tom
Élève des carottes
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Jeu de mots, j'essaye d'avoir une vision claire à propos du fait de "progresser sans régresser", mais je m'aperçois que la notion de progrès doit être une des plus compliquées à définir, souvent employé à des fins peu glorieuses : que se cache-t-il sous le "progrès technologique", le "progrès de la civilisation", etc...
On nous traite de préhistoriques lorsqu'on remet le progrès en cause. Mais le "progrès du confort", le "progrès humain", le "progrès du vivant" ou le "progrès du partage", j'ai jamais entendu parler c'est bizarre... Le développement des hommes et de leurs technologie est-il pour vous compatible avec le progrès humain ? L'être humain est-il par nature fabriqué pour en foutre le moins possible lui-même tout en en foutant le plus possible sur la gueule des autres, et en s'en foutant au passage le plus possible dans les poches, ou bien est-il fabriqué pour faire des efforts, pour se déplacer, pour discuter, pour aimer et apprécier le morceau d'Eveil qui lui est accordé ?
J'irai encore plus loin : on est dans le siècle de la perte du vivant, dans le siècle du béton, dans le siècle des inégalités ; la seule source d'espoir que je conserve c'est quand je regarde le ciel, les étoiles. Je me demande comment la Terre, là où elle est, pourrait aller mieux : comment extraire la Nature de ces immenses cercueils de briques et de verres que je contribue moi aussi à construire ? Si l'Homme disparaît, combien de milliers d'années avant que les éléments n'érodent ces carcasses et ces colosses orgueilleux ? Combien de millions d'années avant que le renouvellement géologique ne fasse rejaillir de la terre neuve ? Combien de milliards d'années avant que le Soleil ne fasse fondre ces temps gris que nous avons la malchance de connaître (non je ne suis pas déprimé, mais j'aurais honte si des E.T. venaient nous voir maintenant, honte de l'Etat de la planète et de la pensée humaine) ? Il n'y a que lorsque je regarde les étoiles que je me dis : là-haut c'est encore pur, c'est encore vivable. Et donc, pour en revenir à ma question : l'Homme se croît immortel et veut coloniser le système solaire tout entier : est-il bon de le laisser faire ? N'est-il pas préférable qu'une seule planète soit détruite ? OK je suis en pleine science-fiction, mais à moins d'une hausse substantielle du niveau de conscience des hommes, je ne serai pas partisan de nous laisser disséminer. Et pas une hausse intellectuelle qui aggraverait nos fiertés et nos frustrations, hein, une hausse de nos consciences.
Aujourd'hui je ne crois pas que le progrès soit un développement des techniques. Bien sûr les outils modernes sont appréciables (les médecines, la voiture, la radio, internet, le GSM ou le GPS par exemple), mais qu'est-ce qu'on les utilise mal ! Je crois que le progrès le plus urgent aujourd'hui est celui de l'humilité et de la compassion.
Promis j'ai pas de copie à rendre, vous pouvez prendre votre temps pour répondre.
On nous traite de préhistoriques lorsqu'on remet le progrès en cause. Mais le "progrès du confort", le "progrès humain", le "progrès du vivant" ou le "progrès du partage", j'ai jamais entendu parler c'est bizarre... Le développement des hommes et de leurs technologie est-il pour vous compatible avec le progrès humain ? L'être humain est-il par nature fabriqué pour en foutre le moins possible lui-même tout en en foutant le plus possible sur la gueule des autres, et en s'en foutant au passage le plus possible dans les poches, ou bien est-il fabriqué pour faire des efforts, pour se déplacer, pour discuter, pour aimer et apprécier le morceau d'Eveil qui lui est accordé ?
J'irai encore plus loin : on est dans le siècle de la perte du vivant, dans le siècle du béton, dans le siècle des inégalités ; la seule source d'espoir que je conserve c'est quand je regarde le ciel, les étoiles. Je me demande comment la Terre, là où elle est, pourrait aller mieux : comment extraire la Nature de ces immenses cercueils de briques et de verres que je contribue moi aussi à construire ? Si l'Homme disparaît, combien de milliers d'années avant que les éléments n'érodent ces carcasses et ces colosses orgueilleux ? Combien de millions d'années avant que le renouvellement géologique ne fasse rejaillir de la terre neuve ? Combien de milliards d'années avant que le Soleil ne fasse fondre ces temps gris que nous avons la malchance de connaître (non je ne suis pas déprimé, mais j'aurais honte si des E.T. venaient nous voir maintenant, honte de l'Etat de la planète et de la pensée humaine) ? Il n'y a que lorsque je regarde les étoiles que je me dis : là-haut c'est encore pur, c'est encore vivable. Et donc, pour en revenir à ma question : l'Homme se croît immortel et veut coloniser le système solaire tout entier : est-il bon de le laisser faire ? N'est-il pas préférable qu'une seule planète soit détruite ? OK je suis en pleine science-fiction, mais à moins d'une hausse substantielle du niveau de conscience des hommes, je ne serai pas partisan de nous laisser disséminer. Et pas une hausse intellectuelle qui aggraverait nos fiertés et nos frustrations, hein, une hausse de nos consciences.
Aujourd'hui je ne crois pas que le progrès soit un développement des techniques. Bien sûr les outils modernes sont appréciables (les médecines, la voiture, la radio, internet, le GSM ou le GPS par exemple), mais qu'est-ce qu'on les utilise mal ! Je crois que le progrès le plus urgent aujourd'hui est celui de l'humilité et de la compassion.
Promis j'ai pas de copie à rendre, vous pouvez prendre votre temps pour répondre.