Dans la communauté végé*, tout le monde semble d’accord pour dire que le spécisme c’est « mal ». Beaucoup se définiront d’ailleurs comme « anti-spéciste ». Certains utilisent même le spécisme comme point Godwin en cas de débat houleux.
Mais qui se définit comme « spéciste » ? Qui revendique cette idéologie ? Personne.
Seuls les végé* « anti-spécistes » peuvent vous dire de quoi il s’agit, car ils sont les seuls à le définir, les seuls à coller cette étiquette. Le problème, c’est que ceux qui sont ainsi désignés comme spécistes ne se reconnaissent pas dans la définition. On peut alors se demander si le terme « spécistes » n’est pas le mot utilisé par les végé* pour dire « méchants », « ceux que je méprise », « ceux qui ne pensent pas comme moi ». A force de diaboliser l’opposition et d’imaginer ses arguments, on frappe à coté. Affronter un adversaire imaginaire, c’est facile mais futile.
L’étiquette « spéciste » est appliquée (à tord, car ce n’est pas la définition) à ceux qui réservent un traitement différent aux êtres sentients selon leur espèce. Pour les anti-spécistes, c’est une discrimination INJUSTE semblable au racisme et au sexisme. Mais cet argument ne tient pas.
Le problème du racisme, c’est qu’il justifie un traitement différent par la croyance en des races humaines différentes. La science a prouvé que cette croyance est fausse, donc le traitement différencié est injuste et donc mauvais.
Pour le sexisme, c’est plus compliqué. La science a prouvé qu’il existait des différences objectives entre les hommes et les femmes. Le traitement différencié n’est donc mauvais que s’il s’appuie sur une différence imaginaire. Pour diriger une nation ou pour nettoyer des toilettes, il n’y a pas de différences avérées entre hommes et femmes, donc il ne devrait pas y avoir de différenciation. Pour une épreuve olympique, les différences homme /femme sont nettes, dans certaines épreuves, et personne ne se plaint des catégories par sexe. Ce qui est pourtant une différenciation basée sur le sexe de l’individu.
Si on suit la même logique, les différences objectives entre espèces animales justifient le spécisme. CQFD
« Oui mais les spécistes se sentent supérieurs aux animaux non-humains, ils pensent que leur espèce est meilleure et qu’ils ont le droit d’exploiter les autres ! Et ça c’est mal !»
Cet argument, que j’ai souvent entendu, n’est pas correct non plus. Nous vivons dans une époque désabusée et si beaucoup pensent que l’Homme est décevant, voire même mauvais de nature, les même vous diront qu’ils aiment les animaux et que nos amis non-humains sont plus fiables, plus fidèles et même meilleurs que les humains.
A sujet de la préférence pour sa propre espèce, j’ai le sentiment qu’il ne faut pas chercher de justifications complexes et logiques car il s’agit juste de la défense de nos intérêts et d’affects. Si quelqu’un se revendique supporter de l’équipe de foot de sa ville, vous pouvez rationnaliser à l’infini sur la validité de ce choix (comme le supporter moyen) ou simplement admettre que, comme les gouts et les couleurs, cette préférence est personnelle et ne se discute pas.
Pour conclure, ce qui pose problème, ce n’est pas le fait de rejeter l’exploitation des êtres vivants. C’est le fait d’utiliser des arguments pseudo-logiques et autres sophismes, pour défendre nos convictions. La définition du spécisme est inutile car personne ne se reconnait dedans et la différenciation entre les espèces animales se justifie comme je l’ai montré ci-dessus.
Pour la question du droit à l’exploitation animale, les humains en ont le pouvoir et s’accordent le droit de l’exercer car elle nous est bénéfique. Les carnistes ne mangent pas de viande car ils pensent que les animaux méritent de mourir ; ils mangent de la viande parce qu’ils aiment ça, tout simplement. Ne nous trompons pas de combat.
Si nous voulons convaincre par échange d’idées, le faux débat spécisme/ anti-spécisme doit être abandonné au profit d’argument objectifs en faveur de l’arrêt de l’exploitation.
