Le point de départ à une nouvelle civilisation qui envisagerait une préservation de toute forme de vie sensible et une place de l'humain en harmonie avec ce monde dépend d'un niveau de conscience qui permet de comprendre le concept de globalité d'un système , et les interactions qui existent en tout , sur Terre et ailleurs . La technologie ne serait qu'un outil au service d'une intelligence orientée vers autre chose que les préoccupations actuelles qui sont celles dénoncées dans tant d'ouvrages de science-fiction !SuperBulle":26l6wf26 a dit:
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Vous arrive-t-il de...
- Auteur de la discussion Picatau
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Clawa
Broute de l'herbe
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Alors au début, moi aussi je pensais comme ça : je maudissais l'humanité entière d'être si déraisonnable, insensible, myope, hédoniste, égoïste, haineuse, etc.
Et puis un jour je me suis pris une belle claque dans la g. Toute l'humanité, vraiment ?
Toute l'humanité, ou bien "juste" les européens blancs qui ont colonisé la planète, exploitant tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, utilisant les autres humains comme des bêtes de somme, commettant génocide sur génocide, imposant des modèles sociaux et économiques complètement inadaptés aux milieux et aux populations ? Ceux qui, à l'heure actuelle, ne représentent qu'une petite portion de la population terrestre, et qui, pourtant, sont devenus l'image même de l'humain standard (un peu partout dans le monde, des femmes ont recours à des produits très dangereux pour se blanchir la peau, parce que c'est le seul modèle de beauté qui existe) ? Avouez-le, quand vous vous êtes dit "l'humanité devrait disparaître", c'était à eux que vous pensiez, pas aux enfants esclaves du Bengladesh, ou à la mamie bolivienne qui vit dans une cabane dans les montagnes. Sans même vous en rendre compte, vous avez exclu ces gens-là, leur histoire, leurs savoirs et savoir-faire, leur sagesse, de l'humanité. Et par pitié, pas de "oui mais si l'humanité disparaissait ils ne souffriraient plus !" Ici on parle de justice.
Ce n'est pas l'humanité qu'il faut maudire. C'est la "blanchitude" (ou whiteness, c'est-à-dire non pas le fait d'avoir la peau blanche, mais de suivre sans questionnement les façons de faire et de penser du groupe dominant, qui est blanc), le néo-colonialisme, la capitalisme. Ne nous mentons pas : un grand nombre d'entre nous ici bénéficions des retombées de ces idéologies (confort matériel, jouir d'une image plutôt positive en société, etc), même si elles ont un prix que nous payons (stress...). Si vous connaissez l'actrice trans Laverne Cox, elle a donné un discours émouvant dans lequel elle disait que nous avions tou-te-s le potentiel d'être à la fois des victimes et des oppresseurs / -euses. Il faut savoir où l'on se tient dans le système ; il faut savoir évaluer ses propres privilèges, ses responsabilités.
Si vous souhaitez la fin de l'humanité, alors vous condamnez moralement des centaines de millions d'innocents. Rappelez-vous que 50% des richesses dans le monde sont détenues par une soixantaines d'individus. Une SOIXANTAINE. Vous ne croyez pas qu'en s'attaquant à ceux-là, à ces parasites de la Terre, aux empires injustes et destructeurs qu'ils ont bâtis, on règlerait déjà bien des choses ? Plutôt que de les mettre eux et leurs victimes dans le même panier... Car ces dernières, sous le joug des profiteurs, deviennent elles-mêmes des bourreaux, mais cette fois parce qu'elles n'ont pas le choix, ou parce que tout est fait pour les convaincre qu'elles n'ont pas le choix. Vous n'obtiendrez jamais la libération animale ou la sauvegarde de la planète si vous ne dédiez pas une énergie au moins également importante (voire plus) à la libération humaine.
Et ce serait dommage de ne pas le faire. Parce que rien ne nous dit que c'est impossible.
Et puis un jour je me suis pris une belle claque dans la g. Toute l'humanité, vraiment ?
