Vivez vous le véganisme comme une privation?

martinho

Jeune bulbe
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Bonjour à tous, je souhaiterais vous demander quelles sont vos motivations pour votre véganisme. perso, j'ai pris conscience que je le vivais comme une privation vu que j'aime bcp la viande, le poisson, la mozza, les oeufs. je le fais par respect pour les animaux et leur maltraitance. et vous, c'est par dégoût de la viande ou alors est ce que c'est comme moi pour les animaux? certains sont ils dans le meme cas que moi et le vivent comme une privation? merci d'avance pour vos réponses.
 
je le suis resté, c'est juste les simili carnés que je trouvais trop cher.
 
Perso je n'ai plus gout aux produits animaux donc je vis mon abstinence très positivement .
 
J'adore la côte de boeuf bien saignante (qui fait tant fantasmer l'omni de base facebookien ou commentateur d'articles web, le troll quoi) et le fromage qui pue et pourtant j'en mange pas. Ça me va très bien comme ça. Je ne me sens pas privée de quoi que ce soit.
 
Un peu comme Yapuka, j'aimais la viande et tutti quanti (pas super fan de fromage malgré tout sauf quelques-uns) mais ça ne me manque plus, donc pas de vécu privatif (au début, les similis m'ont bien aidé par contre). J'ai découvert aussi un tas de trucs que je connaissais pas, bref, j'ai remplacé des plaisirs gustatifs par d'autres plaisirs gustatifs.
 
ma belle-famille aime bien les repas de famille avec plein de bouts d'animaux dedans, et certains plats que j'ai mangé avant ma transition, je m'en souviens encore tellement ils avaient bon goût. mais voilà, je préfère privilégier la vie des autres plutôt qu'un plaisir gustatif fugace, donc je me sens pas privée :)
 
Parfois, on pense qu'un plat ou un aliment nous manque, mais c'est juste le souvenir de satisfaction et de plaisir qu'on y associe qui nous manque. J'avais goûté un bout de poulet après quelques années de végétarisme (2 ans peut-être, je ne sais plus) et j'avais trouvé ça pas bon du tout. On oublie le goût, mais l'émotion qu'on associait à ce goût.... c'est ça qui reste (enfin c'est mon interprétation, je ne dis pas que c'est le cas pour tout le monde).
 
Moi non plus je ne le vis pas comme une privation. Je ne vois plus la viande, le lait, les oeufs comme des aliments donc ils ne me font pas envie. Surtout que quand j'ai ouvert les yeux sur le spécisme et l'exploitation, ça m'en a totalement dégoutée.
 
Alors pas du tout, surtout que je manquerais pour rien au monde l'occasion de me faire remarquer. :cool:

Bon blague à part, non pas du tout. A la limite des fois c'est pas pratique et je râle après la société pas vegan-friendly, mais je crois qu'au final on fini plus par rouspéter parce que les choses ne sont pas comme on les voudrait que vraiment ressentir du manque (enfin, c'est mon analyse personnelle, of course).

Je suis assez d'accord avec Fabicha, en fait, je pense que c'est plus de l'ordre du souvenir et de l'affectif que vraiment le gout. Moi qui adorait le fromage, j'en ai regouté un bout qui trainait dans la cuisine de ma mère et purée! c'était juste pas bon.

Donc si ça se trouve toutes ces choses qui te manquent tant, peut être que tu ne les aimerais plus du tout en fait (au pire fait un test si quelqu'un achète ce genre de chose dans ton entourage?).

Sinon, des végétalien-nes par dégouts des produits animaux, je pense pas que ça soit super répendu quand même, même si ça doit exister.
 
Les choses peuvent aussi être plus ambigües (après, je ne suis que vgr, et pas depuis longtemps) : quand je suis allée chez mes parents dernièrement, j'avais grave envie de me servir comme eux, ma mère ayant fait des recettes pas vraiment de tous les jours mais assez courantes dans mon enfance (donc comme le disent Fabicha et Jezebel, le côté affectif doit jouer beaucoup) ; par contre, quand il m'arrive d'avaler une miette de viande ou de poisson en finissant l'assiette de mon fils, si je sens le goût je ne trouve pas ça spécialement bon.
Donc en fait, les odeurs me font sentir une privation mais si je me retrouve à avaler un bout de cadavre, je me rends compte qu'en fait non, je ne perds rien.
 
Personnellement j'étais un grand amateur de viande blanche et de steak de cheval (mouhaha dire que ça choquait les omni à l'époque), et pourtant depuis que je suis passé vgr, j'ai jamais eu envie d'en remanger.

L'odeur de viande grillée me donne parfois encore faim, mais pas faim de cette carcasse qui grille, juste faim tout court.
Donc non, je ne le vit pas comme une privation.
 
Je donne quand même mon avis de petit végétarien.

A 99% du temps, je ne ressens aucune privation.
Le 1% restant se passe lors de repas en société où rien n'est prévu pour moi. Par exemple, en cette période de barbecues, parfois rien n'est prévu pour moi et je me retrouve à bouffer des chips alors que tout le monde se goinfre et je me sens totalement exclu. Heureusement la plupart du temps, lors de ces fameux barbec, l'hôte prévoit quelque chose pour moi.
 
