Le vin n'est pas toujours végétarien, et encore moins végétalien !

Plante Verte

Broute de l'herbe
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L'autre jour en cours la prof nous a passé un "c'est pas sorcier" sur le vin, et j'ai appris que pour que le vin ne soit pas trouble, les viticulteurs y mettent du blanc d'oeuf, et parfois de la gélatine :mmm:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collage_(alcool)
 
Chère Mademoiselle,

Merci à Kahte mais il n'est pas besoin d'acheter son vin sur Internet. Je vous conseille vivement de faire comme Mariette, ma femme, et moi; à savoir acheter du vin uniquement aux petits producteurs locaux. Petits producteurs ça veut dire, ceux qui produisent pour eux et leurs amis. Nous sommes plein de ces petits producteurs à La Sarraz. J'imagine qu'il existe évidemment des petits producteurs partout en France qui n'accepteront jamais de faire le collage.

A votre santé,
Henri Danou
 
Je n'ai pas mis cette liste pour acheter sur internet, mais juste pour prouver qu'il existe des vins vegan vu que le titre est qu'il n'existe pas de vin pour nous...
 
Plante Verte":6en3cjg1 a dit:
L'autre jour en cours la prof nous a passé un "c'est pas sorcier" sur le vin, et j'ai appris que pour que le vin ne soit pas trouble, les viticulteurs y mettent du blanc d'oeuf, et parfois de la gélatine :mmm:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Collage_(alcool)
Hé oui pour les jus de fruits aussi ils utilisent de la gélatine (se méfier des jus bien transparents et dorés)
Le vin rouge était même additionné de sang animal pour accentuer la couleur (je sais pas si ils le font encore)
Quoiqu'il en soit dans les magasins bio les vins avec la mention "Nature et Progrès" n'ont pas fait l'objet de collage avec ce procédé pendant la vinification et sont filtrés sur argile, en règle générale.
Quand on a un doute les viticulteurs répondent très volontiers sur les méthodes utilisées. Au dernier salon bio j'ai posé la question à six producteurs concernant leurs méthodes de vinification et aucun n'utilisait le procédé avec l'oeuf ou la gélatine.
Ca vaut la peine de demander car la liste est une bonne base mais elle est loin d'être complète.
Par exemple : http://jean-michel.parault.pagesperso-orange.fr/lang14.
http://www.chateau-cajus.eu/
 
Certes la culture du picrate est aussi vieille que celle de la bidoche et aussi bien l'une que l'autre trouve des difficultés à être remise en question.
Etrange discours que de se poser la question de savoir si le vin contient des produits animaux, c’est comme se poser la question si le tabac est exempt de ces mêmes produits ou si les autres drogues le soient aussi comme si, par une sorte d’angélisme quelconque, un produit toxique se transformait en un produit bénéfique à partir du moment où les produits animaux en sont exclus.
C'est comme si un bidocheur abstinant s'inquiètait de savoir si de l'alcool est utilisé pour la fabrication des viandes.
Biologiquement un poison reste un poison que ce soit avec des produits animaux ou pas !
 
Janic bonjour,

Je ne trouve pas du tout étonnant ce souci qui est avant tout éthique et que l'on peut distinguer de questions de santé qui t'y semblent intimement liées.
Nous ne cherchons pas tous une alimentation "pure", idéale au sens ou tu l'entends, et pour ceux d'entre nous qui ne voient pas de problèmes à consommer de l'alcool, la question d'un vin dont la production ne va pas à l'encontre de nos valeurs se pose.
 
janic":2pad13u1 a dit:
Biologiquement un poison reste un poison que ce soit avec des produits animaux ou pas !
On est bien d'accord. Les infos que je prend c'est pour ma culture générale pas pour ma consommation perso :p
 
Yate":16908tls a dit:
Janic bonjour,

Je ne trouve pas du tout étonnant ce souci qui est avant tout éthique et que l'on peut distinguer de questions de santé qui t'y semblent intimement liées.
Nous ne cherchons pas tous une alimentation "pure", idéale au sens ou tu l'entends, et pour ceux d'entre nous qui ne voient pas de problèmes à consommer de l'alcool, la question d'un vin dont la production ne va pas à l'encontre de nos valeurs se pose.
+1
 
