Manuel Valls, candidat à la présidence et passionné de corrida

bulline

Broute de l'herbe
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Mont de Marsan
http://www.lepost.fr/article/2011/06/26 ... rrida.html
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"Un certain nombre de Français avaient dû l'interroger sur sa passion pour la corrida, puisque BFM TV avait retenu, parmi les questions, la suivante (à 2'18") : "En quoi consiste concrètement votre fonction de vice-président du Groupe tauromachie à l'Assemblée nationale ?".

Il n'a pas répondu à la question, allez savoir pourquoi.

Le journaliste du Point, Christophe Ono-dit-Biot, lui a rappelé ses origines catalanes espagnoles. Le Parlement catalan a décidé de l'abolition de la corrida à partir de 2012, cependant M Valls a fait de cette décision une simple question d'opposition identité catalane/identité espagnole, opposition qui bien entendu est loin de résumer le débat.

Olivier Mazerolle a rappelé le fond du problème d'une simple phrase : "Mais on vous dit : ces pauvres bêtes, elles sont martyrisées". M Valls a continué à réciter l'argumentaire bien connu du respect des traditions et des cultures. Nous sommes heureux d'apprendre que le maire d'Évry, candidat à la présidence de la République, défend la polygamie ou les mutilations génitales féminines, dès lors qu'elles se soutiennent d'une tradition et d'une culture.

Manuel Valls est probablement trop occupé par ses préparatifs politiciens pour avoir pris connaissance de la Lettre ouverte aux dirigeants du Parti socialiste : jusqu’à quand la loi du silence sur la condition animale.
Dommage."
 
Aussi, le rédacteur en chef de l'Express [big]Christophe Barbier[/big] a pris position pour la corrida (voir la vidéo ici).

Il utilise le sophisme de l'appel à la tradition, les sophismes de l'appel à l'autorité et de la bonne compagnie (encore le coup de Picasso !) et le sophisme de la bonne intention (puisque, dit-il, le vrai héros de la corrida c'est le taureau). Mais son principal argument est que la corrida est un des derniers endroits de notre société où la mort est encore présente. Et que c'est bien pour lutter contre notre déni de la mort.
En clair : ah quoi bon médiatiser la mort qui existe déjà, puisqu'il est si culturellement valorisant de la provoquer de façon artificielle.

Ce discours de monsieur Barbier est un exploit, puisqu'il va très haut dans la qualité de la réflexion pour tomber extrêmement bas da la débilité de ses conclusions.

Je vous invite à boycotter ce magazine.
 
Barbier aime bien s'écouter parler. Pourquoi pas valoriser les holocaustes pour ne pas perdre cette notion de mort! Les guerres qui nous environnent et qui font la une des médias ne suffisent-elles pas pour entretenir le déni de la mort?
 
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