Toute l'humanité, ou bien "juste" les européens blancs qui ont colonisé la planète, exploitant tout ce qu'ils trouvaient sur leur passage, utilisant les autres humains comme des bêtes de somme, commettant génocide sur génocide, imposant des modèles sociaux et économiques complètement inadaptés aux milieux et aux populations ? Ceux qui, à l'heure actuelle, ne représentent qu'une petite portion de la population terrestre, et qui, pourtant, sont devenus l'image même de l'humain standard (un peu partout dans le monde, des femmes ont recours à des produits très dangereux pour se blanchir la peau, parce que c'est le seul modèle de beauté qui existe) ? Avouez-le, quand vous vous êtes dit "l'humanité devrait disparaître", c'était à eux que vous pensiez, pas aux enfants esclaves du Bengladesh, ou à la mamie bolivienne qui vit dans une cabane dans les montagnes. Sans même vous en rendre compte, vous avez exclu ces gens-là, leur histoire, leurs savoirs et savoir-faire, leur sagesse, de l'humanité. Et par pitié, pas de "oui mais si l'humanité disparaissait ils ne souffriraient plus !" Ici on parle de justice.
Ce n'est pas l'humanité qu'il faut maudire. C'est la "blanchitude" (ou whiteness, c'est-à-dire non pas le fait d'avoir la peau blanche, mais de suivre sans questionnement les façons de faire et de penser du groupe dominant, qui est blanc), le néo-colonialisme, la capitalisme. Ne nous mentons pas : un grand nombre d'entre nous ici bénéficions des retombées de ces idéologies (confort matériel, jouir d'une image plutôt positive en société, etc), même si elles ont un prix que nous payons (stress...). Si vous connaissez l'actrice trans Laverne Cox, elle a donné un discours émouvant dans lequel elle disait que nous avions tou-te-s le potentiel d'être à la fois des victimes et des oppresseurs / -euses. Il faut savoir où l'on se tient dans le système ; il faut savoir évaluer ses propres privilèges, ses responsabilités.
Si vous souhaitez la fin de l'humanité, alors vous condamnez moralement des centaines de millions d'innocents. Rappelez-vous que 50% des richesses dans le monde sont détenues par une soixantaines d'individus. Une SOIXANTAINE. Vous ne croyez pas qu'en s'attaquant à ceux-là, à ces parasites de la Terre, aux empires injustes et destructeurs qu'ils ont bâtis, on règlerait déjà bien des choses ? Plutôt que de les mettre eux et leurs victimes dans le même panier... Car ces dernières, sous le joug des profiteurs, deviennent elles-mêmes des bourreaux, mais cette fois parce qu'elles n'ont pas le choix, ou parce que tout est fait pour les convaincre qu'elles n'ont pas le choix. Vous n'obtiendrez jamais la libération animale ou la sauvegarde de la planète si vous ne dédiez pas une énergie au moins également importante (voire plus) à la libération humaine.
Et ce serait dommage de ne pas le faire. Parce que rien ne nous dit que c'est impossible.
Nous sommes plus de 7 milliards actuellement sur la planète , avec des besoins qui ne sont plus en rapport avec ce qu'elle peut nous offrir dans la mesure où tous les peuples qui vivaient en harmonie avec leur environement sont sur le point de disparaître , happés par la civilisation , où détruits volontairement ( indiens de la Rain Forest d'Amazonie tués par les braconniers/coupeurs d'arbres par exemple , Bushimen d'Afrique du Sud que l'on chasse de leur territoire). Les habitants de Madagascar ont détruit 95% de la forêt primaire de leur île , alors qu'ils sont dans une extrême pauvreté , en raison de la culture par brûlis et des besoins en bois (construction , cuisson , mais aussi exportation++) . Les aborigènes australiens ne sont pas intégrés dans la société australienne parce que pour eux l'argent et la propriété privée n'ont pas de sens . Les inuits du Canada ont tendance à bien trop tuer de gibier du fait d'une autorisation de chasse permanente et de la facilité offerte par les armes et véhicules actuels (skidoo) .
Oui , une poignée de personnes dirigent le monde de par leur immense pouvoir financier , et des centaines de millions de personnes essaient de survivre dans une misère effroyable.