Yate bonjour
Je ne trouve pas du tout étonnant ce souci qui est avant tout éthique et que l'on peut distinguer de questions de santé qui t'y semblent intimement liées.
On lie souvent, sinon exclusivement, l’alcool et la santé, ce qui n’est que partiellement vrai.
60.000 morts par an, c’est effectivement parce que la santé en a pris un sacré coup sur la tronche. Mais la mort n’est qu’un aspect et c'est son aspect ultime.
Sur le plan éthique, il s’agit de la violence qui lui est liée (femmes, enfants) foyers brisés, pertes d’emploi, alcoolisation des enfants et adolescents, accidents en sortie de boite, etc… et là on dépasse largement les 60.000.
Bien sûr les consommateurs qui se croient modérés se défendent que ces situations deviennent les leurs, "moi, ça ne m’arrivera jamais ! » Il suffit de participer à des sessions d’aide aux dépendants à l’alcool pour entendre que la plupart se sont laissés prendre au piège sans même s’en rendre compte. Alors à choisir entre les risques encourus par mes semblables et ceux encourus par la gente animale, je choisis tout de même la protection de mes proches en priorité. Et la meilleure façon de se protéger, c’est déjà en ne commençant pas, même si la société qui est la notre considère comme légitime la consommation d’alcool comme elle légitime la consommation de viande (les deux souvent liés d’ailleurs !)
Et, à l’âge que j’ai, j’ai vu suffisamment les dégâts que cette consommation provoquait au même titre que ceux de la bidoche, d'ailleurs !
Donc que l’on s’inquiète, à juste raison, de la violence animale, c’est une noble cause, mais l’une ne doit pas se substituer à l’autre.
Nous ne cherchons pas tous une alimentation "pure", idéale au sens ou tu l'entends, et pour ceux d'entre nous qui ne voient pas de problèmes à consommer de l'alcool, la question d'un vin dont la production ne va pas à l'encontre de nos valeurs se pose.
C’est bien ce qui est dommage, toutes les cochonneries qui sont ajoutés au picrate (et au reste) sont bien plus problématiques que les quelques parcelles animales que l’on peut y retrouver.
PS: drogue n'est pas une appréciation personnelle, même si c'est aussi mon avis, mais celui du corps médical et particulièrement des spécialistes en addictologie.
 
D'un autre côté ça arrive d'utiliser du vin dans des recettes (risotto etc.), et puisque l'alcool s'évapore pendant la cuisson, je ne pense pas qu'on puisse encore parler de drogue. Alors pour cette utilisation là ça m'arrange bien de savoir quel vin est vegan ou pas.

Je ne pense pas devenir violente, briser mon foyer et perdre mon emploi parce que je fais parfois des risottos au vin blanc, des soupes à l'oignon au vin rouge, des crêpes à la bière et des bananes flambées au rhum :whistle: .
 
janic":31tu7i67 a dit:
PS: drogue n'est pas une appréciation personnelle, même si c'est aussi mon avis, mais celui du corps médical et particulièrement des spécialistes en addictologie.
Sur ce point je suis d'accord, ce qui différencie l'alcool et le tabac des autres drogues, c'est surtout le fait qu'elles sont légales et socialement acceptées. Après, personnellement il se trouve que je suis pas particulièrement opposé à un certain usage des drogues en général.

Les problèmes que tu cites sont réels, mais pas forcément liés à tout usage de drogues (alcool en particulier). Beaucoup d'utilisateurs ne deviendront jamais dépendant, et savent choisir les circonstances de leur consommation pour éviter les problèmes. Il s'agit juste de faire attention à se comporter de façon responsable.
 
