Fractalux
Jeune bulbe
Je me cuisine régulièrement des orties parce que je pense manquer de fer sans (coups de fatigue et ce que je pense être des légères chutes de tension). Quand on ne mange pas de viande, on a moins de fer. Je me sens toujours mieux pendant au moins plusieurs jours après une soupe (ou autres) d'orties. L'ortie apporte autant ou plus de fer que les viandes (voir ce tableau). Attention aux chiffres : la viande apporte un fer "héminique" absorbé à 25% par l'organisme et les végétaux un fer "non héminique" absorbé à 10% par l'organisme (donc moins bien), ce qui fait que 100g d'orties à 41mg de fer sont à peu près équivalent en apport ferrique à 100g de foie de porc à 15 mg.
- - - - - - - -
Quelques extraits d'articles...
http://www.naturosante.com/rubriques/co ... eil.php?32
DES PIQUANTS QUI CACHENT MAL L'AMOUR
Est-ce à cause de son contact urticant que l'homme la méprise ? Et si cet abord rébarbatif n'était là que pour décourager les sots qui ne jugent la valeur des choses et des êtres que par leurs apparences, quitte à rater tous les bienfaits qu'ils pourraient leur procurer ? Car, à l'inverse des êtres humains, l'ortie ne pique que si on ne la prend pas à rebrousse-poil, c'est-à-dire en glissant une paume mi-fermée de bas en haut de sa tige.
En réalité, c'est bien plutôt en raison de son ignorance des choses de la nature que l'homme fait si peu de cas de cette merveille végétale qu'est l'ortie, aussi cet article arrive-t-il à point pour compenser cette indigne lacune.
SANTÉ
L'ortie est une source abondante de fer et ses feuilles sont employées dans l'industrie pour l'extraction de la chlorophylle, c'est dire si elle sont riches de ce pigment que l'on sait être doté d'une activité assainissante du milieu intestinal. La pureté intérieure gratuite ! Quand on sait le nombre de maladies qui profitent d'un milieu viscéral mal entretenu pour éclore, on ira vite faire "muqueuse neuve" grâce à l'ortie - qui purifie non seulement les entrailles, mais également le sang et le foie ; d'un tel nettoyage, il ne peut résulter qu'un teint plus éclatant, surtout si on complète cette toilette intérieure par des cataplasmes d'infusion de camomille sur le visage. Par ailleurs, à cause de sa richesse martiale et de son action anti-ménorragique, les femmes souffrant de règles trop abondantes gagneront à incorporer l'ortie dans leur alimentation habituelle, ne serait-ce que pour compenser leurs pertes en fer. Point d'anémie chez les mangeurs d'orties ! Qui plus est, riches en silice, ces mêmes orties crues et finement hachées seront utiles à la femme pour la prévention de l'ostéoporose, si possible en synergie avec des algues fraîches.
Pour nettoyer le système digestif et en améliorer le fonctionnement, on consommera cette adventice légume, légèrement cuite et coupée finement, que l'on mélangera intimement avec des pommes de terre cuites à l'eau et écrasées en purée, par exemple.
UN LARGE SPECTRE DE VERTUS CURATIVES
L'ortie, consommée d'une manière courante, en tant que légume au même statut que les autres, assainit le milieu interne, dissout les cristaux d'acide, draine le foie, évacue les rétentions liquides diverses, améliore les rhumatismes des grands carnivores, régénère le sang, fortifie le corps (en raison de sa richesse en minéraux variés et de ses oligo-éléments), tout ceci d'autant plus encore qu'elle ne souffre pas de certaines pratiques délétères infligées par les jardiniers (engrais et traitements pathogènes, par exemple). Nombre d'utilisateurs et d'auteurs attribuent également à notre ortie une efficacité observable contre les irrégularités glycémiques, contre les hémorroïdes, la goutte, les douleurs rhumatismales, contre l'oligurie et les troubles de la prostate, ainsi qu'une certaine prévention de la calvitie (cataplasmes sur la tête). Dans de nombreux pays, on utilise traditionnellement la décoction d'orties dont on imprègne un cataplasme destiné à arrêter les saignements divers. Des feuilles d'orties fraîches écrasées avec les doigts et placées dans le nez, par exemple, arrêtent aussitôt le saignement.
