Clément
Jeune bulbe
- Inscrit
- 17/8/13
- Messages
- 69
- Score de réaction
- 0
_ Ma mère vient de fêter ses 50 ans. À la retraire avant l'heure, grâce ou à cause d'une pénible carrière militaire, voilà qu'elle peut enfin s'occuper d'elle-même et de son avenir. « Tout est prêt, même ma place au cimetière est déjà réservée ». Ne reste plus que la date d'entrée, et même si le cancérologue ne peut se prononcer, elle se fera avant l'heure. Tout est déjà joué, encore peu de temps, mais elle garde le moral, puisqu'après tout...
_ Quelle est l’incidence d'être affecté par un des plus redoutables cancers du système digestif, en tant que femme française d'un tel âge, apparemment peu exposée aux risques considérés comme les plus importants ? Proche du néant.
_ Quelles sont mes chances, à moi, d'en développer un, ou tout autre(s) grave(s) trouble(s) de la santé ?
_ Il y a si peu, une violente hyperacousie due à quelques présences en salle de concert, m'obligea à vivre reclus. Un simple clic de souris paraissait si puissant qu'il dégénérait en vive migraine. Le port du casque de chantier fût obligatoire dans ma propre chambre.
_ J'ai su m'en sortir, mais non grâce aux pharmaciens, aux médecins généralistes, ou spécialistes, qui m'auront traités pour la plupart avec du mépris. Encore moins aux psycholopsychiamachinchose. Imaginez si j'avais parlé du cancer de ma mère à ces derniers. Autant aller au comptoir du premier bistrot du coin, c'est gratuit pour la sécu.
_ Ce n'est pas non plus cette bande de doctorants qui ont su résoudre mon problème de diarrhée frénétique qui aura perduré cinq années de souffrances honteuses. J'ai finalement su le résoudre, seul... et ce n'était pas si complexe finalement : la faute au lactose. Peut-être que les produits laitiers ne sont pas si bons pour la santé ? Quid des produits et sous-produits animaliers en général ? Un vif débat, dont l'industrie donne la réponse impartiale, même à ceux qui n'ont pas posé la question.
_ Ce ne sont pas non plus les hauts diplômés qui m'auront expliqué une subite allergie, alors que même des membres de Doctissimo y arrivaient sans bien mal. Du haut niveau.
_ Ce ne sont pas eux non plus qui savent m'expliquer pourquoi mon corps me démange à longueur de journée, au point d'avoir une avalanche de pellicules si par mégarde je me gratte le crâne. « Non, je ne vois rien, pas le moindre flocon, mais au hasard, je vais vous prescrire du [...] ».
_ L'industrie agroalimentaire nous fait tant de bien, pourquoi ne pas lui faire confiance en matière de médecine ? C'est peut-être sur cet argument qu'un cancérologue a osé prescrire à ma mère, quantité de boissons survitaminées (et surtout sucrées) d'une grande marque, capable de nous faire payer de l'eau en bouteille !
_ Saviez-vous que des études démontrent que le cancer pancréatique croît plus rapidement si on lui donne du sucre ? Et quand bien même cette étude serait fausse, saviez-vous qu'un cancer du pancréas débouche forcément sur un diabète, incompatible avec le sucre ?
_ Heureusement que ma mère mange du Smecta à chaque repas pour lui empêcher d'évacuer frénétiquement aux toilettes les conseils des nutritionnistes. Dire qu'à mes visites, j'arrive à lui concocter de bons petits plats à base de pruneaux, sans aucun soucis. Cherchez l'erreur.
_ Six mois plus tôt, je passais à la loupe les étiquettes de tous produits alimentaires industriels, me renseignait un maximum sur les besoins du corps, tout en faisant fi des dogmes en la matière (et ils sont nombreux, félicitations aux lobbys).
_ J'y ai passé des semaines entières, même sur la majeure partie de l'industriel soit-disant bio.
_ Ne perdez pas du temps à retourner les emballages pour savoir s'il y en a un à sauver dans le tas, il n'y en a pas.
_ Vous pouvez continuer à collectionner les tous nouveaux produits de l'industrie, plutôt que les tous nouveaux légumes bio encore frais. Le cocktail d'additifs et de pesticides aura pour rôle de sélection darwinienne, grâce entre autres, à un cancer du pancréas. Malheureusement, nous payerons tous, les uns pour les autres, nos choix, et pas forcément les plus coupables. J'en fais parti.