Synae bonjour
Je ne pense pas devenir violente, briser mon foyer et perdre mon emploi parce que je fais parfois des risottos au vin blanc, des soupes à l'oignon au vin rouge, des crêpes à la bière et des bananes flambées au rhum
Heureusement que tous ceux qui utilisent des drogues n’en deviennent pas dépendants et pour beaucoup la consommation restera ponctuelle (je ne dis pas raisonnable car raisonnable ne détermine pas une quantité). Mais la consommation d’alcool est culturelle, pas physiologique. S’il en était autrement les produits alcoolisés seraient donnés aux petits enfants au même titre que tous les autres aliments. De même culturellement la consommation d’alcool (et de tabac) était une sorte de rituel vers le passage à l’état d’adulte (plus rarement maintenant où les adolescents se passent de l’avis des adultes).

Numa bonjour
Les problèmes que tu cites sont réels, mais pas forcément liés à tout usage de drogues (alcool en particulier). Beaucoup d'utilisateurs ne deviendront jamais dépendant, et savent choisir les circonstances de leur consommation pour éviter les problèmes. Il s'agit juste de faire attention à se comporter de façon responsable.
Où commence le comportement responsable ? Un ça va, trois bonjour les dégats?
Longtemps, en France, la consommation d’alcool et la conduite n’ont pas été sanctionnées. Puis la législation a imposé un taux de 0.8g, ensuite de 0.5 et va encore baisser (la France est un grand pays producteur de vin et un très gros secteur économique). Des pays environnants ont imposé dès le départ un taux de 0. Qui est responsable, qui est irresponsable ? Peut-on compter sur un comportement responsable quand la culture, l’éducation et la législation déresponsabilise les individus ?

Limite Pays
0,08 Royaume Uni , Irelande, Luxembourg, Malte

0,05 Autriche , Belgique, Bulgarie, Chypre, Danemark, Finlande , France , Allemagne, Grèce, Italie, Lettonie, Hollande, Portugal, Slovénie, Espagne

0,04 Lituanie
0,02 Norvège, Pologne, Suède

Tolérance zéro Estonie, Roumanie, Slovaquie, République Tchèque, Hongrie

Pour info, la limite est de 0,08 aux Etats Unis et au Canada.
 
janic":3oul14qg a dit:
Les problèmes que tu cites sont réels, mais pas forcément liés à tout usage de drogues (alcool en particulier). Beaucoup d'utilisateurs ne deviendront jamais dépendant, et savent choisir les circonstances de leur consommation pour éviter les problèmes. Il s'agit juste de faire attention à se comporter de façon responsable.
Où commence le comportement responsable ? Un ça va, trois bonjour les dégats?
Bah en ce qui me concerne, je conduis pas, enfin très rarement, donc la question se pose pas. Si elle se posait, ma réponse serait sans doute zéro.

Enfin bon, y'a des tas de trucs dans la vie où être responsable ça implique de connaître ses propres limites, plutôt que de se reposer sur des limites légales plus ou moins arbitraires. Pour continuer sur la sécurité routière, y'a pas de loi qui interdit de conduire en état de grave manque de sommeil, pourtant c'est probablement plus dangereux qu'en légère ébriété, même si c'est plus difficilement quantifiable qu'un dosage d'alcool par litre de sang. À chacun de prendre ses responsabilités.

Bref, si pour toi la réponse est « pas d'alcool du tout, jamais », c'est un choix tout à fait respectable et je ne cherche surtout pas à te faire changer d'avis. Par contre il me semble qu'on peut faire d'autres choix, tout aussi éthiques.
 