Entre les deux , il y a nous qui vivons confortablement grâce à la pauvreté des habitants des pays que nous pillons (hydrocarbures , métaux précieux , bois , nourriture pour notre bétail ou pour nous-même) ou qui travaillent pour fabriquer nos biens de consommation (ouvrier(e)s en Chine , Bengladesh , Vietnam , Inde , Brésil...)
C'est un système de civilisation où notre capacité à utiliser de l'énergie issue du sous-sol nous fait transformer notre environnement et prospérer. Je ne souhaite rien : je m'informe sur les effets du réchauffement climatique et de la pollution globale qui touche en particulier les peuples qui vivent simplement.
J'aime bien revoir ce film de SF : "Le Jour où la Terre s'arrêta" , d'après une nouvelle de Harry Bates : une première version réalisée par Robert Wise en noir et blanc en 1951 fut suivie d'une autre en 2008 et réalisée par Scott Derrickson. Un message fort.
Oui , une poignée de personnes dirigent le monde de par leur immense pouvoir financier , et des centaines de millions de personnes essaient de survivre dans une misère effroyable.
Entre les deux , il y a nous qui vivons confortablement grâce à la pauvreté des habitants des pays que nous pillons (hydrocarbures , métaux précieux , bois , nourriture pour notre bétail ou pour nous-même) ou qui travaillent pour fabriquer nos biens de consommation (ouvrier(e)s en Chine , Bengladesh , Vietnam , Inde , Brésil...)
C'est un système de civilisation où notre capacité à utiliser de l'énergie issue du sous-sol nous fait transformer notre environnement et prospérer. Je ne souhaite rien : je m'informe sur les effets du réchauffement climatique et de la pollution globale qui touche en particulier les peuples qui vivent simplement.
J'aime bien revoir ce film de SF : "Le Jour où la Terre s'arrêta" , d'après une nouvelle de Harry Bates : une première version réalisée par Robert Wise en noir et blanc en 1951 fut suivie d'une autre en 2008 et réalisée par Scott Derrickson. Un message fort.
Tigresse
Moulin à graines
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Oui, nous sommes 7 milliards. Un chiffre inquiétant. Qu'est -ce qu'on attend pour prendre des mesures au niveau mondial ?
M
Membre supprimé 140702
Guest
Personnellement je suis peut être pessimiste mais je ne pense pas que l'humanité puisse sortir du merdier dans lequel on s'est mis.
Je pense qu'il est bien trop tard et c'est dommage car des personnes sur cette planète sont capables de penser différemment (il suffit de lire ce topic pour en avoir une petite idée) mais ça me semble beaucoup trop peu même en sachant que d'autres personnes dans d'autres pays pensent autrement.
Je n'en arrive pas toujours à souhaiter la fin de l'humanité car j'en fais partie et même si je suis dans la catégorie des blancs pas trop pauvres qui consomment j'estime ne pas mériter ce genre de fin.
Mais je vois ce qui se passe autour de moi. Je lis très peu les informations car l'humanité me désespére et je ne lui vois pas de salut.
Je me dis que la terre va se nettoyer d'elle même, qu'elle va s'auto régénérer petit à petit même si je me demande si ça sera vraiment une bonne chose.
Ça m'attriste mais pour moi, avec ou sans l'humain la terre est condamnée.
Quelqu'un disait plus haut que peut être avec une bonne épidémie qui nettoie bien, les survivants pourraient repartir sur de bonnes bases. Je ne pense pas.
Si on pense à une épidémie mondiale majeure, un truc qui fait des millions ou des milliards de morts, qui va s'occuper de ces foutues centrales nucléaires ?
Il risque bien de ne plus y avoir personne. Donc on risque des tchernobyl partout où se trouve une centrale.
Et si l'humanité devait disparaître brutalement peu importe la raison, les centrales nucléaires seront toujours un problème. Donc la terre est condamnée de notre faute.
Je pense que le point de non retour on la atteint avec le nucléaire. Créer quelque chose qu'on ne peut défaire, qu'on ne contrôle qu'à moitié c'était déjà se tirer un obus dans le pied.
