Veau de l’Aveyron au supermarché : une démarche réussie

Jezebel

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Un peu partout dans le monde
« C’est une démarche unique, et exemplaire, affirme Thierry Lirot, chef de groupe chez Auchan, responsable des achats en produits carnés. Elle l’est, car elle repose sur le dialogue permanent et la confiance ».

Un dialogue à trois voix, en l’occurrence, qui permet, depuis dix-sept ans maintenant, au distributeur de proposer dans toute la France des produits d’une qualité exceptionnelle, aux éleveurs de veau sous la mère Ségala, Label Rouge et IGP, de trouver des débouchés pour leur production, et à l’industriel Bigard, responsable de l’abattage et de la découpe en gros, de poursuivre son activité d’intermédiaire essentiel dans l’ensemble du processus.

Qualité des produits
Romain Bastide, jeune éleveur à Rieupeyroux depuis quatre ans, et à son compte depuis un an, partage bien cette opinion. « Ensemble, nous travaillons à l’amélioration constante de nos produits, ce qui demeure notre priorité. Pour cela, nous sommes très impliqués dans la relation avec le consommateur. Cela représente environ 350 journées par an d’animations dans les grandes surfaces, dans toute la France. A chaque fois, nous en établissons un bilan, puis un bilan annuel pour l’ensemble, et c’est à partir de cette écoute des clients que nous cherchons à nous adapter au plus près de leurs attentes, qu’il s’agisse de type de produits, de conditionnement etc… »

Vraie réussite
Thierry Lirot et Romain Bastide sur le stand de la SA4R, au Salon de l'agriculture©Min.agri.fr Les chiffres sont éloquents : 400 éleveurs aveyronnais contribuent à la démarche SA4R (pour "Responsabilité, Rigueur, Régularité, Réussir") et quelque 11 000 têtes de bétail ont été fournies en 2010, soit 5% de plus que l’année précédente. Une réussite qui permet dans ce département une installation de jeunes pour trois départs. Qui permet également aux éleveurs de diversifier leur activité et d’envisager des activités complémentaires : équipement des exploitations en panneaux photovoltaïques, développement de gîtes et de chambres d’hôtes… « Il y certes un cahier des charges, conclut Thierry Lirot. Mais la confiance entre les hommes ne se décrète pas. Elle vient naturellement, ou non ». Est-il nécessaire de préciser qu’en ce qui concerne leur partenariat, la réponse est « oui » ?
Sources: http://alimentation.gouv.fr/veau-de-l-aveyron

La confiance du "produit" a t'elle été prise en compte...?
 
ah ma pauvre, si tu voyais les intitulés de nos exercices de génétique des population... tu ferais un malaise... perso, j'étais sur le cul
 
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