Avis de végétarienne presque végétalienne : j'ai parfois envie de charcuterie (un bon chorizo ! ) ou de poisson pané, le reste ne me manquant pas. Mais il suffit que je pense à l'animal derrière et ça passe immédiatement !
Et il y a beaucoup de similis qui sont bluffants et pas plus cher que leur homologue carné : gran chorizo, seitan, tempeh, quorn, tofu, faux-mage, yaourt au soja...
 
Certains aliments que j'adorais, comme le poulet rôti, me dégoûtent à présent (il a quand même fallu quelques années pour ça) mais il en reste quelques uns dont je peux avoir très envie. Comme le saumon fumé ou la fondue au fromage. Je n'y pense pas souvent et je me dis que m'en priver n'est vraiment pas grand chose comparé à ce que les animaux ont à endurer.

J'aime manger, et cuisiner, alors je me fais largement plaisir avec ce que le monde végétal a à nous offrir.

En dehors de chez moi, il m'arrive d'être frustrée parce que j'ai faim et que la seule chose mangeable est du pain et de la salade (quand par chance la salade n'est pas assaisonnée parce qu'en plus je suis une difficile). Mais comme ce qui est proposé ne me fait pas envie, je ne parlerais pas de privation.

Ceci dit, chez moi, la nourriture a un lien très fort avec l'émotionnel alors quand je subis un gros choc, j'ai envie de faire une crise de boulimie et si je n'ai rien sous la main je regrette le temps où je pouvais acheter n'importe quoi au supermarché. Maintenant je dois cuisiner pour ma crise, ça la diffère, parfois jusqu'au lendemain, c'est difficile à supporter.
 
Comme dit plus haut, certaines odeurs me rappellent de bons souvenirs, et me font un peu envie, mais ensuite je sais que je serais incapable de manger un morceau de grillade par exemple.

C'est plus effectivement en société, quand tout le monde prend une crêpe, que la liste des plats au resto est limité par rapports aux autres, les repas de famille où tu te retrouve avec rien d'extraordinaire dans ton assiette, que le plateau de fromage circule.
Mais c'est plus un problème de la société actuelle qui n'est pas adapté, et non pas une envie de manger un plat dont j'aurais l'impression de me forcer à ne pas manger.

Après je reste quand même vgr à l'extérieur donc oui parfois je fais le choix de manger vgr, mais plus par simplicité que par goût. La dernière fois j'ai pris un plat avec de la mozzarella, j'ai pas vraiment trouvé ça bon.

Donc non je ne le vis pas comme une privation.
En ce moment je diminue ma consommation de sucre, car faut le dire c'était addictif.
C'était dure au début, mais maintenant c'est devenu normal pour moi. Quand je vois un plat au magasin avec du sucre ajouté, j'ai le choix, je n'ai pas de réel obligation et bien je choisi de le reposer en rayon, et ça ne me gêne pas plus que ça, je suis juste un peu déçu que ce soit une préparation que j'aimais beaucoup avant.
 
C'est surtout certains trucs de mon enfance qui me manque, mais je pense que c'est parce qu'il s'agit de choses qu'on avait très rarement et c'était toujours une grande joie pour ma soeur, ma mère et moi quand on pouvait avoir du mont blanc au chocolat, ou du lait concentré Nestlé (on mangeait tout d'un coup en regardant un film, c'était chouette). Alors, parfois en passant dans les rayons, j'en ai grave envie. Mais je suppose que c'est plus l'émotionnel qui parle. (C'est comme les fruits, on en avait rarement et dès que j'en vois, je salive).
Sinon, non je ne ressens pas mon végétarisme comme une privation, pour le moment en tout cas.
 
Y a un truc qui me manque que j'adorais et que je mangeais une fois par an environ (parfois plus rarement), fait par ma maman, c'était la lotte à la sauce américaine. J'ai essayé des recettes avec des similis poissons mais ça ne ressemble pas du tout. On peut pas dire que ce soit une grosse privation parce que c'était tellement rare.
 
J'avoue que parfois quand je vois un plat de viande ou que je sens une odeur ça me donne faim. Pareil pour la vue du fromage. Et si j'en goûtais un tout petit bout? Après tout ils ont peut être raison les omnis. Il faut bien se nourrir.
Ce qui me raisonne dans ces moments là c'est comme tout le monde l'éthique par rapport aux animaux, et quand j'oublie cette éthique ce sont les raisons de santé qui me motivent. Je ne veux pas de cholésterol dans mes artères, de graisse sur mes muscles, d'hormones et de toxines dans mon corps. Voilà ce qui me dégoûte le plus.
Après il est vrai que je me sens privée par rapport à ce qui est gâteaux (lait/oeuf), j'essaie de remplacer. J'arriverai à être vegan! :)
 
Fais gaffe quand même... Il y en a qui se se vus rétrogradés "végétarien" pour moins que ça. Le code vegan est très clair là dessus, la liste des interdits est longue mais il faut la respecter sinon tu risques d'être dans l'oeil de la police vegan.
Tu as tes cotisations à jour ?
 
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