Pour finir ce pavé, je dirais que j'ai franchement tendance à haïr l'être humain de plus en plus. Il est capable du meilleur comme du pire mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur. Et ça me consterne.
L'être humain se targue d'être la créature la plus intelligente de cette planète mais c'est aussi la seule assez débile pour pourrir son propre habitat plus vite qu'il ne se régénère. C'est la seule capable de faire souffrir une mamie, ou une population entière pour des envies insatisfaites ou des idéaux qui n'appartiennent qu'à lui (les décapitation de ces derniers jours me mettent très en colère).
Je me tempère en me disant que tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier mais c'est souvent très dur ne pas être aveuglée.
Je rédige ce message pendant qu'un crétin tire sur sa voiture froide juste sous ma fenêtre et j'ai un peu des envies de meurtre. *pense très fort à la mamie bolivienne*
Je pense qu'il est bien trop tard et c'est dommage car des personnes sur cette planète sont capables de penser différemment (il suffit de lire ce topic pour en avoir une petite idée) mais ça me semble beaucoup trop peu même en sachant que d'autres personnes dans d'autres pays pensent autrement.
Je n'en arrive pas toujours à souhaiter la fin de l'humanité car j'en fais partie et même si je suis dans la catégorie des blancs pas trop pauvres qui consomment j'estime ne pas mériter ce genre de fin.
Mais je vois ce qui se passe autour de moi. Je lis très peu les informations car l'humanité me désespére et je ne lui vois pas de salut.
Je me dis que la terre va se nettoyer d'elle même, qu'elle va s'auto régénérer petit à petit même si je me demande si ça sera vraiment une bonne chose.
Ça m'attriste mais pour moi, avec ou sans l'humain la terre est condamnée.
Quelqu'un disait plus haut que peut être avec une bonne épidémie qui nettoie bien, les survivants pourraient repartir sur de bonnes bases. Je ne pense pas.
Si on pense à une épidémie mondiale majeure, un truc qui fait des millions ou des milliards de morts, qui va s'occuper de ces foutues centrales nucléaires ?
Il risque bien de ne plus y avoir personne. Donc on risque des tchernobyl partout où se trouve une centrale.
Et si l'humanité devait disparaître brutalement peu importe la raison, les centrales nucléaires seront toujours un problème. Donc la terre est condamnée de notre faute.
Je pense que le point de non retour on la atteint avec le nucléaire. Créer quelque chose qu'on ne peut défaire, qu'on ne contrôle qu'à moitié c'était déjà se tirer un obus dans le pied.
Pour finir ce pavé, je dirais que j'ai franchement tendance à haïr l'être humain de plus en plus. Il est capable du meilleur comme du pire mais c'est dans le pire qu'il est le meilleur. Et ça me consterne.
L'être humain se targue d'être la créature la plus intelligente de cette planète mais c'est aussi la seule assez débile pour pourrir son propre habitat plus vite qu'il ne se régénère. C'est la seule capable de faire souffrir une mamie, ou une population entière pour des envies insatisfaites ou des idéaux qui n'appartiennent qu'à lui (les décapitation de ces derniers jours me mettent très en colère).
Je me tempère en me disant que tout le monde n'est pas à mettre dans le même panier mais c'est souvent très dur ne pas être aveuglée.
Je rédige ce message pendant qu'un crétin tire sur sa voiture froide juste sous ma fenêtre et j'ai un peu des envies de meurtre. *pense très fort à la mamie bolivienne*
Oui , ça causera des dégâts à très long terme , mais la vie continuera . Les scorpions ont survécu aux radiations issues des expérimentations nucléaires US dans le desert du Nevada , et la vie animale se développe assez bien dans la zone interdite de Tchernobyl.Grim":2ctegeoo a dit:
Il y a un documentaire intéressant : https://www.youtube.com/watch?v=qe4foULlVgQ
Il y a eu plusieurs extinctions de masse dans l'histoire de notre planète (-500 millions d'années , et - 65 millions d'années) et la Vie s'est adaptée sous de nouvelles formes . Il n'y a pas lieu d'haïr les humains : ils sont juste une forme de vie extrêmement adaptative qui doit façonner son environnement pour survivre . Il y a des essais et des erreurs .
