Salut,
De mon côté, j'ai commencé à m'intéresser à la nature assez jeune, je pense que plus jeune j'étais assez formaté et n'avait pas encore les idées que j'ai actuellement, cependant, je me souviens avoir eu une période végétarien quand j'avais aux alentours de 8 ans, j'avais eu assez peu de soutiens de la part de ma famille, et j'avais fini par laisser tomber au bout de plusieurs mois.
Je me souviens également avoir été fasciné par des animaux de toutes sortes, des grenouilles, des fourmis, des tritons, etc, etc.
J'avais élevé des grenouilles, je partais d'oeufs que je récupérais, je nourrissais ensuite les tétards, et une fois devenus grenouilles, je les relâchais dans mon étang là où je les avais pris (j'ai un petit étang chez moi, je vivais en campagne).
J'ai également élevé des fourmis. Bon, je pense que certaines explications sont nécessaires. On en avait élevé à l'école primaire, mais cela avait été très mal fait, le professeur avait pris une partie d'une fourmillière existante pour l'insérer dans un aquarium en classe... Autant dire que c'est vraiment a ne pas faire.
Mais à l'époque je n'en avais pas trop conscience, et je me suis beaucoup intéressé à les observer, je lisais aussi un roman "les fourmis" de Bernard Werber qui a augmenté mon intérêt. C'était les début de mon abonnement internet, au début des années 2000, et j'ai pu commencer à trouver des informations sur des sites.
J'ai alors débuté mes élevages, avec beaucoup plus de respect, puisque je partais d'une reine seule. Les fourmis essaiment, les reines fécondées retombent sur le sol (on en trouve par milliers l'été quand on sait observer), et cherchent à fonder leur colonie. Je pense que plus de 99.9% périssent dans le processus (souvent avant même d'avoir pu donner naissances à des ouvrières, et parfois un peu après). Je récupérais donc une de ces reines, pour débuter un élevage. Au fil du temps, la reine donnait naissance à des ouvrières, j'ai encore aujourd'hui une colonie dont la reine date de 2003 quelque chose comme ça, il y a maintenant plusieurs milliers d'individus.
Peut être trouverez vous cela choquant, déplacé, spéciste, et je me suis posé en effet la question du bien fondé de mes actes (même si relâcher une colonie dans la nature est impensable, puisqu'il faudrait trouver l'emplacement idéal, qui ne bouleverserait pas l'écosystème actuel tout en garantissant des chances de survie à la colonie, ce qui est impossible, je dois donc dans tous les cas garder ces colonies).
Alors, je pense qu'au regard, du fait que je ne nuis pas à la fourmis, et qu'au contraire je lui offre la chance de réaliser le plein potentiel de son existence (à savoir fonder une colonie), ça me semble acceptable.
Bon je tiens à insister sur le fait, que la probabilité qu'une reine fourmis parvienne à fonder une colonie dans la nature, est extrêmement faible, je doute que des personnes ne s'y étant pas autant intéressé que moi puissent s'en rendre compte, mais en gros quand on croise quelques centaines de reines par un après midi d'été, il est probable qu'aucune de celles-ci ne survivent la journée.
J'essaye également de donner des conditions d'élevages les meilleures possibles.
A l'époque, vers 2004, j'étais vraiment fasciné par les fourmis, je lisais énormément sur internet, et ai appris à reconnaitre bon nombre d'espèces, à les découvrir, à les observer (en captivité ou en nature), et j'ai aussi appris qu'il existait un métier : myrmécologue, le spécialiste des fourmis. Etre rémunéré pour observer des fourmis ? Mais c'est ça que je veux faire !
Sauf que...
En pratique, c'est le cas, mais le myrmécologue travaille bien souvent pour des fabriques d'insecticide. Hum...
Ce a quoi on te rétorque...
"Oui mais la fourmis de feu aux USA (solenopsis invictus), espèce invasive elle cause des ravages dans les installations électriques, fait des piqures terribles, etc"
"Oui, mais ça reste une fourmis, elle est magnifique, je n'ai pas envie de participer à sa destruction, quand même elle serait nuisible selon 'nos' critères... Et elle a été importée aux USA par des embarcations humaines, donc bon".
