ChrisRed
Jeune bulbe
Je ne voulais pas cibler sur les catholiques en particulier, c'était pour pointer une incohérence du genre humain en particulier, et je connais un peu mieux la Bible que les autres écritures saintes. Après, il y a des civilisations, notamment en Asie, où la considération des êtres vivants est bien différente. Perso, j'ai essayé de picorer parmi toutes les religions et dogmes pour prendre ce qu'il y avait de meilleur en chacun d'eux. Mais bon, je m'écarte du sujet.
Après, tu sais, chacun prend conscience de ça à son rythme et à sa façon, c'est pour ça qu'il ne faut pas juger les autres alors que nous on a percuté. Moi aussi, j'ai grandi dans une famille comme la tienne, j'ai toujours vu mon père élever de la volaille, en revanche, je n'ai jamais pu participer quand il les tuait, uniquement pour leur donner à manger ou des choses comme ça, mais je ressentais une douleur lorsque je voyais les lapins et d'autres animaux en cage, lui il ne voyait pas les choses pareil mais moi ça me faisait de la peine de voir qu'ils naissaient dans une cage et y passaient toute leur vie pour n'en sortir que pour être tués et mangés. Quand je réfléchis avec le recul, j'ai mangé de la viande parce qu'on m'a éduqué ainsi, c'était comme si j'avais déjà ça en moi, le fait d'être végétarien, et qu'il fallait qu'il sorte. Je ne pouvais pas supporter d'être présent quand il tuait. J'ai eu un déclic des années plus tard. D'ailleurs, rien que le contact de certaines viandes mortes, en particulier les rouges, m'était insupportable. Mon père me donnait de la viande lorsque j'étais étudiant à l'université, je culpabilisais mais comme il me forçait la main et ne comprenait pas que je dise non, j'acceptais mais en réalité, je n'arrivais pas à les faire cuire, et j'en jetais à la poubelle ou j'en donnais (alors que je n'aimais déjà pas gaspiller, mais ne serait-ce que les toucher, je ne pouvais pas).
Et puis, mon grand frère qui a été un bon viandard aussi et qui avait moins de gêne a tripoter la viande a eu un ressenti différent et a eu le déclic quand j'ai arrêté, ça lui est alors apparu évident. On a tous notre propre parcours. Mais je sais qu'on est beaucoup à être un peu écœurés par la phase où il fait tuer des animaux, y compris des gens qui ne sont pas végétariens.
Après, tu sais, chacun prend conscience de ça à son rythme et à sa façon, c'est pour ça qu'il ne faut pas juger les autres alors que nous on a percuté. Moi aussi, j'ai grandi dans une famille comme la tienne, j'ai toujours vu mon père élever de la volaille, en revanche, je n'ai jamais pu participer quand il les tuait, uniquement pour leur donner à manger ou des choses comme ça, mais je ressentais une douleur lorsque je voyais les lapins et d'autres animaux en cage, lui il ne voyait pas les choses pareil mais moi ça me faisait de la peine de voir qu'ils naissaient dans une cage et y passaient toute leur vie pour n'en sortir que pour être tués et mangés. Quand je réfléchis avec le recul, j'ai mangé de la viande parce qu'on m'a éduqué ainsi, c'était comme si j'avais déjà ça en moi, le fait d'être végétarien, et qu'il fallait qu'il sorte. Je ne pouvais pas supporter d'être présent quand il tuait. J'ai eu un déclic des années plus tard. D'ailleurs, rien que le contact de certaines viandes mortes, en particulier les rouges, m'était insupportable. Mon père me donnait de la viande lorsque j'étais étudiant à l'université, je culpabilisais mais comme il me forçait la main et ne comprenait pas que je dise non, j'acceptais mais en réalité, je n'arrivais pas à les faire cuire, et j'en jetais à la poubelle ou j'en donnais (alors que je n'aimais déjà pas gaspiller, mais ne serait-ce que les toucher, je ne pouvais pas).
Et puis, mon grand frère qui a été un bon viandard aussi et qui avait moins de gêne a tripoter la viande a eu un ressenti différent et a eu le déclic quand j'ai arrêté, ça lui est alors apparu évident. On a tous notre propre parcours. Mais je sais qu'on est beaucoup à être un peu écœurés par la phase où il fait tuer des animaux, y compris des gens qui ne sont pas végétariens.