Bonjour à tous !
Je ne sais pas trop par où commencer mais il faut bien que je me lance.
A l'âge de 15 ans, ma soeur a eu une période végétarienne, mais ma famille n'étant pas franchement prête à transformer son mode de consommation, elle a fini avec des carences inquiétantes : teint livide, perte de cheveux, etc. Autant vous dire qu'on a tous eu très peur. A ce moment-là, j'étais dans un sage déni, ne souhaitant pas remettre en question mon mode de consommation. Le verbe "souhaiter" n'est pas même adapté puisqu'il n'y avait aucune notion de choix dans ce domaine chez moi à cette époque. J'avais 19 ans environ et l'extrêmisme de ma soeur dans à peu près tous les domaines de la vie ne pouvait pas me convaincre de la nécessité de consommer différemment.
Les années ont passé. Puis plusieurs déclics sont venus jalonner mon chemin. J'ai d'abord fait la découverte du haut potentiel intellectuel. Au premier abord, ça paraît n'avoir aucun rapport, mais ça a été pour moi l'élément déclencheur d'une prise de conscience globale des dysfonctionnements de mon mode de vie. J'ai compris que j'étais différente et que cela n'était pas une tare ou une maladie. Suite à cette découverte, j'ai suivi une thérapie Vittoz pour soigner mon anxiété. C'est une thérapie très proche de la Méditation en Pleine Conscience. Et cela m'a fait... prendre conscience. Prendre conscience de moi et de mon entourage, du monde dans lequel nous vivons, mais aussi de tout ce qu'on peut faire pour le rendre un peu meilleur à sa propre échelle. Dans le même temps, j'ai commencé à diminuer ma consommation de viande, j'ai perdu du poids et arrêté de fumer. Puis, une fois la thérapie arrêtée, j'ai fait un peu de yoga seule pendant une semaine une heure chaque matin. La prise de conscience s'est encore accentuée. Pour le moment, j'ai choisi d'arrêter le yoga et d'attendre la rentrée pour pratiquer avec un professeur, car je crains de me blesser. Comme je l'ai dit plus haut, cela faisait déjà quelques temps que je diminuais ma consommation de viande, car mon corps en réclamait de moins en moins. Et puis, avec le yoga, quelque chose s'est affermi en moi : la viande me dérangeait de plus en plus. J'ai commencé à me dire qu'il fallait prendre la chose au sérieux, regarder comment réduire drastiquement sans souffrir de carences, etc. J'ai regardé les sites internet, je me suis renseignée et je me suis lancée ! Magasin bio, recettes piochées sur internet et même, mon premier livre de recettes VG, le bien connu 25 assiettes Vegan de Marie Laforêt. Je découvre plein de nouveaux aliments et je prends plaisir à cuisiner en sachant que je ne fais pas souffrir les bêtes.
Aujourd'hui, ça ne fait qu'une semaine que je me suis vraiment lancée, mais j'ai encore consommé deux fois de la viande à l'extérieur. Je viens de voir Earthlings. Comme beaucoup d'entre vous, je me suis forcée à le regarder jusqu'au bout par respect pour toutes ces bêtes dont nous refusons de reconnaître la souffrance alors même que c'est nous qui la leur infligeons. J'ai posté la vidéo sur mon mur FB, mais je pense qu'en dehors de ma sœur, personne de mon entourage ne commentera le lien. Avoir vu ce film est certainement ce qui confortera mon choix lorsque je serai en situation "omni" et que je serai incitée à consommer de la viande.
Mon copain, lui, mange ce que je prépare et fait cuire sa viande de temps en temps. Tant qu'il respecte mon choix, je respecterai le sien.
Ma seule trouille, je dois dire, c'est que manger VG depuis une semaine demande un investissement considérable en temps et en argent : j'espère que mon copain ne va pas remettre en question mes choix pour des questions de budget...
Aussi, il va falloir que j'investisse dans un bon blender, parce que sans, on s'interdit un paquet de recettes VG... D'ailleurs, si vous avez d'autres ustensiles indispensables à m'indiquer, ça serait top !
Voilà pour la petite (longue) histoire d'Azore en phase de véganisation.