Après j'ai appris que certains ne bossaient pas pour des fabriques d'insecticides, ... Ah bah génial !!
Sauf que...
C'est mal payé (bon à la limite pas grave), et ça n'empêche pas certaines pratiques que je ne saurais faire (tuer une fourmis pour voir comment fonctionne son cerveau, détruire un nid dans la nature pour voir comment il est construit, etc, etc).
...
Nous voici donc arrivés en 2008. Comme je l'ai dit, ma conscience animale s'est développée au fur et a mesure du temps, notamment sur la globalisation de mon empathie (l'anti-spécisme).
A l'époque je me met à la musculation, et de fil en aiguille, je me retrouve à manger pas mal de viande, et de protéines, je me renseigne pas mal sur la nutrition, et au fil du temps ma diète est celle d'un culturiste standart je dirais, donc je consomme beaucoup de viande.
Le temps passant, j'apprends les conditions d'élevage des poules en batterie, ainsi que l'impact sur la santé des oeufs qu'elles produisent, je ne mange alors plus que des oeufs d'origine biologique.
Je me rends compte que la problématique se retrouve aussi pour la viande, que je remplace par du poisson, et de la viande bio. Mes compléments alimentaires passent également au bio.
Au fil du temps mon empathie augmente, je ne supporte pas que l'on tue des animaux.
Pourtant, tout le monde semble s'y désintéresser, je serais prêt à me battre pour qu'on laisse cette mouche qui ne fait rien de mal en vie.
Cela suscite beaucoup d'incompréhension, et je me sens seul, incompris... Je ne vous parle pas des gens qui tuent des fourmis. Je me demande, avec qui je pourrais bien m'entendre, pourquoi les autres ne pensent pas comme moi, pourquoi je n'ai tout simplement plus envie de leur adresser la parole quand ils tuent un animal, aussi anodin soit il sans raison, et pourquoi ils ne comprennent pas ???
Pourquoi cela semble-t-il si normal de tuer un moucheron sans que personne ne s'en émeuve ?
En même temps, face à cette empathie, il y a également mes propres actes, oui je ne suis pas vegan, pourquoi ? Cela semble pourtant si évident que je devrais l'être...
Il y a, et il reste cette contradiction en moi. Je n'ai fondamentalement rien contre le fait de se nourrir de viande, mais en même temps je serais bien incapable de tuer un animal, et j'aimerais qu'il existe une solution (comme se nourrir d'animaux déjà morts, après avoir vécu une belle vie, etc). Malheureusement, nous savons que ce n'est pas le cas, et je suis donc face à mes propres contradictions.
La raison, est qu'en ayant suivi les conseils que je trouvais sur la diète, j'en suis venu à chercher à avoir la diète la plus "healthy" possible, et que malheureusement, en nutrition il y a assez peu de consensus, surtout en ce qui concerne la nourriture carnée, j'ai lu nombre d'auteurs qui préconisent de garder de la nourriture carnée. J'ai également peur de perdre de la masse musculaire, après 8ans d'entrainement, j'avoue que j'y pense, même si, c'est secondaire, le bien être animal se doit d'être prioritaire, juste après ma santé cela dit (je ne souhaite pas devenir un martyre de la cause animale ahah).
Aussi, je ne sais guère comment m'y prendre, et j'espère trouver quelques solutions en m'inscrivant ici .
Nous voilà donc en 2015, je rencontre lors d'un de mes cours à la fac, une auteur du site cahiers antispéciste, elle ne nous parle pas de son combat pour la cause animale (non non, on a des cours orientés sur la monnaie, et le fonctionnement des banques), mais en révisant avant les partiels, je tombe sur ces cahiers antispécistes.
S'en suit de longues conversations, et je m’aperçois que je ne suis pas seul .
Je me rappelle également d'être arrivé en retard en cours alors que je débutais le métier de prof, pour sauver des grenouilles qui traversaient la route. Heureusement j'étais seul sur cette route de campagne, j'ai parfois imaginé l'incompréhension qu'aurait pu engendrer ce type de comportement, et l'impossibilité que j'avais de l'expliquer à quelqu'un qui n'a pas cette sensibilité.
