il te le dira"
Leurs vociférations se sont atténuées quand j'ai précisé que je ne faisais pas de prosélytisme et que je n'avais aucune intention de convertir : "de toute façon personne ne veut être converti" dit-elle très sèchement (elle parle au nom de son mari et de ses 3 enfants même si un des trois me parle d'un de ses potes vgl mais j'ose même plus en parler de peur de m'attirer les foudres de la tante ("la vilaine végétarienne elle essaie de convertir mon petit dernier avec sa propagande Yourofskienne").
J'ai clairement eu l'impression d'être la personne à abattre. Entre madame pas franchement tolérante et énervée par la quantité de travail restante pour le lendemain afin d'assurer le repas de famille et monsieur qui a toujours raison même quand il a tord, j'ai passé une super soirée.
Plus je me refait le scénario, plus je me dis que j'aurai du dire ça et ça. Notamment la remarque sur l'isolement mais pourquoi j'ai pas sorti : "c'est vous et votre intolérance qui font qu'on a envie de s'isoler".
J'aurais peut être du faire mon coming-out avant l'arrivée du repas mais je ne voulais pas que mes choix change quoique ce soit dans les habitudes du monde, après tout c'est à moi de m'adapter.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas dormi de la nuit.
---
Qu'est ce que ça fait du bien de se lâcher !!!!
Pas celui où on vous arrose doucement non non, celui où on vous verse tout un flot de critiques, de remarques pièges et où on vous fait passer pour une idiote. Pas celui on on vous fait rentrer dans une communauté mais plutôt celui où on tente de vous exclure. Et tout ça c'est passé dans la "famille".
J'ai souvent essuyé des critiques de la part de la famille et des amis, parfois des remarques d'incompréhension, d'autres maladroites, ou encore narquoises. Mais là...
3 jours et 2 nuits chez la belle famille (chez la tante et l'oncle en fait). Le simple fait d'avoir refuser (poliment) de manger de la soupe au lard, la guerre était déclarée.
"Il y a des tas de livre qui sorte en ce moment là dessus, ça devient une mode" ou "oui mais à ce compte là tu mange plus rien" ou encore "mais dans les légumes que tu manges y'a aussi des pesticides".
Je ne saurais dire laquelle de ces deux remarques est la gagnante : "moi mon problème c'est que le végétarisme isole vachement" ou "les antibiotiques sont interdit dans l'élevage, si tu veux demain on va voir trucmuche, il a des animaux il te le dira"
Leurs vociférations se sont atténuées quand j'ai précisé que je ne faisais pas de prosélytisme et que je n'avais aucune intention de convertir : "de toute façon personne ne veut être converti" dit-elle très sèchement (elle parle au nom de son mari et de ses 3 enfants même si un des trois me parle d'un de ses potes vgl mais j'ose même plus en parler de peur de m'attirer les foudres de la tante ("la vilaine végétarienne elle essaie de convertir mon petit dernier avec sa propagande Yourofskienne").
J'ai clairement eu l'impression d'être la personne à abattre. Entre madame pas franchement tolérante et énervée par la quantité de travail restante pour le lendemain afin d'assurer le repas de famille et monsieur qui a toujours raison même quand il a tord, j'ai passé une super soirée.
Plus je me refait le scénario, plus je me dis que j'aurai du dire ça et ça. Notamment la remarque sur l'isolement mais pourquoi j'ai pas sorti : "c'est vous et votre intolérance qui font qu'on a envie de s'isoler".
J'aurais peut être du faire mon coming-out avant l'arrivée du repas mais je ne voulais pas que mes choix change quoique ce soit dans les habitudes du monde, après tout c'est à moi de m'adapter.
Quoi qu'il en soit, je n'ai pas dormi de la nuit.
---
Qu'est ce que ça fait du bien de se lâcher !!!!