[...]
CULINAIRE
L'ortie n'est pas habituellement perçue en tant que légume, comme le sont par exemple l'oseille ou les épinards. Mais il en était de même de la tomate, légume-fruit si apprécié de nos jours et qui n'était pourtant considéré que comme une simple plante ornementale et toxique il y a à peine deux siècles ! Il convient donc d'inscrire dans nos mentalités l'idée que l'ortie est un légume, c'est-à-dire un végétal nutritif et surtout thérapeutique à introduire dans son mode d'alimentation habituel. Au besoin, cultivez-la dans votre potager, à l'ombre, dans un sol riche en azote et plutôt frais. Il suffit, en fin d'hiver, d'aller arracher quelques pieds dans la nature, de les couper à une dizaine de centimètres, et de les planter en veillant à ce que le sol reste humide jusqu'à la reprise. Ne fertilisez pas votre ortie, ce qui ne vous empêche pas de déposer des bouts de ferraille à ses pieds, elle condensera ainsi le fer, dont elle est gourmande, et dont votre sang peut avoir besoin, surtout si vous êtes une femme.
PARTIES UTILISÉES
Les premières feuilles tendres du printemps, alors que les jeunes pousses ne sont pas encore trop urticantes et que l'on peut les hacher finement, sous forme crue avec de la salade, par exemple, ou avec des algues ; mais également les feuilles disponibles pendant toute l'année, ainsi que les racines, en automne. Séchage des feuilles suspendues au fil à linge, alors que le soleil est au zénith, ou en serre. Il est avantageux de faire sécher, de la même façon, des feuilles de basilic et de les mélanger à la poudre d'orties, à saupoudrer sur ses aliments. On peut consommer l'ortie en potage, avec de l'oseille, ou cuite une dizaine d'heures après la récolte (nettoyage intestinal) de la même façon que les poireaux en vinaigrette.
Trouvez vous-mêmes des applications culinaires à ce légume gratuit. Vous constaterez que, culinairement parlant, l'ortie et l'oseille se marient fort bien ensemble. Vous aurez des vitamines et des minéraux à bon marché et une cure de trois semaines vous remettra d'aplomb, votre organisme étant débarrassé de tous les cumuls métaboliques engendrés au cours de l'hiver, avec ses excès glucidiques, surtout si vous y associez des pissenlits.
- - - - - - - -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_ort ... imentaires
Les feuilles sont comestibles : jeunes elles peuvent être mangées crues (hachées en salade) ou en légumes, dans des gratins, des quiches ou dans la potée aux orties mais elles sont surtout consommées cuites (à l'instar des épinards). ... Autrefois considérée comme un "plat de pauvre", l'ortie est dans la plupart des recettes associée aux pommes de terre.
Que les gourmets se rassurent, une fois sèche, hachée ou cuite, l’ortie perd son pouvoir urticant. Il est préférable toutefois de ne consommer que les jeunes plantes, car après floraison les feuilles contiennent d’abondantes concrétions minérales, les cystolithes, qui peuvent irriter les voies urinaires.
Les feuilles d'orties contiennent des protéines foliaires en bonne quantité (9g pour 100g de feuilles), une grande quantité de fer (41mg/100g, plus que la viande) et du zinc.
L'ortie est cultivée à des fins alimentaires pour ensuite être vendue dans les magasins d'alimentation bio sous des présentations pratiques.
Exemple de recette de base de soupe à l'ortie :
* par personne : une poignée de feuilles fraîches d'ortie, une pomme de terre ;
* ramassez les orties, lavez les et hachez menu ;
* mettez dans une casserole avec les pommes de terre tranchées en rondelles ;
* couvrez avec de l'eau (ou moins 1 L), salez, poivrez ;
* laissez cuire jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites ;
* Facultatif : ajoutez des épices, de la crème fraiche ou de la crème de soja.
- - - - - - - -
La prochaine fois que vous faites un tour dans les bois, prenez une paire de gants, des ciseaux et un sac et ramassez des orties !
Quand vous n'avez pas plein d'orties saines à proximité, vous pouvez les conserver :
* en les faisant sécher puis réduire en poudre à rajouter aux aliments.
