Pourquoi y-a-t- plus de cancer de prostate en Martinique...

flolalapine

Massacre des légumes
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Région Parisienne
...et en Guadeloupe?
Est-ce un manque d'activité sexuelle (l'activité sexuelle diminue notoirement le risque, notamment la fellation)
Uneconsommation vraiment excessive de lait?
Ou bien... Tadatsouiiiiiiin... CECI:


Le chlordécone, un pesticide contre les charançons et contre l'homme


Par Cécile Pinault, publié le 23/06/2010, L'Express.fr

Une étude vient de révéler que le chlordécone, un pesticide utilisé dans les bananeraies antillaises, augmente le risque de cancer de la prostate.

Efficace pour décimer les charançons du bananier, le chlordécone l'est également pour induire des cancers chez l'homme. Perturbateur endocrinien et cancérogène, ce pesticide utilisé dans les Antilles françaises a fait l'objet d'une étude de l'Inserm et le CHU de Pointe-à-Pitre, publiée lundi 21 juin dans le Journal of clinical oncology. Les chercheurs ont mis en évidence un lien entre le chlordécone et le cancer de la prostate.

Entre 2004 et 2007, 709 hommes souffrant d'un cancer de la prostate et 723 hommes sains ont été suivis par l'équipe de chercheurs. Les résultats indiquent que la molécule augmente de 80 % le risque de développer un cancer de la prostate. Ce risque est accru lorsqu'il y a des antécédents familiaux ou -plus étonnant- si la personne est d'origine antillaise et a séjourné plus d'un an dans un pays industrialisé (à cause d'une modification du mode de vie).

Ces données donnent une première explication aux nombreux cas de cancer de la prostate en Martinique et en Guadeloupe, où ils représentent 50 % des cancers, tout type confondus. Toutefois, "l'exposition au chlordécone ne peut en aucune manière expliquer la totalité des cas de cancer de la prostate mais apparaît comme un facteur de risque supplémentaire" signale l'étude.

Une durée de demi-vie de 600 ans dans le sol

La toxicité du pesticide est soupçonnée depuis longtemps: l'usage du chlordécone est interdit aux Etats-Unis depuis 1976, en France métropolitaine depuis 1990. Une dérogation a permis le traitement des bananeraies antillaises jusqu'en 1993. Soit une petite quinzaine d'années d'épandage d'une molécule toxique, et qui a une durée de demi-vie de... 600 ans dans le sol. Le pesticide est également capable de contaminer l'eau et les cultures, et donc le corps humain.

En 2008, un plan chlordécone a été adopté en 2008 en Guadeloupe et en Martinique dont le but est de mesurer l'étendue des zones contaminées, et les moyens de lutte. Les produits cultivés et commercialisés sur les terres polluées sont testés: la concentration en chlordécone ne doit pas excéder les 50µg par kg (ou 200µg par kg suivant le type de produit). Il est déconseillé aux personnes sur place de consommer les produits non commercialisés.
 
En tout cas messieurs, voilà un argument santé à toute épreuve que vous saurez je n'en doute pas utiliser...
(je savais que ça vous plairait)
 
Je ne veux pas faire le trouble-fête, mais avant de se réjouir, il faudrait comprendre pourquoi cette pratique diminue les risques.
Si c'est parce que ça purge les carcinogènes par exemple, il n'y a pas de quoi faire la fête :(
 
si la demi vie est de 600 ans, il y aura deux fois moins de risque dans600 ans...évacuons tous les mâles pendant ce laps de temps...
( et pas que les humains, a-t-on fait une étude sur les autres mammifères qui vivent sur site? Il doit bien y avoir quelques animaux de compagnie suivis par des vétos dans le coin?? )
 
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