Qu’en pensez-vous ?
Mais qui se définit comme « spéciste » ? Qui revendique cette idéologie ? Personne.
Seuls les végé* « anti-spécistes » peuvent vous dire de quoi il s’agit, car ils sont les seuls à le définir, les seuls à coller cette étiquette. Le problème, c’est que ceux qui sont ainsi désignés comme spécistes ne se reconnaissent pas dans la définition. On peut alors se demander si le terme « spécistes » n’est pas le mot utilisé par les végé* pour dire « méchants », « ceux que je méprise », « ceux qui ne pensent pas comme moi ». A force de diaboliser l’opposition et d’imaginer ses arguments, on frappe à coté. Affronter un adversaire imaginaire, c’est facile mais futile.
L’étiquette « spéciste » est appliquée (à tord, car ce n’est pas la définition) à ceux qui réservent un traitement différent aux êtres sentients selon leur espèce. Pour les anti-spécistes, c’est une discrimination INJUSTE semblable au racisme et au sexisme. Mais cet argument ne tient pas.
Le problème du racisme, c’est qu’il justifie un traitement différent par la croyance en des races humaines différentes. La science a prouvé que cette croyance est fausse, donc le traitement différencié est injuste et donc mauvais.
Pour le sexisme, c’est plus compliqué. La science a prouvé qu’il existait des différences objectives entre les hommes et les femmes. Le traitement différencié n’est donc mauvais que s’il s’appuie sur une différence imaginaire. Pour diriger une nation ou pour nettoyer des toilettes, il n’y a pas de différences avérées entre hommes et femmes, donc il ne devrait pas y avoir de différenciation. Pour une épreuve olympique, les différences homme /femme sont nettes, dans certaines épreuves, et personne ne se plaint des catégories par sexe. Ce qui est pourtant une différenciation basée sur le sexe de l’individu.
Si on suit la même logique, les différences objectives entre espèces animales justifient le spécisme. CQFD
« Oui mais les spécistes se sentent supérieurs aux animaux non-humains, ils pensent que leur espèce est meilleure et qu’ils ont le droit d’exploiter les autres ! Et ça c’est mal !»
Cet argument, que j’ai souvent entendu, n’est pas correct non plus. Nous vivons dans une époque désabusée et si beaucoup pensent que l’Homme est décevant, voire même mauvais de nature, les même vous diront qu’ils aiment les animaux et que nos amis non-humains sont plus fiables, plus fidèles et même meilleurs que les humains.
A sujet de la préférence pour sa propre espèce, j’ai le sentiment qu’il ne faut pas chercher de justifications complexes et logiques car il s’agit juste de la défense de nos intérêts et d’affects. Si quelqu’un se revendique supporter de l’équipe de foot de sa ville, vous pouvez rationnaliser à l’infini sur la validité de ce choix (comme le supporter moyen) ou simplement admettre que, comme les gouts et les couleurs, cette préférence est personnelle et ne se discute pas.
Pour conclure, ce qui pose problème, ce n’est pas le fait de rejeter l’exploitation des êtres vivants. C’est le fait d’utiliser des arguments pseudo-logiques et autres sophismes, pour défendre nos convictions. La définition du spécisme est inutile car personne ne se reconnait dedans et la différenciation entre les espèces animales se justifie comme je l’ai montré ci-dessus.
Pour la question du droit à l’exploitation animale, les humains en ont le pouvoir et s’accordent le droit de l’exercer car elle nous est bénéfique. Les carnistes ne mangent pas de viande car ils pensent que les animaux méritent de mourir ; ils mangent de la viande parce qu’ils aiment ça, tout simplement. Ne nous trompons pas de combat.
Si nous voulons convaincre par échange d’idées, le faux débat spécisme/ anti-spécisme doit être abandonné au profit d’argument objectifs en faveur de l’arrêt de l’exploitation.
Qu’en pensez-vous ?