* en faisant du pistou d'ortie
* en gélifiant une soupe avec de l'agar-agar...
Bref, profitez-en, c'est gratuit, sauvage et on trouve partout ! Et par pitié, un peu d'autonomie, n'allez pas acheter des capsules en magasin bio...
- - - - - - - -
Quelques extraits d'articles...
http://www.naturosante.com/rubriques/co ... eil.php?32
DES PIQUANTS QUI CACHENT MAL L'AMOUR
Est-ce à cause de son contact urticant que l'homme la méprise ? Et si cet abord rébarbatif n'était là que pour décourager les sots qui ne jugent la valeur des choses et des êtres que par leurs apparences, quitte à rater tous les bienfaits qu'ils pourraient leur procurer ? Car, à l'inverse des êtres humains, l'ortie ne pique que si on ne la prend pas à rebrousse-poil, c'est-à-dire en glissant une paume mi-fermée de bas en haut de sa tige.
En réalité, c'est bien plutôt en raison de son ignorance des choses de la nature que l'homme fait si peu de cas de cette merveille végétale qu'est l'ortie, aussi cet article arrive-t-il à point pour compenser cette indigne lacune.
SANTÉ
L'ortie est une source abondante de fer et ses feuilles sont employées dans l'industrie pour l'extraction de la chlorophylle, c'est dire si elle sont riches de ce pigment que l'on sait être doté d'une activité assainissante du milieu intestinal. La pureté intérieure gratuite ! Quand on sait le nombre de maladies qui profitent d'un milieu viscéral mal entretenu pour éclore, on ira vite faire "muqueuse neuve" grâce à l'ortie - qui purifie non seulement les entrailles, mais également le sang et le foie ; d'un tel nettoyage, il ne peut résulter qu'un teint plus éclatant, surtout si on complète cette toilette intérieure par des cataplasmes d'infusion de camomille sur le visage. Par ailleurs, à cause de sa richesse martiale et de son action anti-ménorragique, les femmes souffrant de règles trop abondantes gagneront à incorporer l'ortie dans leur alimentation habituelle, ne serait-ce que pour compenser leurs pertes en fer. Point d'anémie chez les mangeurs d'orties ! Qui plus est, riches en silice, ces mêmes orties crues et finement hachées seront utiles à la femme pour la prévention de l'ostéoporose, si possible en synergie avec des algues fraîches.
Pour nettoyer le système digestif et en améliorer le fonctionnement, on consommera cette adventice légume, légèrement cuite et coupée finement, que l'on mélangera intimement avec des pommes de terre cuites à l'eau et écrasées en purée, par exemple.
UN LARGE SPECTRE DE VERTUS CURATIVES
L'ortie, consommée d'une manière courante, en tant que légume au même statut que les autres, assainit le milieu interne, dissout les cristaux d'acide, draine le foie, évacue les rétentions liquides diverses, améliore les rhumatismes des grands carnivores, régénère le sang, fortifie le corps (en raison de sa richesse en minéraux variés et de ses oligo-éléments), tout ceci d'autant plus encore qu'elle ne souffre pas de certaines pratiques délétères infligées par les jardiniers (engrais et traitements pathogènes, par exemple). Nombre d'utilisateurs et d'auteurs attribuent également à notre ortie une efficacité observable contre les irrégularités glycémiques, contre les hémorroïdes, la goutte, les douleurs rhumatismales, contre l'oligurie et les troubles de la prostate, ainsi qu'une certaine prévention de la calvitie (cataplasmes sur la tête). Dans de nombreux pays, on utilise traditionnellement la décoction d'orties dont on imprègne un cataplasme destiné à arrêter les saignements divers. Des feuilles d'orties fraîches écrasées avec les doigts et placées dans le nez, par exemple, arrêtent aussitôt le saignement.
[...]