_ Aujourd'hui, en bon bobo issu de la ville, je peux me vanter de manger à 99 % bio, d'esquiver les supermarchés non bio, et de payer au possible directement les agriculteurs, qui le méritent tant, vu leur salaire de misère. N'oublions pas qu'ils ont une des plus belles fonctions dans notre société : la nourrir.
_ Contrairement à la croyance, manger bio, surtout quand on achète en circuit-court et végétalien, ne me coûte guère plus cher. Évidemment, j'ai dû apprendre à cuisiner, mais contrairement à la croyance, cuisiner midi et soir ne prend finalement que peu de temps avec un peu d'organisation, même en étant célibataire.
_ Ne me dîtes pas que nous ne sommes jamais sûr que le bio en soit bien. C'est stupide. Mieux vaut courir le risque de ne pas manger bio par accident, que tout le temps par choix (in)conscient. Par malchance, mon grand-père avait son propre potager pour nourrir ses enfants, sans produit phytosanitaire. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils vivaient dans la ville la plus polluée de France : Salindres. Un sol gavé d'arsenic, et j'en passe.
_ Tout le monde payera le prix, mêmes ceux pleins de bonnes intentions, sans distinction. Quand bien même, surtout, ne pas renoncer aux bonnes intentions, tout le monde en profitera, sans distinction.
_ Concernant le fait de cuisiner végétalien, biologique et non industriel, le retour sur investissement se voit très vite, puisque j'ai perdu 12 kg d'embonpoint (de 75kg à 63kg pour 1m74), sans faire le moindre régime, sans la moindre frustration, ni faire plus d'effort physique. En perdant du poids, j'ai pu diminuer les chances de développer d'autres problèmes de santé à l'avenir. Me sentant nettement plus en forme, plus à même de lutter contre un rhume ou maux de tête, je peux réfléchir à deux fois avant d'avaler un médicament de confort, aux effets secondaires tellement mal maîtrisés...
_ À vivre dans un monde aseptisé et médicamenteux, nous nous fragilisons et nous rendons d'autant plus dépendant aux médicaments. Qu'importe s'il y a plus de bactéries sur les tables du McDo que dans leurs toilettes, qu'au moins les gens puissent manger quelque chose de naturel, nous renforçant sur le long terme.
_ Ce cercle vertueux autour de l'alimentation n'est pas si difficile à mettre en place. Mais la matière que l'on avale est-elle seule responsable de notre santé à l'heure d'aujourd'hui ?
_ Non bien sûr, les outils qui la manipule aussi. Formaldéhyde dans les belles planches à découper en bois collé, bisphénol A dans la passoire, casseroles en aluminium, vernis sur les spatules en bois, téflon rayé, encres toxiques dans les emballages...
_ Saviez-vous que vos oreillers ont parfois des revêtements en téflon pour éviter d'être tâchés ? Qui dormirait le nez collé sur sa poêle en téflon ? Lisez les étiquettes.
_ Bref, à part les ustensiles en inox 18/10, le bois brut imputrescible, le verre, le céramique (sans joli dessin incrusté), et la fonte brute, vous pouvez vous méfier du reste.
_ À part sur ce que l'on ingère, en général par choix, que faire de l'environnement subit ? Par exemple sur le sujet sensible des ondes électromagnétiques en tout genre : de l'antenne GSM sur la crèche de vos enfants, en passant par l'anodin rayonnement produit par un four à micro-ondes, même parfaitement isolé.
_ Tranquillement installé dans la cuisine, la télé s'est un jour subitement brouillée. La faute au four à micro-ondes qui parasitait les ondes. Ou une liaison Wi-Fi perdue à cause, là aussi, d'un four à micro-ondes pourtant loin derrière un mur. Difficile de faire comprendre aux personnes sans passer pour un fou parano, que son four fuite, qu'il est donc devenu dangereux, et que de toutes manières, il est facile de s'en passer. Que faut-il aux gens pour réagir ?
_ Bien que rien ne puisse réellement affirmer qu'il y ait systématiquement un effet néfaste sur la majeure partie de la population, on oublie bien vite le principe de précaution, même quand il est facile à mettre en place. Ah, l'argent.
_ On ridiculise actuellement (en France) aussi facilement les gens réellement concernés, dit électrosensibles, que lorsque j'ai été hyperacousique. « C'est psychosomatique, il s'invente tout ». Ridiculisés jusqu'au jour où... l'on se rend compte qu'une intoxication aux métaux lourd dans le cerveau, réagissant aux ondes, est bien la cause d'une réelle électrosensibilité.
