Ludo
Broute de l'herbe
http://www.zegreenweb.com/sinformer/sea-shepherd-2-%E2%80%93-japon-0,50607
"L’opération No Compromise a été un succès historique pour Sea Shepherd. Un an plus tard, il s’avère que Divine Wind est aussi un grand cru pour l’association de protection de l’environnement.
Victoire ! Engagées depuis de longues années dans la lutte pour la sauvegarde des baleines, chassées par l’Islande, la Norvège et le Japon au mépris du moratoire commercial instauré par l’affligeante CBI (Commission baleinière internationale) en 1986, les troupes de Paul Watson ont exulté vendredi après que le gouvernement nippon ait annoncé le retour au bercail de ses bateaux. Un retrait des eaux antarctiques dans les délais prévus, sauf que les captures ont cette année encore été très inférieures aux objectifs. Il s’agit donc d’une nouvelle campagne décevante pour Tokyo qui, malgré le tremblement de terre, le tsunami et l’accident de Fukushima, tenait à perpétuer la (sinistre) tradition et tant qu’à faire à mettre Sea Shepherd hors d’état de contrecarrer ses plans.
Les desseins gouvernementaux ayant été en partie financés via des sommes prélevées sur le fonds d’aide à la reconstruction, d’aucuns diront que cette happy end n’est que justice. Partis du Japon en décembre, les baleiniers n’ont en tout cas pu pêcher « que » deux cent soixante-six baleines de Minke, un Rorqual et aucune baleine à bosse au lieu des neuf cent trente-cinq spécimens escomptés, a indiqué l’Agence des pêches japonaise, qui a imputé cet écart important aux « conditions climatiques » ainsi qu’à « des actes de sabotage » perpétrés par les militants de Sea Shepherd.
L’association, qui pour la première fois cette année a pu compter sur le soutien précieux de drones financés par de généreux donateurs mais a tout de même perdu son trimaran Brigitte Bardot en cours de route, a poursuivi sans relâche son travail de sape habituel, lançant notamment des bombes puantes et bloquant les hélices à l’aide de filins, relatent nos confrères de l’AFP. « Ça a été une campagne couronnée de succès. Pas aussi bien que l’an dernier, mais bien mieux que toutes les années passées », a commenté M. Watson, qui s’est également réjoui que « des centaines de baleines nagent libres dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral ».
On peut maintenant se demander si les pouvoirs publics japonais remettront le couvert l’an prochain, alors qu’ils avaient débloqué trente et un millions neuf cent mille dollars (environ vingt-quatre millions deux cent cinquante mille euros) pour renforcer la protection contre les assauts de Sea Shepherd. L’Australie a par ailleurs « entamé et va poursuivre une plainte auprès de la Cour internationale de justice », a rappelé Canberra dans un communiqué. Dans ces conditions, le fait est que Tokyo prendrait de gros risques à poursuivre cette pêche qui, malgré ses dires, ne fait plus vraiment partie intégrante de la culture nippone…"
"L’opération No Compromise a été un succès historique pour Sea Shepherd. Un an plus tard, il s’avère que Divine Wind est aussi un grand cru pour l’association de protection de l’environnement.
Victoire ! Engagées depuis de longues années dans la lutte pour la sauvegarde des baleines, chassées par l’Islande, la Norvège et le Japon au mépris du moratoire commercial instauré par l’affligeante CBI (Commission baleinière internationale) en 1986, les troupes de Paul Watson ont exulté vendredi après que le gouvernement nippon ait annoncé le retour au bercail de ses bateaux. Un retrait des eaux antarctiques dans les délais prévus, sauf que les captures ont cette année encore été très inférieures aux objectifs. Il s’agit donc d’une nouvelle campagne décevante pour Tokyo qui, malgré le tremblement de terre, le tsunami et l’accident de Fukushima, tenait à perpétuer la (sinistre) tradition et tant qu’à faire à mettre Sea Shepherd hors d’état de contrecarrer ses plans.
Les desseins gouvernementaux ayant été en partie financés via des sommes prélevées sur le fonds d’aide à la reconstruction, d’aucuns diront que cette happy end n’est que justice. Partis du Japon en décembre, les baleiniers n’ont en tout cas pu pêcher « que » deux cent soixante-six baleines de Minke, un Rorqual et aucune baleine à bosse au lieu des neuf cent trente-cinq spécimens escomptés, a indiqué l’Agence des pêches japonaise, qui a imputé cet écart important aux « conditions climatiques » ainsi qu’à « des actes de sabotage » perpétrés par les militants de Sea Shepherd.
L’association, qui pour la première fois cette année a pu compter sur le soutien précieux de drones financés par de généreux donateurs mais a tout de même perdu son trimaran Brigitte Bardot en cours de route, a poursuivi sans relâche son travail de sape habituel, lançant notamment des bombes puantes et bloquant les hélices à l’aide de filins, relatent nos confrères de l’AFP. « Ça a été une campagne couronnée de succès. Pas aussi bien que l’an dernier, mais bien mieux que toutes les années passées », a commenté M. Watson, qui s’est également réjoui que « des centaines de baleines nagent libres dans le Sanctuaire Baleinier de l’Océan Austral ».
On peut maintenant se demander si les pouvoirs publics japonais remettront le couvert l’an prochain, alors qu’ils avaient débloqué trente et un millions neuf cent mille dollars (environ vingt-quatre millions deux cent cinquante mille euros) pour renforcer la protection contre les assauts de Sea Shepherd. L’Australie a par ailleurs « entamé et va poursuivre une plainte auprès de la Cour internationale de justice », a rappelé Canberra dans un communiqué. Dans ces conditions, le fait est que Tokyo prendrait de gros risques à poursuivre cette pêche qui, malgré ses dires, ne fait plus vraiment partie intégrante de la culture nippone…"