Lagomorphette
Avale du tofu
Personnellement je vois un monde assez noir quand je vois jusqu'où l'Homme va, tout ce qu'il a fait depuis qu'il vit sur Terre. Picatau j'ai ressenti la même chose en lisant ton message et mes idées se confirment quand je vois et que je réalise tout ce qu'on a fait à notre planète et à nous-mêmes. Le problème de l'humain c'est qu'il risque d'aller jusqu'au bout de sa bêtise, et qu'il ne s'arrête que quand il ne peut plus faire marche arrière. Alors quand j'entends que l'homme aimerait coloniser l'espace, je visualise un virus.
C'est aussi pour ça que je ne veux pas d'enfant.
Alors j'essaie de répandre le meilleur autour de moi, si la moindre petite action peut aider autrui (et par autrui je parle de tout le monde vivant dans son ensemble) et participer à l'élaboration d'un monde meilleur et aider les générations futures, je le fais car c'est ce qui donne du sens à ma vie.
Après mes croyances personnelles jouent aussi beaucoup dans ma vision des choses, je considère qu'on peut voir cet ensemble très noir (comme je l'ai dit au-dessus) mais aussi évolutif car je sens bien que le monde bouge et qu'en une période de temps l'humanité peut s'élever et acquérir un plus haut niveau de conscience et de bonté.
Je suis croyante depuis toute petite, au fond de moi j'y ai toujours cru et j'ai toujours ressenti comme une conscience qui a conçu l'univers, qui en fait partie et qui fait qu'on a tous un chemin et qu'on finira par la rejoindre. Mais je n'ai jamais adhéré à aucune religion car j'y vois des interprétations et beaucoup de blabla qui s'est éloigné d'un message pourtant simple et unique, celui d'aimer. (ouais je sais c'est naïf mais c'est ce que je pense)
Bon attention je passe en mode illuminée, je préviens au cas où, je peux paraître bizarre pour la plupart des gens :
Depuis que je me suis intéressée au spiritisme et aux transcommunications avec les morts et les EMI (je pratique pas mais j'ai beaucoup lu et vu), (ainsi que le témoignage d'un membre de ma famille qui a failli mourir et d'autres choses inexplicables par la science juste devant mes yeux) c'est devenu beaucoup plus clair dans ma tête et je ressens comme une évidence au fond de moi. Donc je considère la vie terrestre comme une étape, et qu'elle est là pour nous faire évoluer. à mon avis ce n'est qu'un passage, pour nous forger.
De plus, je ne conçois pas une vie sans croyance, parce que sinon ça voudrait dire que tout est de l'ordre du hasard, et ça me rendrait folle je pense.
En tout cas depuis j'ai l'impression que tout s'est accéléré, je ne saurai pas vraiment comment l'expliquer, c'est comme si j'avais ouvert une fenêtre dans ma vie, et j'ai l'impression que la plupart des choses qui m'arrivent sont des signes, des chemins pour avancer. Alors du coup, je ressens beaucoup moins de pression. Un peu comme une méditation intèrieure, comme si je me disais qu'au fond, tout cela n'est qu'un passage. Alors, au bout d'un moment, je relâche la pression et je me dis, que ça pète ou que ça avance sur Terre, on arrivera tous à la même finalité et qu'à ce moment là la notion d'avenir n'existera même plus parce qu'on l'aura atteint.
Sur ce je sors :boulet: <br /
br /> — Le 16 Oct 2014, 18:07, fusion automatique du message précédent — <br /br /> Sinon de temps à autres je fantasme sur un événement apocalyptique, pour qu'on se détourne de toute cette technologie pour pouvoir revenir à un système d'entraide. A mon avis on se rendrait plus compte de la valeur des choses.
D'autres fois j'ai envie de rejoindre Mark Boyle et lui demander de m'aider à apprendre à vivre sans argent.
Ou encore de partir vivre dans la nature, sans dépendre de la société.
