Speciesism : The Movie

A quand une version sous-titrée ?!
 
Attends il y a aussi des réalisateurs de talent en France, qui cherchent non pas ce que les VG ne passent plus pour des ovnis, mais à ce que les omnis passent pour des ovnis :D
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=X4FcYTjMY0M[/youtube]
 
>:) sympa cette vidéo (et les prénoms du couple), je l'ai partagé sur facebook, j'attends les commentaires (enfin si certains prennent la peine de regarder 2,38minutes, en français sans sous titre en plus...)
 
Cool! Mais je ne vais pas partager : on va encore me dire que chez nous, ça ne se passe pas comme ça.
 
Comme je le disais dans ma présentation, ce film a été l'un des éléments déclencheurs de mon passage au véganisme.

De quoi s'agit-il ?

C'est un documetaire qui a pour personnage principal Mark Devries, le réalisateur. Celui-ci fait une pause dans ses études car il est interpellé par la question du véganisme et de l'éthique animale. Il veut l'étudier plus profondément, et part donc à la rencontre, caméra sous le bras, de tout un tas d'acteurs de ce mouvement.

L'évolution du film est très intéressante, car
on le voit passer par différents états d'esprit assez classiques je pense, des images d'animaux dans des abattoirs, donc prise de conscience que c'est atroce, la rencontre d'association, donc prise de conscience qu'on peut faire quelque chose contre, la rencontre de philosophes, donc prise de conscience que la question va bien au-delà, jusqu'au spécisme.

À qui est-il destiné ?


- Les véganes convaincus et hyper informés : pas vraiment, ça ne vous apprendra rien de plus.
- Les véganes convaincus mais moins informés : oui, ça ne vous apprendra pas énormément sur les conditions d'élevage, en revanche, c'est extrêmement riche pour savoir que répondre à des arguments spécistes (avec notamment des scènes d'anthologie de micro-trottoires).
- Les vég* en manque de motivation : oui, car le cheminement intellectuel est hyper bien construit.
- Les omnis qui ne connaissent rien au véganisme : oui, car ça apprend plein de trucs et ça peut être le début d'une prise de conscience.
- Les omnis qui connaissent les arguments du véganisme et s'en foutent : oui, parce que le film est parfois plein d'humour, tournant un peu en ridicule certains omnis bien sûrs d'eux !

Vous l'avez compris, j'ai adoré ce film. Il y a quand même des passages où on se sent vraiment pas très bien, mais c'est un peu normal.

Pour ma part, je vais en commander plusieurs DVD pour offrir à Noël à des amis dont je sens qu'ils ne sont pas loin de franchir le pas : http://speciesismthemovie.com/order/
 
Je voudrais voir ce film, ou puis je le trouver en français ou sous titré?
 
Il vient à peine de sortir aux USA, donc je doute que tu puisses déjà le trouver en français ou sous-titré, malheureusement
 
Ok j'attendrais ! En tous cas j'ai hâte de le voir!
 
CecileMoka":2rd17xym a dit:
Je voudrais voir ce film, ou puis je le trouver en français ou sous titré?
Des dvds sont dispos à la vente sur le site internet du film, mais je ne sais pas si les sous-titres français sont en options. Tu peux leur envoyer un mail via le formulaire pour le leur demander.
 
Petite up, car je viens de voir ce docu.
Que j'ai trouvé plutôt pas mal. La première partie se concentre surtout sur le factory farming, la 2e explique le spécisme et est plutôt bien faite. Bon, à un moment, le type interroge un Nazi, point Godwin dès le début de la 2e partie, c'était un peu stupide et ça n'apportait pas grand chose.
Et l'interview à la fin avec un rabbin sur la comparaison holocauste/factory farming est pas très convaincante, ni dans un sens, ni dans l'autre, le rabbin se contentant de dire "ça se compare pas", et le type essayant de faire dire au rabbin que le factory farming, c'est pire que l'holocauste. Ceci dit, ça apporte un contrepoint au juif interviewé plus tôt et ayant survécu à un camp de concentration et qui fait lui-même la comparaison entre le factory farming et l'holocauste ; donc ça peut faire plaisir aux carnistes d'entendre qq1 dire "nan mais on peut pas comparer", mm si le rabbin parvient pas à dire pourquoi on peut pas comparer.

Bref, dans l'ensemble, j'ai bien aimé ce docu, même s'il est sans doute perfectible, ça présente assez bien ce qu'est le spécisme, j'ai trouvé.

L'inconvénient si ce film est vu par des français non végé, c'est qu'on va avoir tjs les mm objections, du moins sur la première partie du film sur le factory farming : 1/ Mais en france c'est pas pareil, les normes sont mieux, les animaux sont bien traités, la preuve les poules de ma mamie et les vaches dans le champ en face de chez mon papy gambadent joyeusement en plein air 2/ Le bio, c'est la panacée (mm si ya une petite séquence sur le bio).
Après, sur la partie plus définition du spécisme, arguments/contre-arguments, je pense que les critiques seront les mêmes que celles qu'un public américain (ou autre) peut émettre, le spécisme étant partout basé sur les même conneries, donc y a les mm mécanismes de défense, les mêmes réponses, les mêmes réactions à prévoir.

Et sinon, pour les âmes sensibles, y a des images de factory farming (et donc de poulets morts dans des cages), d'abattoir, de boucherie, d'animaux découpés, etc. Même si ça dure jamais trop longtemps, ça revient régulièrement.
 
mm si le rabbin parvient pas à dire pourquoi on peut pas comparer.

Ça me semble pourtant facile, l'holocauste c'est un projet d'extermination des juifs, tziganes, homosexuels, etc. L'élevage industriel c'est un abattage à grande d'échelle et dans lequel la rationalité économique prime sur la considération des êtres vivants, tout comme l'holocauste, mais il n'y a pas de projet d'extermination, au contraire les animaux d'élevage sont plus nombreux que jamais. Donc ça me parait difficile de faire du "cherry picking" juste pour espérer faire un effet coup de poing.
 
Comparer, ça ne veut pas dire qu'on pense que c'est rigoureusement identique, mais plutôt étudier les rapports entre les deux pour pointer les différences et les ressemblances. Donc ta réponse n'explique pas du tout pourquoi on ne pourrait pas comparer, tu fais toi-même une comparaison en fait.

Le comparaison entre l'holocauste des juifs et l'holocauste des animaux est très bien étudiée dans Eternel Treblinka.
 
On peut comparer sur certains points mais les comparaisons entre élevage et holocauste me semblent souvent cavalières, et peu portées sur la reflexion par rapport à l'émotion.

Justement je trouve que l'expression "holocauste des animaux" et très mal choisie pour l'élevage, ça véhicule plein de choses qui sont fausses (notament le côté "extermination" qui est différent de l'abattage de masse).

Et pour en rajouter une couche, en faisant du "cherry picking" sur l'holocauste, on peut dire que le projet vegan est un holocauste pour les animaux d'élevage, car dans certains scénarios les bêtes sont livrées à elles-mêmes sans grand espoir de s'en sortir, et que certaines races ne peuvent plus survivre sans l'intervention humaine (ce qui peut se rapprocher de l'extermination des homosexuels qui sont vus comme dégénérés et incapable de reproduire l'espèce). Bref, je suis pas sûr que ce soit très constructif d'agiter l'holocauste comme ça.
 
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