Je ne sais pas trop par où commencer mais il faut bien que je me lance.
A l'âge de 15 ans, ma soeur a eu une période végétarienne, mais ma famille n'étant pas franchement prête à transformer son mode de consommation, elle a fini avec des carences inquiétantes : teint livide, perte de cheveux, etc. Autant vous dire qu'on a tous eu très peur. A ce moment-là, j'étais dans un sage déni, ne souhaitant pas remettre en question mon mode de consommation. Le verbe "souhaiter" n'est pas même adapté puisqu'il n'y avait aucune notion de choix dans ce domaine chez moi à cette époque. J'avais 19 ans environ et l'extrêmisme de ma soeur dans à peu près tous les domaines de la vie ne pouvait pas me convaincre de la nécessité de consommer différemment.
Les années ont passé. Puis plusieurs déclics sont venus jalonner mon chemin. J'ai d'abord fait la découverte du haut potentiel intellectuel. Au premier abord, ça paraît n'avoir aucun rapport, mais ça a été pour moi l'élément déclencheur d'une prise de conscience globale des dysfonctionnements de mon mode de vie. J'ai compris que j'étais différente et que cela n'était pas une tare ou une maladie. Suite à cette découverte, j'ai suivi une thérapie Vittoz pour soigner mon anxiété. C'est une thérapie très proche de la Méditation en Pleine Conscience. Et cela m'a fait... prendre conscience. Prendre conscience de moi et de mon entourage, du monde dans lequel nous vivons, mais aussi de tout ce qu'on peut faire pour le rendre un peu meilleur à sa propre échelle. Dans le même temps, j'ai commencé à diminuer ma consommation de viande, j'ai perdu du poids et arrêté de fumer. Puis, une fois la thérapie arrêtée, j'ai fait un peu de yoga seule pendant une semaine une heure chaque matin. La prise de conscience s'est encore accentuée. Pour le moment, j'ai choisi d'arrêter le yoga et d'attendre la rentrée pour pratiquer avec un professeur, car je crains de me blesser. Comme je l'ai dit plus haut, cela faisait déjà quelques temps que je diminuais ma consommation de viande, car mon corps en réclamait de moins en moins. Et puis, avec le yoga, quelque chose s'est affermi en moi : la viande me dérangeait de plus en plus. J'ai commencé à me dire qu'il fallait prendre la chose au sérieux, regarder comment réduire drastiquement sans souffrir de carences, etc. J'ai regardé les sites internet, je me suis renseignée et je me suis lancée ! Magasin bio, recettes piochées sur internet et même, mon premier livre de recettes VG, le bien connu 25 assiettes Vegan de Marie Laforêt. Je découvre plein de nouveaux aliments et je prends plaisir à cuisiner en sachant que je ne fais pas souffrir les bêtes.
Aujourd'hui, ça ne fait qu'une semaine que je me suis vraiment lancée, mais j'ai encore consommé deux fois de la viande à l'extérieur. Je viens de voir Earthlings. Comme beaucoup d'entre vous, je me suis forcée à le regarder jusqu'au bout par respect pour toutes ces bêtes dont nous refusons de reconnaître la souffrance alors même que c'est nous qui la leur infligeons. J'ai posté la vidéo sur mon mur FB, mais je pense qu'en dehors de ma sœur, personne de mon entourage ne commentera le lien. Avoir vu ce film est certainement ce qui confortera mon choix lorsque je serai en situation "omni" et que je serai incitée à consommer de la viande.
Mon copain, lui, mange ce que je prépare et fait cuire sa viande de temps en temps. Tant qu'il respecte mon choix, je respecterai le sien.
Ma seule trouille, je dois dire, c'est que manger VG depuis une semaine demande un investissement considérable en temps et en argent : j'espère que mon copain ne va pas remettre en question mes choix pour des questions de budget...
Aussi, il va falloir que j'investisse dans un bon blender, parce que sans, on s'interdit un paquet de recettes VG... D'ailleurs, si vous avez d'autres ustensiles indispensables à m'indiquer, ça serait top !
Voilà pour la petite (longue) histoire d'Azore en phase de véganisation.