J'essaye, à nouveau de mettre en adéquations mes idées, et retourne au végétarisme.
Seulement, je m'y prends mal, je remplace simplement le poisson par de la prot en poudre... Oui mais la prot' en poudre, c'est de la protéine de lait, issue d'une vache... Hum... non seulement pas top pour la santé, mais pas très malin.
Je reste cependant sur cette diète quelques mois, et j'ai quelques soucis de santé (je n'en ai pas trouvé la cause, mais ce n'était probablement pas lié), dans le doute, je retourne à mon ancienne alimentation. Nous sommes en cours d'année scolaire, mon programme est très chargé, et je n'ai guère le temps de penser à mon alimentation.
Me voici donc en vacances aujourd'hui, avec l'envie de changer ma diète, mais pas n'importe comment, le véganisme me tente beaucoup, mais je veux vraiment avoir des informations honnêtes, fiables, et si possible faisant consensus (non je déconne c'est de la nutrition ). Mais voilà j'aimerais bien, y arriver, je vais vous présenter ma diète actuelle ci-après :
Matin :
100gr de sarasin cuit pour faire une galette (je ne met plus d'oeufs, c'est pas super bon, mais ça passe ).
30gr prot lait en poudre chocolat + 30gr noisettes en poudre + 20gr cacao pour faire une pâte à tartiner
1 verre de peptan (peptides de collagène) pour les tendons + glucosamine (articulations)
2 oméga 3
Midi + soir (je fais les deux repas en même temps et je partage) :
Au choix :
-160gr riz+ légumes + 200gr poisson + huile d'olive
-130 gr riz + 250gr patates douces + légumes + 200gr poisson + huile d'olive
-160gr lentilles + légumes + 1 steack de soja
16h :
30gr prot lait en poudre +30gr amandes+50gr sarasin.
Bon dans un premier temps, j'aimerais simplement ne plus manger de poisson, cela étant je ne veux pas forcément manger des lentilles tous les jours, j'aimerais pouvoir varier, et éviter de trop consommer de soja à priori aussi.
Mais bref, j'en reparlerai plus tard, là c'est ma présentation, je ferai ça dans un autre sujet.
Enfin,
je souhaitais terminer, par l'élevage des 200 000poules dans des conditions affreuses.
C'est tellement horrible, et j'ai encore l'impression de me sentir seul, j'ai beaucoup pleuré en voyant les images sur mon écran, j'ai mal dormi plusieurs jours, j'y ai pensé régulièrement, j'ai prié pour elle, et pleuré encore, devant notre impuissance à tous.
Et ? et rien ! Non même pas un #Jesuisunepoule, une photo de poule en profil facebook, non ?Une marche en soutiens aux poules ? Un soutient psychologique dans les écoles ? Que dalle !!! 0 réaction.
Merde, si c'est pas à Paris un truc qui touche des humains, ça n'intéresse donc personne ?!!
On parle de la mort de 200 000 poules quand même !
Encore une fois je me sens tellement seul, je n'ai rien ressenti quand il y a eu les attentats à Paris, non je vous jure, rien, que dalle, ce n'est pas quelque chose qui me fait peur, j'ai trouvé ça triste, mais je suis passé à autre chose, j'ai vu des personnes se soutenir mutuellement, et je ne comprenais pas, et maintenant je me retrouve dans la situation inverse... Sauf que je suis tout seul...
Bref, désolé pour le pavé
Bon soyez pas trop sévère ahah j'essaye de m'améliorer, et j'ai changé un peu les habitudes de mes proches (j'ai demandé à ma belle mère de ne pas faire de foie gras aux fêtes de fin d'années , convaincu ma belle soeur de ne prendre que des oeufs bio, et ma copine est devenue plus ou moins végétarienne ie elle ne mange plus de produits animaux, sauf cas exceptionnels type invitations, et est bénévole dans un refuge animal).
J'ai également été bénévole un temps dans un refuge pour chats, mais comme j'y suis allergique, j'ai du arrêter.
J'ai aussi un chat (que je supporte assez bien, poils courts aidants probablement), j'essaye de lui rendre la vie la plus agréable possible .
