Prix de la remarque et/ou du comportement sexiste

Certes mais il ne lui a pas enlever sa peine, il l'a réduite, donc il n'a pas une vraie grâce (ce terme est galvauder bon sang) Au départ c'était pour enlever la peine de mort... Alors dire à une personne tu ne feras pas toute ta peine, une grâce c'est un peu fort de café... Elle a quand même fait de la prison et en fera encore jusqu'à sa conditionnelle.
On joue sur les mots, mais dans ce cas, ils ont de la valeur...
 
Argh flûte oui :confus: ; bon bah faut juste retaper "Grâce (droit français)" dans Wikipédia, désolé, je suis sur mon téléphone et le copier-coller plus les versions mobiles des sites ça ne fonctionne pas de manière optimale :( ...
 
d'accord avec toi kahte sur l'histoire de système. Sinon, la psychanalyste que j'ai vu mardi lors d'une conférence disait que tout le monde était coupable dans l'histoire : le marie de jacqueline, jacqueline qui n'a pas défendu ses enfants durant tant d'années (elle aurait dû porter plainte et partir selon ce qu'on m'a dit), l'entourage (maire, policiers, voisins...) qui n'a rien dit...
 
justagirl":uedp320s a dit:
tout le monde était coupable dans l'histoire
Et la psychanalyste n'a pas précisé qu'il y avait quand même des différences dans le degré de la culpabilité ?
 
C'est surtout que la grâce c'est bien mais que le juge pouvait aussi prononcer une dispense de peine. Là la justice aurait dit "tuer c'est mal, donc je condamne, mais je te dispense de purger ta peine, au vu des circonstances".
Parce que ces dix ans de taule, elle les a largement faite!
 
Logique, les sénateurs sont des hommes et n'utilisent pas les transports publics.

C'est bien pour ça que la représentativité des femmes en politique est essentielle, ça vaut pour toutes les minorités. Parce que quand ceux qui représentent le peuple partagent les intérêts des plus privilégiés ça fait pas reculer les inégalités.


Edit: j'ai cru qu'il y avait une faute et finalement non….euh, je crois :oops:
 
Mouais, enfin, pas sûr non plus que Rachida Dati ou Ségolène Royal prennent beaucoup les transports en commun...
 
Débat ce soir avec mon frère et mon Viking, sur le nom donné à une préparation culinaire (fromage fort, ou approchant).
Mon mâle parle de "combucha" : je lui affirme que ça n'a rien à voir, c'est le champignon sur le thé.
Je dis que c'est un truc genre "fromage fort".
Mon frère, lui, cherche sur internet.

Il s'avère que j'ai raison sur les deux points, évidemment... Je pavoise, peut-être un peu trop, quand mon frère me sort un truc que j'avais jamais entendu : "la ramène pas trop, t'es en minorité encore. Et pour le droit de vote, si vous l'avez, C'EST BIEN PARCE QUE C'EST DES HOMMES QUI VONT L'ONT DONNÉ !!!"

Alors celle ci... On me l'avait encore jamais faite.


(Je précise que c'est toujours dans la joie et la bonne humeur, mon frère n'est pas masculiniste pour un sou, surtout avec trois soeurs devant lui XD)
 
Mouais, enfin, pas sûr non plus que Rachida Dati ou Ségolène Royal prennent beaucoup les transports en commun...