Et puis même sans utiliser ces méthodes, les vins et autres jus de fruits ne doivent pas être très souvent végétarien. Surtout avec les méthodes de récoltes modernes, où les machines passent dans les vignes ou vergers pour secouer les arbres, les fruits tombent suivis de tous les insectes... j'imagine qu'une bonne partie finit broyer avec les fruits. Et ne parlons pas des récoltes tardives pour le vin, où le raisin est tellement mûr que la vie animale y est très développée.
 
numa
Bref, si pour toi la réponse est « pas d'alcool du tout, jamais », c'est un choix tout à fait respectable et je ne cherche surtout pas à te faire changer d'avis.
ce n'est pas "la" réponse, elle n'est valable que pour moi au même titre que je dis pas de tabac ou pas de viandes, cela exprime un choix personnel. Par contre si c'est sur le plan scientifique ou éthique, on peut juste dire que ce serait mieux à tous points de vue et pour tous: "pas d'alcool du tout, jamais"
Mais c'est un voeu pieux qui n'est pas près de se réaliser comme pour le végéta*isme et ne concerne qu'une minorité ayant fait une prise de conscience. Or un choix ne peut s'imposer par des lois.
Par contre il me semble qu'on peut faire d'autres choix, tout aussi éthiques
Tout à fait, c'est ce que l'on appelle une échelle de valeur personnelle d'où la difficulté qu'il y a à montrer la valeur éthique du VG par exemple, lorsque les personnes ont fait des choix éthiques dans d'autres domaines et où celui-ci leur parait mineur, voire dérisoire.
 
janic":1judjcbc a dit:
numa
Bref, si pour toi la réponse est « pas d'alcool du tout, jamais », c'est un choix tout à fait respectable et je ne cherche surtout pas à te faire changer d'avis.
ce n'est pas "la" réponse, elle n'est valable que pour moi au même titre que je dis pas de tabac ou pas de viandes, cela exprime un choix personnel.
C'est bien ce que je voulais dire. C'est ton choix personnel et il est respectable.

Par contre si c'est sur le plan scientifique ou éthique, on peut juste dire que ce serait mieux à tous points de vue et pour tous: "pas d'alcool du tout, jamais"
Là par contre je ne suis pas du tout d'accord. Mais je ne pense pas que ça vaille le coup d'en discuter longuement, on peut juste constater que nos avis divergent de façon fondamentale sur ce point.
 
Là par contre je ne suis pas du tout d'accord. Mais je ne pense pas que ça vaille le coup d'en discuter longuement, on peut juste constater que nos avis divergent de façon fondamentale sur ce point
C'est ce que tu dois aussi entendre concernant le végéta*isme.
 
janic":2pc2ox7k a dit:
Là par contre je ne suis pas du tout d'accord. Mais je ne pense pas que ça vaille le coup d'en discuter longuement, on peut juste constater que nos avis divergent de façon fondamentale sur ce point
C'est ce que tu dois aussi entendre concernant le végéta*isme.
En fait non, mais même si je l'entendais souvent, ça ne prouverait pas grand chose.

Les deux sont quand même très différents : si je m'y prends bien, ma consommation de drogue(s) ne concerne que moi et éventuellement d'autres personnes informées et consentantes (genre si je me bourre la gueule en soirée avec des amis, les amis en question acceptent en connaissance de cause le risque d'être confronté à un Numa bourré). Ce qui est loin d'être le cas de l'exploitation des animaux. Donc je ne trouve pas ta comparaison très pertinente.
 
je ne réagissais pas sur le sujet mais sur la formulation elle même!
Les deux sont quand même très différents : si je m'y prends bien, ma consommation de drogue(s) ne concerne que moi et éventuellement d'autres personnes informées et consentantes (genre si je me bourre la gueule en soirée avec des amis, les amis en question acceptent en connaissance de cause le risque d'être confronté à un Numa bourré).
C'est ce que beaucoup pensent ou ont pensé comme pour le tabac. Si cela ne concernait que le consommateur et sans aucune incidence sur ses proches ou sur des inconnus (cas des accidents ou agressions), cet argument tiendrait relativement la route, mais généralement cela ne s'arrête pas à l'individu isolé et cela sans être pour autant bourré. Quelques pays (et progressivement la france) considèrent la consommation d'alcool comme une mise en danger de la sécurité, voire la vie d'autrui,(et pas seulement sur la route) et leur législation est bien plus sévère que chez nous.
Sinon discuter avec un addictologue, te donenrait peut-être un éclairage différent sur le sujet!
 
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