De mon côté, j'ai commencé à m'intéresser à la nature assez jeune, je pense que plus jeune j'étais assez formaté et n'avait pas encore les idées que j'ai actuellement, cependant, je me souviens avoir eu une période végétarien quand j'avais aux alentours de 8 ans, j'avais eu assez peu de soutiens de la part de ma famille, et j'avais fini par laisser tomber au bout de plusieurs mois.
Je me souviens également avoir été fasciné par des animaux de toutes sortes, des grenouilles, des fourmis, des tritons, etc, etc.
J'avais élevé des grenouilles, je partais d'oeufs que je récupérais, je nourrissais ensuite les tétards, et une fois devenus grenouilles, je les relâchais dans mon étang là où je les avais pris (j'ai un petit étang chez moi, je vivais en campagne).
J'ai également élevé des fourmis. Bon, je pense que certaines explications sont nécessaires. On en avait élevé à l'école primaire, mais cela avait été très mal fait, le professeur avait pris une partie d'une fourmillière existante pour l'insérer dans un aquarium en classe... Autant dire que c'est vraiment a ne pas faire.
Mais à l'époque je n'en avais pas trop conscience, et je me suis beaucoup intéressé à les observer, je lisais aussi un roman "les fourmis" de Bernard Werber qui a augmenté mon intérêt. C'était les début de mon abonnement internet, au début des années 2000, et j'ai pu commencer à trouver des informations sur des sites.
J'ai alors débuté mes élevages, avec beaucoup plus de respect, puisque je partais d'une reine seule. Les fourmis essaiment, les reines fécondées retombent sur le sol (on en trouve par milliers l'été quand on sait observer), et cherchent à fonder leur colonie. Je pense que plus de 99.9% périssent dans le processus (souvent avant même d'avoir pu donner naissances à des ouvrières, et parfois un peu après). Je récupérais donc une de ces reines, pour débuter un élevage. Au fil du temps, la reine donnait naissance à des ouvrières, j'ai encore aujourd'hui une colonie dont la reine date de 2003 quelque chose comme ça, il y a maintenant plusieurs milliers d'individus.
Peut être trouverez vous cela choquant, déplacé, spéciste, et je me suis posé en effet la question du bien fondé de mes actes (même si relâcher une colonie dans la nature est impensable, puisqu'il faudrait trouver l'emplacement idéal, qui ne bouleverserait pas l'écosystème actuel tout en garantissant des chances de survie à la colonie, ce qui est impossible, je dois donc dans tous les cas garder ces colonies).
Alors, je pense qu'au regard, du fait que je ne nuis pas à la fourmis, et qu'au contraire je lui offre la chance de réaliser le plein potentiel de son existence (à savoir fonder une colonie), ça me semble acceptable.
Bon je tiens à insister sur le fait, que la probabilité qu'une reine fourmis parvienne à fonder une colonie dans la nature, est extrêmement faible, je doute que des personnes ne s'y étant pas autant intéressé que moi puissent s'en rendre compte, mais en gros quand on croise quelques centaines de reines par un après midi d'été, il est probable qu'aucune de celles-ci ne survivent la journée.
J'essaye également de donner des conditions d'élevages les meilleures possibles.
A l'époque, vers 2004, j'étais vraiment fasciné par les fourmis, je lisais énormément sur internet, et ai appris à reconnaitre bon nombre d'espèces, à les découvrir, à les observer (en captivité ou en nature), et j'ai aussi appris qu'il existait un métier : myrmécologue, le spécialiste des fourmis. Etre rémunéré pour observer des fourmis ? Mais c'est ça que je veux faire !
Sauf que...
En pratique, c'est le cas, mais le myrmécologue travaille bien souvent pour des fabriques d'insecticide. Hum...
Ce a quoi on te rétorque...
"Oui mais la fourmis de feu aux USA (solenopsis invictus), espèce invasive elle cause des ravages dans les installations électriques, fait des piqures terribles, etc"
"Oui, mais ça reste une fourmis, elle est magnifique, je n'ai pas envie de participer à sa destruction, quand même elle serait nuisible selon 'nos' critères... Et elle a été importée aux USA par des embarcations humaines, donc bon".