à d'autres moments j'aime bien imaginer comment serait la Terre d'aujourd'hui, si l'homme n'avait jamais existé.
ou sinon je pense encore à un événement qui ne laisserait, genre, que mille personnes sur la Terre, pour se reconstruire, mais en bien. Sans personne pour chercher du profit et/ou exploiter les espèces vivantes.
Altus, j'avais vu ce documentaire il y a quelque temps, j'ai bien aimé.
C'est aussi pour ça que je ne veux pas d'enfant.
Alors j'essaie de répandre le meilleur autour de moi, si la moindre petite action peut aider autrui (et par autrui je parle de tout le monde vivant dans son ensemble) et participer à l'élaboration d'un monde meilleur et aider les générations futures, je le fais car c'est ce qui donne du sens à ma vie.
Après mes croyances personnelles jouent aussi beaucoup dans ma vision des choses, je considère qu'on peut voir cet ensemble très noir (comme je l'ai dit au-dessus) mais aussi évolutif car je sens bien que le monde bouge et qu'en une période de temps l'humanité peut s'élever et acquérir un plus haut niveau de conscience et de bonté.
Je suis croyante depuis toute petite, au fond de moi j'y ai toujours cru et j'ai toujours ressenti comme une conscience qui a conçu l'univers, qui en fait partie et qui fait qu'on a tous un chemin et qu'on finira par la rejoindre. Mais je n'ai jamais adhéré à aucune religion car j'y vois des interprétations et beaucoup de blabla qui s'est éloigné d'un message pourtant simple et unique, celui d'aimer. (ouais je sais c'est naïf mais c'est ce que je pense)
Bon attention je passe en mode illuminée, je préviens au cas où, je peux paraître bizarre pour la plupart des gens :
Depuis que je me suis intéressée au spiritisme et aux transcommunications avec les morts et les EMI (je pratique pas mais j'ai beaucoup lu et vu), (ainsi que le témoignage d'un membre de ma famille qui a failli mourir et d'autres choses inexplicables par la science juste devant mes yeux) c'est devenu beaucoup plus clair dans ma tête et je ressens comme une évidence au fond de moi. Donc je considère la vie terrestre comme une étape, et qu'elle est là pour nous faire évoluer. à mon avis ce n'est qu'un passage, pour nous forger.
De plus, je ne conçois pas une vie sans croyance, parce que sinon ça voudrait dire que tout est de l'ordre du hasard, et ça me rendrait folle je pense.
En tout cas depuis j'ai l'impression que tout s'est accéléré, je ne saurai pas vraiment comment l'expliquer, c'est comme si j'avais ouvert une fenêtre dans ma vie, et j'ai l'impression que la plupart des choses qui m'arrivent sont des signes, des chemins pour avancer. Alors du coup, je ressens beaucoup moins de pression. Un peu comme une méditation intèrieure, comme si je me disais qu'au fond, tout cela n'est qu'un passage. Alors, au bout d'un moment, je relâche la pression et je me dis, que ça pète ou que ça avance sur Terre, on arrivera tous à la même finalité et qu'à ce moment là la notion d'avenir n'existera même plus parce qu'on l'aura atteint.
Sur ce je sors :boulet: <br /
br /> — Le 16 Oct 2014, 18:07, fusion automatique du message précédent — <br /br /> Sinon de temps à autres je fantasme sur un événement apocalyptique, pour qu'on se détourne de toute cette technologie pour pouvoir revenir à un système d'entraide. A mon avis on se rendrait plus compte de la valeur des choses. D'autres fois j'ai envie de rejoindre Mark Boyle et lui demander de m'aider à apprendre à vivre sans argent.
Ou encore de partir vivre dans la nature, sans dépendre de la société.
à d'autres moments j'aime bien imaginer comment serait la Terre d'aujourd'hui, si l'homme n'avait jamais existé.
ou sinon je pense encore à un événement qui ne laisserait, genre, que mille personnes sur la Terre, pour se reconstruire, mais en bien. Sans personne pour chercher du profit et/ou exploiter les espèces vivantes.
Altus, j'avais vu ce documentaire il y a quelque temps, j'ai bien aimé.
kindy
Fait crier les carottes
Autant je comprends votre pessimisme et la colère/l'indignation que vous exprimez, autant je trouve ça super violent de souhaiter des catastrophes pour détruire tout ou partie de l'humanité.