_ Comment s'intoxiquer aux métaux lourds ? En se brossant les dents par exemple ? La plupart des dentifrices contiennent du dioxyde de titane, un colorant blanc, et des bonbons aussi, et pas que ceux fabriqué à partir d'os et cartilages de porc. Miam. Il n'y a pas que les aliments, les produits cosmétiques, même testés sans scrupules sur des animaux, réservent plus d'une surprise. Lisez les étiquettes, ce ne sont que de petits exemples.
_ Quant à votre métier, c'est bien évidemment un des facteurs environnementaux importants. Les peintres et ébénistes en savent quelque chose, puisque leurs métiers sont classés dans la liste des arts cancérogènes certains par l'Organisation Mondiale de la Santé. Quid des routiers qui passent leur temps à respirer les gaz d'échappement du diesel, eux aussi mal classés, etc ?
_ Devinez qui vient récemment de passer pour un fou parano dans les rayons d'un magasin de bricolage, simplement parce qu'il voulait un masque respiratoire très performant pour broyer du bois et faire de la peinture à la maison. Sachant bien sûr que ce principe de précaution ne coûte qu'environ 50 € ? Oui, bien trouvé...
_ Tout ça n'y changera rien, puisqu'après tout, même si en lui faisant une cuisine la plus saine possible, même en retirant tous produits chimiques de sa maison, même en construisant un verger-potager agroécologique dans son jardin, ma mère s'en ira sous peu.
_ On dit souvent que les parent sont aussi un contre-exemple de ce qu'il ne faut pas faire, que la génération suivante soit « meilleure ».
_ J'ai personnellement perçu la leçon ainsi, et tente de faire du mieux dans un environnement rendu hostile. Encore faut-il que le message passe dans ma génération, et la prochaine.. mais suis-je encore fertile ? Probablement oui.
_ L'évolution n'a - pour la plupart du temps - raison de nous qu'une fois que nous nous sommes déjà reproduits, mais ce n'est déjà plus toujours le cas sur la dernière génération. La nature est (mal)heureusement bien faite.
_ Quelle est l’incidence d'être affecté par un des plus redoutables cancers du système digestif, en tant que femme française d'un tel âge, apparemment peu exposée aux risques considérés comme les plus importants ? Proche du néant.
_ Quelles sont mes chances, à moi, d'en développer un, ou tout autre(s) grave(s) trouble(s) de la santé ?
_ Il y a si peu, une violente hyperacousie due à quelques présences en salle de concert, m'obligea à vivre reclus. Un simple clic de souris paraissait si puissant qu'il dégénérait en vive migraine. Le port du casque de chantier fût obligatoire dans ma propre chambre.
_ J'ai su m'en sortir, mais non grâce aux pharmaciens, aux médecins généralistes, ou spécialistes, qui m'auront traités pour la plupart avec du mépris. Encore moins aux psycholopsychiamachinchose. Imaginez si j'avais parlé du cancer de ma mère à ces derniers. Autant aller au comptoir du premier bistrot du coin, c'est gratuit pour la sécu.
_ Ce n'est pas non plus cette bande de doctorants qui ont su résoudre mon problème de diarrhée frénétique qui aura perduré cinq années de souffrances honteuses. J'ai finalement su le résoudre, seul... et ce n'était pas si complexe finalement : la faute au lactose. Peut-être que les produits laitiers ne sont pas si bons pour la santé ? Quid des produits et sous-produits animaliers en général ? Un vif débat, dont l'industrie donne la réponse impartiale, même à ceux qui n'ont pas posé la question.
_ Ce ne sont pas non plus les hauts diplômés qui m'auront expliqué une subite allergie, alors que même des membres de Doctissimo y arrivaient sans bien mal. Du haut niveau.
_ Ce ne sont pas eux non plus qui savent m'expliquer pourquoi mon corps me démange à longueur de journée, au point d'avoir une avalanche de pellicules si par mégarde je me gratte le crâne. « Non, je ne vois rien, pas le moindre flocon, mais au hasard, je vais vous prescrire du [...] ».
_ L'industrie agroalimentaire nous fait tant de bien, pourquoi ne pas lui faire confiance en matière de médecine ? C'est peut-être sur cet argument qu'un cancérologue a osé prescrire à ma mère, quantité de boissons survitaminées (et surtout sucrées) d'une grande marque, capable de nous faire payer de l'eau en bouteille !