Après j'ai appris que certains ne bossaient pas pour des fabriques d'insecticides, ... Ah bah génial !!
Sauf que...
C'est mal payé (bon à la limite pas grave), et ça n'empêche pas certaines pratiques que je ne saurais faire (tuer une fourmis pour voir comment fonctionne son cerveau, détruire un nid dans la nature pour voir comment il est construit, etc, etc).
...
Nous voici donc arrivés en 2008. Comme je l'ai dit, ma conscience animale s'est développée au fur et a mesure du temps, notamment sur la globalisation de mon empathie (l'anti-spécisme).
A l'époque je me met à la musculation, et de fil en aiguille, je me retrouve à manger pas mal de viande, et de protéines, je me renseigne pas mal sur la nutrition, et au fil du temps ma diète est celle d'un culturiste standart je dirais, donc je consomme beaucoup de viande.
Le temps passant, j'apprends les conditions d'élevage des poules en batterie, ainsi que l'impact sur la santé des oeufs qu'elles produisent, je ne mange alors plus que des oeufs d'origine biologique.
Je me rends compte que la problématique se retrouve aussi pour la viande, que je remplace par du poisson, et de la viande bio. Mes compléments alimentaires passent également au bio.
Au fil du temps mon empathie augmente, je ne supporte pas que l'on tue des animaux.
Pourtant, tout le monde semble s'y désintéresser, je serais prêt à me battre pour qu'on laisse cette mouche qui ne fait rien de mal en vie.
Cela suscite beaucoup d'incompréhension, et je me sens seul, incompris... Je ne vous parle pas des gens qui tuent des fourmis. Je me demande, avec qui je pourrais bien m'entendre, pourquoi les autres ne pensent pas comme moi, pourquoi je n'ai tout simplement plus envie de leur adresser la parole quand ils tuent un animal, aussi anodin soit il sans raison, et pourquoi ils ne comprennent pas ???
Pourquoi cela semble-t-il si normal de tuer un moucheron sans que personne ne s'en émeuve ?
En même temps, face à cette empathie, il y a également mes propres actes, oui je ne suis pas vegan, pourquoi ? Cela semble pourtant si évident que je devrais l'être...
Il y a, et il reste cette contradiction en moi. Je n'ai fondamentalement rien contre le fait de se nourrir de viande, mais en même temps je serais bien incapable de tuer un animal, et j'aimerais qu'il existe une solution (comme se nourrir d'animaux déjà morts, après avoir vécu une belle vie, etc). Malheureusement, nous savons que ce n'est pas le cas, et je suis donc face à mes propres contradictions.
La raison, est qu'en ayant suivi les conseils que je trouvais sur la diète, j'en suis venu à chercher à avoir la diète la plus "healthy" possible, et que malheureusement, en nutrition il y a assez peu de consensus, surtout en ce qui concerne la nourriture carnée, j'ai lu nombre d'auteurs qui préconisent de garder de la nourriture carnée. J'ai également peur de perdre de la masse musculaire, après 8ans d'entrainement, j'avoue que j'y pense, même si, c'est secondaire, le bien être animal se doit d'être prioritaire, juste après ma santé cela dit (je ne souhaite pas devenir un martyre de la cause animale ahah).
Aussi, je ne sais guère comment m'y prendre, et j'espère trouver quelques solutions en m'inscrivant ici .
Nous voilà donc en 2015, je rencontre lors d'un de mes cours à la fac, une auteur du site cahiers antispéciste, elle ne nous parle pas de son combat pour la cause animale (non non, on a des cours orientés sur la monnaie, et le fonctionnement des banques), mais en révisant avant les partiels, je tombe sur ces cahiers antispécistes.
S'en suit de longues conversations, et je m’aperçois que je ne suis pas seul .
Je me rappelle également d'être arrivé en retard en cours alors que je débutais le métier de prof, pour sauver des grenouilles qui traversaient la route. Heureusement j'étais seul sur cette route de campagne, j'ai parfois imaginé l'incompréhension qu'aurait pu engendrer ce type de comportement, et l'impossibilité que j'avais de l'expliquer à quelqu'un qui n'a pas cette sensibilité.