On parle de gens là, quand même ! Des individus à part entière qui n'ont pas à payer pour la faute d'autrui. La plupart des gens auxquels on reproche quelque chose sont plus bêtes que méchants. On est pas parfait nous non plus. On a été omnis (pour la plupart) on fait encore des discriminations autre (plus ou moins souvent). Et comme certain-e-s l'ont dit il y a des gens qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que vous leur reprochez.
(Et entre parenthèses même si les "Blancs" détiennent sans doute le record de mauvaises actions, je pense bien qu'aucun peuple ne peut se targuer de ne pas avoir de sang sur les mains.
Quant à votre mamie bolivienne, faut pas trop l'idéaliser non plus.)
Si catastrophe il y a (et on en prend bien le chemin c'est clair), ce sera sans doute une super bonne chose pour les autres espèces mais bon les gens qui vont y passer, la dernière génération avant la fin elle va manger bon. Ce sont avant tout des innocents qui vont souffrir. Des enfants qui n'ont rien fait ni rien demandé. Des descendants de nos générations actuelles, donc pas les responsables du problème de base. Les coupables actuels s'en foutent pour la simple et bonne raison que c'est pas eux qui vont subir les conséquences.
Moi je considère que grâce à notre intelligence, notre conscience, la forte transmission par la culture... mais aussi par notre capacité d'empathie (quand on veut bien l'utiliser) on est capable de super trucs ; mais que malheureusement les gens les plus influents sont ceux qui font le plus de merde. La grande majorité est à côté de ses pompes et vit dans le conformisme.
Mais on reste une espèce pas forcément pire qu'une autre à la base, on est corrompu (ou pas) en grandissant. On a fait du chemin et on peut continuer même si c'est long. Ce n'est pas une fatalité.
Même si les gens me gonflent prodigieusement, je reste attachée à mon espèce, qui malgré son manque de sagesse a des qualités énormes. Et ça me fend le coeur de me dire que mes congénères, mes descendants, vont devoir gérer des problèmes (quasi) insolubles et risquent bien de périr pour la connerie de quelques raclures qui ont vécu avant eux.
On parle de gens là, quand même ! Des individus à part entière qui n'ont pas à payer pour la faute d'autrui. La plupart des gens auxquels on reproche quelque chose sont plus bêtes que méchants. On est pas parfait nous non plus. On a été omnis (pour la plupart) on fait encore des discriminations autre (plus ou moins souvent). Et comme certain-e-s l'ont dit il y a des gens qui n'ont pas grand chose à voir avec ce que vous leur reprochez.
(Et entre parenthèses même si les "Blancs" détiennent sans doute le record de mauvaises actions, je pense bien qu'aucun peuple ne peut se targuer de ne pas avoir de sang sur les mains.
Quant à votre mamie bolivienne, faut pas trop l'idéaliser non plus.)
Si catastrophe il y a (et on en prend bien le chemin c'est clair), ce sera sans doute une super bonne chose pour les autres espèces mais bon les gens qui vont y passer, la dernière génération avant la fin elle va manger bon. Ce sont avant tout des innocents qui vont souffrir. Des enfants qui n'ont rien fait ni rien demandé. Des descendants de nos générations actuelles, donc pas les responsables du problème de base. Les coupables actuels s'en foutent pour la simple et bonne raison que c'est pas eux qui vont subir les conséquences.
Moi je considère que grâce à notre intelligence, notre conscience, la forte transmission par la culture... mais aussi par notre capacité d'empathie (quand on veut bien l'utiliser) on est capable de super trucs ; mais que malheureusement les gens les plus influents sont ceux qui font le plus de merde. La grande majorité est à côté de ses pompes et vit dans le conformisme.
Mais on reste une espèce pas forcément pire qu'une autre à la base, on est corrompu (ou pas) en grandissant. On a fait du chemin et on peut continuer même si c'est long. Ce n'est pas une fatalité.
