Ce soir jeudi 30, l'assemblée nationale débat du statut juridique des animaux..
A priori ça ne va pas changer grand chose..
A l'exception de rares cas très médiatisés, quel que soit l'arsenal juridique en vigueur les infractions ne sont pas vraiment poursuivies ni pénalisées.
Pour preuve, un débat d'une grande vacuité sur france inter ce soir dans l'émission le téléphone sonne (lien)
D'un côté on a Laurence Abeille, députée EELV du Val de Marne, et Georges Chapouthier, Neurobiologiste et philosophe, qui rapportent la maltraitance et la souffrance dans les élevages industriels et les abattoirs. C'est bien les petits gars, mais ça ne suffit pas. Car de l'autre côté, on a Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA qui les traite tranquillement comme de grossiers affabulateurs.
Et elle peut se le permettre, parce que les uns comme les autres n'avaient aucun chiffres ou statistiques officiels sur les infractions, peines ou amendes appliquées dans ce secteur. Soit ils ont pas bossé leurs dossiers, soit il n'y a pas de chiffres officiels. A mon avis ce serait plutôt ça, et pas parce qu'il n'y a rien à sanctionner. Mais plutôt parce qu'on regarde ailleurs.
Avec des émissions comme ça, ça peut continuer longtemps. <br /br /> — Le 31 Oct 2014, 09:23, fusion automatique du message précédent — <br /br /> Quelques heures plus tard, je fais suite pour donner le résultat des débats.
C'est Sciences et Avenir qui fait partie des premiers à traiter le sujet ce matin. Le lien vers l'article complet ici.
En résumé :
1) "L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité", rejetant les amendements écologistes pour aller plus loin ou UMP pour restreindre sa portée."
2) Le FNSEA, dont la VP a réalisé une belle opération de com sur le service public hier soir, craignait une remise en cause de la pratique de l'élevage, mais..
"Mais le principal syndicat agricole français voit désormais dans la rédaction du texte un moindre mal, car les animaux ne se voient pas doter d'une nouvelle catégorie, entre celle des hommes et celles des biens, comme l'avait demandé une vingtaine d'intellectuels en 2013."
3) En conclusion, "Certes, les animaux sont sensibles, mais ce sont des biens", a jugé l'UMP Jacques Myard, (qui était) inquiet de "conséquences économiques".
Et qui est certainement rassuré, maintenant.
A priori ça ne va pas changer grand chose..
A l'exception de rares cas très médiatisés, quel que soit l'arsenal juridique en vigueur les infractions ne sont pas vraiment poursuivies ni pénalisées.
Pour preuve, un débat d'une grande vacuité sur france inter ce soir dans l'émission le téléphone sonne (lien)
D'un côté on a Laurence Abeille, députée EELV du Val de Marne, et Georges Chapouthier, Neurobiologiste et philosophe, qui rapportent la maltraitance et la souffrance dans les élevages industriels et les abattoirs. C'est bien les petits gars, mais ça ne suffit pas. Car de l'autre côté, on a Christiane Lambert, vice-présidente de la FNSEA qui les traite tranquillement comme de grossiers affabulateurs.
Et elle peut se le permettre, parce que les uns comme les autres n'avaient aucun chiffres ou statistiques officiels sur les infractions, peines ou amendes appliquées dans ce secteur. Soit ils ont pas bossé leurs dossiers, soit il n'y a pas de chiffres officiels. A mon avis ce serait plutôt ça, et pas parce qu'il n'y a rien à sanctionner. Mais plutôt parce qu'on regarde ailleurs.
Avec des émissions comme ça, ça peut continuer longtemps. <br /br /> — Le 31 Oct 2014, 09:23, fusion automatique du message précédent — <br /br /> Quelques heures plus tard, je fais suite pour donner le résultat des débats.
C'est Sciences et Avenir qui fait partie des premiers à traiter le sujet ce matin. Le lien vers l'article complet ici.
En résumé :
1) "L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité", rejetant les amendements écologistes pour aller plus loin ou UMP pour restreindre sa portée."
2) Le FNSEA, dont la VP a réalisé une belle opération de com sur le service public hier soir, craignait une remise en cause de la pratique de l'élevage, mais..
"Mais le principal syndicat agricole français voit désormais dans la rédaction du texte un moindre mal, car les animaux ne se voient pas doter d'une nouvelle catégorie, entre celle des hommes et celles des biens, comme l'avait demandé une vingtaine d'intellectuels en 2013."
3) En conclusion, "Certes, les animaux sont sensibles, mais ce sont des biens", a jugé l'UMP Jacques Myard, (qui était) inquiet de "conséquences économiques".
Et qui est certainement rassuré, maintenant.