J'essaye, à nouveau de mettre en adéquations mes idées, et retourne au végétarisme.
Seulement, je m'y prends mal, je remplace simplement le poisson par de la prot en poudre... Oui mais la prot' en poudre, c'est de la protéine de lait, issue d'une vache... Hum... non seulement pas top pour la santé, mais pas très malin.
Je reste cependant sur cette diète quelques mois, et j'ai quelques soucis de santé (je n'en ai pas trouvé la cause, mais ce n'était probablement pas lié), dans le doute, je retourne à mon ancienne alimentation. Nous sommes en cours d'année scolaire, mon programme est très chargé, et je n'ai guère le temps de penser à mon alimentation.
Me voici donc en vacances aujourd'hui, avec l'envie de changer ma diète, mais pas n'importe comment, le véganisme me tente beaucoup, mais je veux vraiment avoir des informations honnêtes, fiables, et si possible faisant consensus (non je déconne c'est de la nutrition ). Mais voilà j'aimerais bien, y arriver, je vais vous présenter ma diète actuelle ci-après :
Matin :
100gr de sarasin cuit pour faire une galette (je ne met plus d'oeufs, c'est pas super bon, mais ça passe ).
30gr prot lait en poudre chocolat + 30gr noisettes en poudre + 20gr cacao pour faire une pâte à tartiner
1 verre de peptan (peptides de collagène) pour les tendons + glucosamine (articulations)
2 oméga 3
Midi + soir (je fais les deux repas en même temps et je partage) :
Au choix :
-160gr riz+ légumes + 200gr poisson + huile d'olive
-130 gr riz + 250gr patates douces + légumes + 200gr poisson + huile d'olive
-160gr lentilles + légumes + 1 steack de soja
16h :
30gr prot lait en poudre +30gr amandes+50gr sarasin.
Bon dans un premier temps, j'aimerais simplement ne plus manger de poisson, cela étant je ne veux pas forcément manger des lentilles tous les jours, j'aimerais pouvoir varier, et éviter de trop consommer de soja à priori aussi.
Mais bref, j'en reparlerai plus tard, là c'est ma présentation, je ferai ça dans un autre sujet.
Enfin,
je souhaitais terminer, par l'élevage des 200 000poules dans des conditions affreuses.
C'est tellement horrible, et j'ai encore l'impression de me sentir seul, j'ai beaucoup pleuré en voyant les images sur mon écran, j'ai mal dormi plusieurs jours, j'y ai pensé régulièrement, j'ai prié pour elle, et pleuré encore, devant notre impuissance à tous.
Et ? et rien ! Non même pas un #Jesuisunepoule, une photo de poule en profil facebook, non ?Une marche en soutiens aux poules ? Un soutient psychologique dans les écoles ? Que dalle !!! 0 réaction.
Merde, si c'est pas à Paris un truc qui touche des humains, ça n'intéresse donc personne ?!!
On parle de la mort de 200 000 poules quand même !
Encore une fois je me sens tellement seul, je n'ai rien ressenti quand il y a eu les attentats à Paris, non je vous jure, rien, que dalle, ce n'est pas quelque chose qui me fait peur, j'ai trouvé ça triste, mais je suis passé à autre chose, j'ai vu des personnes se soutenir mutuellement, et je ne comprenais pas, et maintenant je me retrouve dans la situation inverse... Sauf que je suis tout seul...
Bref, désolé pour le pavé
Bon soyez pas trop sévère ahah j'essaye de m'améliorer, et j'ai changé un peu les habitudes de mes proches (j'ai demandé à ma belle mère de ne pas faire de foie gras aux fêtes de fin d'années , convaincu ma belle soeur de ne prendre que des oeufs bio, et ma copine est devenue plus ou moins végétarienne ie elle ne mange plus de produits animaux, sauf cas exceptionnels type invitations, et est bénévole dans un refuge animal).
J'ai également été bénévole un temps dans un refuge pour chats, mais comme j'y suis allergique, j'ai du arrêter.
J'ai aussi un chat (que je supporte assez bien, poils courts aidants probablement), j'essaye de lui rendre la vie la plus agréable possible .