Je doute vraiment qu'elles n'aient pas fait l'expérience du harcèlement, d'une manière ou d'une autre, de façon plus ou moins indirecte. Cette violence sexiste traverse tous les milieux, il n'y a pas que chez les gens qui ne vont pas bosser en taxi que les hommes se permettent de harceler les femmes. Y a qu'à voir en politique comment ça se passe, comment les femmes se refilaient le tuyaux de ne pas approcher Stauss Kahn harceleur et violeur. C'est une expérience qu'on partage largement entre femmes, tous milieux confondus et au sujet de tous les lieux publics et privés. Sinon on a vu la façon dont beaucoup d'hommes ont réagi lorsqu'il ont découvert cette réalité, au moment ou on a commencé à en parler sur le réseaux sociaux, à partir de la BD crocodiles. De bonne foi beaucoup n'en avaient jamais même été les témoins car de fait le harcèlement ne se produit pas devant l'homme "propriétaire" reconnu comme tel par le harceleur (ce n'est pas de l'absolu hein, c'est pas jamais, mais j'espère que vous saisirez l'idée générale). Qui par définition considère sa victime comme un objet, appartenant à un homme et non comme un sujet. Donc beaucoup d'hommes n'avaient aucune conscience du phénomène et l'ont exprimé. Et les femmes leur ont dit que cela ne se passait pas alors qu'elles sont accompagnées par eux donc ils ne peuvent pas le voir. ça ne veut pas dire qu'il n'est pas possible pour les hommes de comprendre le harcèlement, hein, c'est pas un truc absolu comme ça. Je ne dis pas non plus qu'obligatoirement toutes les femmes de France reconnaissent le harcèlement, mais de toute façon je ne crois pas qu'il faut que ce soit ainsi pour que la question de la représentativité dans le genre en politique (ou toute autres sphère de pouvoir) soit crédible. Quitte à être représentée je préfère qu'il y ait la présence de tous les sexe/genres tant qu'à faire (et il y en a plus de 2) et aussi des personnes racisées. Dans l'idéal, que les classes sociales soient aussi représentées de façon égalitaires. On peut ajouter tout autre groupe spécifique: les jeunes, les personnes en situation de handicap….Aujourd'hui on est représenté par une majorité d'hommes blancs de classe sociales dominantes et je ne pense pas que c'est sans effet sur leurs opinions et leur aptitudes à comprendre les problèmes. Et donc à les résoudre….ou pas parce qu'ils ne voient pas ou est le problème justement, et je pense que c'est ce qu'il se passe avec le sénat...
 
Tout à fait. Une ou deux femmes, surtout si il a fallu qu'elles se conforment à des schémas masculins pour en arriver ou elles sont, ça ne change peut-être pas grand chose, mais si on en arrivait à 50% je pense que la différence se sentirait. Même les femmes les plus réacs et anti-féministes ne défendent pas les idées réacs et anti-féministes pour les mêmes raisons que les hommes. Je pense que ces femmes refusent de voir le problème alors qu'un mec comme Strauss Kahn, lui, il sait que le problème existe et ne veut surtout pas qu'il soit dénoncé. Il a plus d'infos que les femmes qui le défendent. À partir de là quand il parle avec une femme, se trouve défendu par elle et a l'air de tomber d'accord avec elle, ils ne parlent en fait pas de la même chose. Tout ça je pense que ça ressortirait avec 50% de femmes au Parlement.
 
Je ne parviens pas à traduire en mots cette notion du vocabulaire, des phénomènes et des réalités qui ne sont pas les mêmes pour les dominées que pour les dominants..Et des femmes qui nient des phénomènes sexistes pour d'autres raisons que le font les hommes. Rien que pour se sentir en sécurité. Le procédé qui consiste à nier l'existence d'une menace peut expliquer pour beaucoup leurs positions anti féministes. Pouf, le problème disparaît, on ne risque pas de le subir puisqu'il n'existe pas. Et je le comprends bien. Quand on ne peut pas fuir une réalité, qu'elle est présente partout et surtout dans la sphère privée (et c'est une des spécificité du sexisme) et peut advenir des personnes de confiance, les plus proches, ceux qu'on aime, je me demande comment se tirer de ça. A part d'être dans l'hypervigilance, la révolte permanente et souvent le déni parce que ça rend fou. Ou de se rallier à la vision dominante, dans l'espoir (vain) d'être alors protégée pour récompense de notre loyauté, ou plutôt d'être un peu épargnée en retour de notre soumission. Ou alors dans l'espoir le plus fou, d'être assimilée au groupe dominant en adoptant leurs positions...
 
En anglais c'est patriarchal bargain, mais je ne connais pas l'equivalent en francais.
 
de ce qui pourrait se rapprocher en français, je vois l'intégration du patriarcat, ou à la limite le compromis patriarcal
 
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