CULINAIRE
L'ortie n'est pas habituellement perçue en tant que légume, comme le sont par exemple l'oseille ou les épinards. Mais il en était de même de la tomate, légume-fruit si apprécié de nos jours et qui n'était pourtant considéré que comme une simple plante ornementale et toxique il y a à peine deux siècles ! Il convient donc d'inscrire dans nos mentalités l'idée que l'ortie est un légume, c'est-à-dire un végétal nutritif et surtout thérapeutique à introduire dans son mode d'alimentation habituel. Au besoin, cultivez-la dans votre potager, à l'ombre, dans un sol riche en azote et plutôt frais. Il suffit, en fin d'hiver, d'aller arracher quelques pieds dans la nature, de les couper à une dizaine de centimètres, et de les planter en veillant à ce que le sol reste humide jusqu'à la reprise. Ne fertilisez pas votre ortie, ce qui ne vous empêche pas de déposer des bouts de ferraille à ses pieds, elle condensera ainsi le fer, dont elle est gourmande, et dont votre sang peut avoir besoin, surtout si vous êtes une femme.
PARTIES UTILISÉES
Les premières feuilles tendres du printemps, alors que les jeunes pousses ne sont pas encore trop urticantes et que l'on peut les hacher finement, sous forme crue avec de la salade, par exemple, ou avec des algues ; mais également les feuilles disponibles pendant toute l'année, ainsi que les racines, en automne. Séchage des feuilles suspendues au fil à linge, alors que le soleil est au zénith, ou en serre. Il est avantageux de faire sécher, de la même façon, des feuilles de basilic et de les mélanger à la poudre d'orties, à saupoudrer sur ses aliments. On peut consommer l'ortie en potage, avec de l'oseille, ou cuite une dizaine d'heures après la récolte (nettoyage intestinal) de la même façon que les poireaux en vinaigrette.
Trouvez vous-mêmes des applications culinaires à ce légume gratuit. Vous constaterez que, culinairement parlant, l'ortie et l'oseille se marient fort bien ensemble. Vous aurez des vitamines et des minéraux à bon marché et une cure de trois semaines vous remettra d'aplomb, votre organisme étant débarrassé de tous les cumuls métaboliques engendrés au cours de l'hiver, avec ses excès glucidiques, surtout si vous y associez des pissenlits.
- - - - - - - -
http://fr.wikipedia.org/wiki/Grande_ort ... imentaires
Les feuilles sont comestibles : jeunes elles peuvent être mangées crues (hachées en salade) ou en légumes, dans des gratins, des quiches ou dans la potée aux orties mais elles sont surtout consommées cuites (à l'instar des épinards). ... Autrefois considérée comme un "plat de pauvre", l'ortie est dans la plupart des recettes associée aux pommes de terre.
Que les gourmets se rassurent, une fois sèche, hachée ou cuite, l’ortie perd son pouvoir urticant. Il est préférable toutefois de ne consommer que les jeunes plantes, car après floraison les feuilles contiennent d’abondantes concrétions minérales, les cystolithes, qui peuvent irriter les voies urinaires.
Les feuilles d'orties contiennent des protéines foliaires en bonne quantité (9g pour 100g de feuilles), une grande quantité de fer (41mg/100g, plus que la viande) et du zinc.
L'ortie est cultivée à des fins alimentaires pour ensuite être vendue dans les magasins d'alimentation bio sous des présentations pratiques.
Exemple de recette de base de soupe à l'ortie :
* par personne : une poignée de feuilles fraîches d'ortie, une pomme de terre ;
* ramassez les orties, lavez les et hachez menu ;
* mettez dans une casserole avec les pommes de terre tranchées en rondelles ;
* couvrez avec de l'eau (ou moins 1 L), salez, poivrez ;
* laissez cuire jusqu'à ce que les pommes de terre soient cuites ;
* Facultatif : ajoutez des épices, de la crème fraiche ou de la crème de soja.
- - - - - - - -
La prochaine fois que vous faites un tour dans les bois, prenez une paire de gants, des ciseaux et un sac et ramassez des orties !
Quand vous n'avez pas plein d'orties saines à proximité, vous pouvez les conserver :
* en les faisant sécher puis réduire en poudre à rajouter aux aliments.
* en faisant du pistou d'ortie
* en gélifiant une soupe avec de l'agar-agar...
Bref, profitez-en, c'est gratuit, sauvage et on trouve partout ! Et par pitié, un peu d'autonomie, n'allez pas acheter des capsules en magasin bio...