Même si les gens me gonflent prodigieusement, je reste attachée à mon espèce, qui malgré son manque de sagesse a des qualités énormes. Et ça me fend le coeur de me dire que mes congénères, mes descendants, vont devoir gérer des problèmes (quasi) insolubles et risquent bien de périr pour la connerie de quelques raclures qui ont vécu avant eux.
yapuka
Fait crier les carottes
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kindy":m0gaz98n a dit:Autant je comprends votre pessimisme et la colère/l'indignation que vous exprimez, autant je trouve ça super violent de souhaiter des catastrophes pour détruire tout ou partie de l'humanité.
On parle de gens là, quand même !
Je ne vais pas parler pour les autres, mais c'est pas mon cas. Je me demande juste comment ça se passerait si......
J'ai 3 gnomes, 2 neveu et nièce et une flopée de petit-es cousin-es ayant tous moins de de 18 ans. Je ne leur souhaite à eux ni à personne d'autre (pas même à des types comme Fourniret ou Marc Dutrou), quelque chose d'aussi affreux que la fin de notre monde sous forme apocalyptique.
Cocyte
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Je comprends ce souhait de remise à zéro du monde par une bonne catastrophe qui forcerait les survivants à s'entraider. Moi aussi ça m'arrive d'y penser. J'aime beaucoup les livres qui traitent du post apocalyptique d'ailleurs. Caligula de Camus c'est bien aussi.
Pour moi je me sens vraiment dégoûté par l'humanité lorsque j'écoute des podcasts sur l'histoire et toutes ses trahisons, ses innocents sacrifiés. Je pense que la souffrance vient de ce que l'on voit le monde tel qu'il est lorsqu'on le compare à ce qu'il pourrait être.
Pour moi je me sens vraiment dégoûté par l'humanité lorsque j'écoute des podcasts sur l'histoire et toutes ses trahisons, ses innocents sacrifiés. Je pense que la souffrance vient de ce que l'on voit le monde tel qu'il est lorsqu'on le compare à ce qu'il pourrait être.
Lagomorphette
Avale du tofu
Kindy,
évidemment que c'est dur ce qu'on dit, mais il arrive parfois qu'on a ce genre de pensée dans nos têtes. Mais entre penser quelques minutes à ce genre d'événements et le vouloir vraiment, il y a un monde ! Entre penser et réaliser, il y a quand même une grosse différence. On ne va pas non plus se reprocher de penser quand même, tant que ça reste dans nos têtes je vois pas où est le soucis, au moins ça permet juste de se défouler en s'évadant, mais de là à le souhaiter vraiment, je ne pense pas que grand monde le souhaite !
évidemment que c'est dur ce qu'on dit, mais il arrive parfois qu'on a ce genre de pensée dans nos têtes. Mais entre penser quelques minutes à ce genre d'événements et le vouloir vraiment, il y a un monde ! Entre penser et réaliser, il y a quand même une grosse différence. On ne va pas non plus se reprocher de penser quand même, tant que ça reste dans nos têtes je vois pas où est le soucis, au moins ça permet juste de se défouler en s'évadant, mais de là à le souhaiter vraiment, je ne pense pas que grand monde le souhaite !
kindy
Fait crier les carottes
Oui bien sûr on peut penser, ça défoule bien d'ailleurs (et je m'en prive pas parfois).
Mais là j'ai l'impression que vous dites les choses très sérieusement (peut-être que je me trompe). Je dis pas ça pour juger, mais juste ça me fait tout bizarre et ça aide pas à l'optimisme (ça me fait penser à Dieu provoquant le Déluge).
Mais là j'ai l'impression que vous dites les choses très sérieusement (peut-être que je me trompe). Je dis pas ça pour juger, mais juste ça me fait tout bizarre et ça aide pas à l'optimisme (ça me fait penser à Dieu provoquant le Déluge).
kindy":28r8xgkz a dit:
"Dieu est innocent de la toute-puissance dont on l'accable" (dixit un homme qui a trouvé plein de choses sur le temps et l'espace)
Mouais , ce topic n'est pas rassurant ,et les posts pas très optimistes (dont les miens) : ça démontre qu'il y a en opposition un idéal de vie qui reste quand même bien puissant , et que les pensées partagées font beaucoup