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Apollinaire":3mv25tzv a dit:[big]Le poulpe[/big]
Jetant son encre vers les cieux,
Suçant le sang de ce qu'il aime
Et le trouvant délicieux,
Ce monstre inhumain, c'est moi-même.
[big]Animal raisonnable ?[/big]
L'homme a depuis bien longtemps,
Oublié son origine : la nature,
Il n'en est pas moins animal pour autant,
Bien qu'il semble le nier à l'usure.
Plutôt que d'essayer de vivre avec ses pairs,
Il s'efforce de vivre d'eux.
Il leur fait toutes sortes de misères,
Et pense qu'il en vit mieux.
L'homme, animal raisonnable,
N'en est pas moins raisonné,
Sa soif de domination est contournable,
Mais par son égoïsme il reste aveuglé.
Pourquoi donc est-il si incrédule,
De croire que ses actions malsaines,
Lui permettront de rester dans sa bulle,
Sans qu'il n'en paye le prix ou à peine.
Se posera-t-il la question un jour,
De savoir si son désir de tout contrôler,
Ne l'entraînera pas pour toujours,
Dans une horreur qu'il ne saura nommer.
De moiPousc":f21qz736 a dit:Le dernier texte est de qui ?
MerciPousc":8egpu2yv a dit:Je m'en doutais, tu nous as déjà bluffé par tes capacités d'écriture.
BRAVO ! http://yelims.free.fr/IPB/Invision-Board-France-160.gif
Je trouve ça très bien écrit (et crois moi, je lis beaucoup)
Ah ben oui avec plaisirPousc":8egpu2yv a dit:Je peux le publier ailleurs (en citant le "nom" de l'auteur bien sûr !) ?
[big]Oh la vache ![/big]
Mon amie la vache,
Semble paisible dans son pré,
Mais vous vous écrierez "Oh la vache",
Quand vous connaîtrez sa destinée.
Elle n'a jamais connu de taureau,
Pourtant chaque année elle met bas,
C'est de la main de son bourreau,
Qu'elle reçoit la semence non sans fracas.
Aussitôt son petit à terre,
Elle se le voit arraché,
D'un autre bourreau il sera l'affaire,
Et jamais sa mère il ne pourra téter.
Il se verra vite enfermé,
Deviendra boeuf dans la souffrance,
De l'abattoir fera le denier,
Où il mourra dans l'indifférence.
Alors quand il se retrouvera dans votre assiette,
Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas,
J'espère que vous vous en trouverez bête,
Et alors ferez le bon choix.
Revenons-en donc à mon amie,
Qui pour le deuil n'aura point le temps,
Que déjà son lait lui sera pris,
Et sera vendu prestement.
Toute sa vie sera ainsi,
Esclave de la machine du profit,
Chaque année son enfant lui sera pris,
Pour que son lait nous soit fourni.
Alors quand ce lait se retrouvera dans votre bol,
Vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas,
Vous comprendrez que c'est du vol,
Et alors j'espère vous ferez le bon choix.
[big]Pauvre Torero[/big]
Pauvre Torero,
Tu ne connaîtras jamais la raison,
Et même lors de ton repos,
Je ne doute pas qu'elle t'abîme, ta cruelle passion.
Pauvre Torero,
Même ton Taureau que tu dis aimer,
N'éprouve pour toi que la haine dont tu fais l'expo,
C'est ton aveuglement qui t'empêche d'être peiné.
Pauvre Torero,
Tu ne sauras jamais ce qu'est l'amour,
Tant que la souffrance sera ton credo.
Comprendras-tu que c'est la vie qui se savoure ?
Pauvre Torero,
Le spectacle que tu donnes,
N'a comme spectateurs que des badauds,
Que la souffrance passionne.
Pauvre Torero,
J'aimerais pouvoir te fournir,
La compassion qu'à ton Taureau,
Tu ne sais pas offrir.
Pauvre Torero,
Tu ne m'inspires que du chagrin,
Et c'est à ton Taureau,
Que je dédie ces quelques quatrains.
Pour le moment, j'ai pas encore eu le temps, mais je ten ferais part par MP.barbux":vgcpye44 a dit:Au fait Pousc dis moi ou tu le mets, ça m'intéresse.
(correction orthographique requise)[big]Foie d'animal[/big]
Pauvre petit canard,
Tu n'as pourtant pas été vilain,
Pour te retrouver dans ce hangar,
Alimentant le plaisir de quelques humains.
Enfermé dans une cage,
Où tu ne peux bouger,
Tu reçois dans ton oesophage,
Plus de grains que tu ne peux avaler.
J'ai grand peine à imaginer,
Ce que tu ressens quand cet entonnoir,
De ta bouche jusqu'à l'estomac enfoncé,
Verse ce grain jusqu'à n'en plus pouvoir.
Tu reçois chaque jour sans un mot,
En l'espace de cinq secondes, un instant,
L'équivalent pour l'estomac de ton bourreau,
De quinze kilos d'aliments.
Ton foie en devient si énorme,
Que tu peines à respirer,
Toutes sortes de maladies se forment,
Par ton foie tant sollicité.
Triste journée que la Noël,
Où l'on fête sans aucune dignité,
Ta destinée si cruelle,
Dans l'indifférence la plus exacerbée.
[big]Brouillon de culture[/big]
Tout a commencé par un bouillon,
Brouillon de vie dans l'océan,
La photosynthèse fait son apparition,
Et permet l'évolution du vivant.
L'atmosphère se transforme,
Les gaz à effet de serre se raréfient,
Alors que l'oxygène s'y forme,
Et deviendra précieux pour la vie.
Les cellules s'assemblent,
S'organisent en petits animaux,
A des insectes ils ressemblent,
Et mangent des petits végétaux.
Les poissons font leur apparition,
Les plantes sortent de l'eau,
Et colonisent la terre jusqu'à l'horizon,
Les animaux les suivant bientôt.
Là tout s'enchaîne très vite,
Animaux et plantes se diversifient,
Devant les prédateurs les proies prennent la fuite,
Et là commencent les conflits.
Et puis il y a quelques instants,
L'homme apparaît sur ce vaste champ de bataille,
Et après quelques essais hésitants,
Voilà qu'il sort son attirail.
Il prend contrôle de tout,
Cultive les plantes, parque les animaux,
Autour de lui il formate tout,
Pour ce confort cher à son ego.
Il réduit la vie en esclavage,
La vie dont il se croit l'aboutissement,
Mais il n'en est que le ravage,
La vie il la détruit en chantant.
Il transforme jusqu'à l'atmosphère,
Ruinant le travail des plantes du passé,
En renvoyant les gaz à effet de serre,
Qu'elles avaient mis si longtemps à modérer.
Il s'amuse avec les gènes,
Se fabrique ses propres espèces,
Ce jeu il le pratique sans gêne,
Sans se préoccuper de ceux qu'il blesse.
Il joue avec les atomes,
S'approprie la matière,
L'univers est un jeu pour mômes,
Dont personne ne fixe les barrières.
L'humanité est un brouillon,
Un brouillon de culture,
C'est le moment de la correction,
Si elle veut mettre au propre son futur.