_ Saviez-vous que des études démontrent que le cancer pancréatique croît plus rapidement si on lui donne du sucre ? Et quand bien même cette étude serait fausse, saviez-vous qu'un cancer du pancréas débouche forcément sur un diabète, incompatible avec le sucre ?
_ Heureusement que ma mère mange du Smecta à chaque repas pour lui empêcher d'évacuer frénétiquement aux toilettes les conseils des nutritionnistes. Dire qu'à mes visites, j'arrive à lui concocter de bons petits plats à base de pruneaux, sans aucun soucis. Cherchez l'erreur.
_ Six mois plus tôt, je passais à la loupe les étiquettes de tous produits alimentaires industriels, me renseignait un maximum sur les besoins du corps, tout en faisant fi des dogmes en la matière (et ils sont nombreux, félicitations aux lobbys).
_ J'y ai passé des semaines entières, même sur la majeure partie de l'industriel soit-disant bio.
_ Ne perdez pas du temps à retourner les emballages pour savoir s'il y en a un à sauver dans le tas, il n'y en a pas.
_ Vous pouvez continuer à collectionner les tous nouveaux produits de l'industrie, plutôt que les tous nouveaux légumes bio encore frais. Le cocktail d'additifs et de pesticides aura pour rôle de sélection darwinienne, grâce entre autres, à un cancer du pancréas. Malheureusement, nous payerons tous, les uns pour les autres, nos choix, et pas forcément les plus coupables. J'en fais parti.
_ Aujourd'hui, en bon bobo issu de la ville, je peux me vanter de manger à 99 % bio, d'esquiver les supermarchés non bio, et de payer au possible directement les agriculteurs, qui le méritent tant, vu leur salaire de misère. N'oublions pas qu'ils ont une des plus belles fonctions dans notre société : la nourrir.
_ Contrairement à la croyance, manger bio, surtout quand on achète en circuit-court et végétalien, ne me coûte guère plus cher. Évidemment, j'ai dû apprendre à cuisiner, mais contrairement à la croyance, cuisiner midi et soir ne prend finalement que peu de temps avec un peu d'organisation, même en étant célibataire.
_ Ne me dîtes pas que nous ne sommes jamais sûr que le bio en soit bien. C'est stupide. Mieux vaut courir le risque de ne pas manger bio par accident, que tout le temps par choix (in)conscient. Par malchance, mon grand-père avait son propre potager pour nourrir ses enfants, sans produit phytosanitaire. Ce qu'ils ne savaient pas, c'est qu'ils vivaient dans la ville la plus polluée de France : Salindres. Un sol gavé d'arsenic, et j'en passe.
_ Tout le monde payera le prix, mêmes ceux pleins de bonnes intentions, sans distinction. Quand bien même, surtout, ne pas renoncer aux bonnes intentions, tout le monde en profitera, sans distinction.
_ Concernant le fait de cuisiner végétalien, biologique et non industriel, le retour sur investissement se voit très vite, puisque j'ai perdu 12 kg d'embonpoint (de 75kg à 63kg pour 1m74), sans faire le moindre régime, sans la moindre frustration, ni faire plus d'effort physique. En perdant du poids, j'ai pu diminuer les chances de développer d'autres problèmes de santé à l'avenir. Me sentant nettement plus en forme, plus à même de lutter contre un rhume ou maux de tête, je peux réfléchir à deux fois avant d'avaler un médicament de confort, aux effets secondaires tellement mal maîtrisés...
_ À vivre dans un monde aseptisé et médicamenteux, nous nous fragilisons et nous rendons d'autant plus dépendant aux médicaments. Qu'importe s'il y a plus de bactéries sur les tables du McDo que dans leurs toilettes, qu'au moins les gens puissent manger quelque chose de naturel, nous renforçant sur le long terme.
_ Ce cercle vertueux autour de l'alimentation n'est pas si difficile à mettre en place. Mais la matière que l'on avale est-elle seule responsable de notre santé à l'heure d'aujourd'hui ?
_ Non bien sûr, les outils qui la manipule aussi. Formaldéhyde dans les belles planches à découper en bois collé, bisphénol A dans la passoire, casseroles en aluminium, vernis sur les spatules en bois, téflon rayé, encres toxiques dans les emballages...
_ Saviez-vous que vos oreillers ont parfois des revêtements en téflon pour éviter d'être tâchés ? Qui dormirait le nez collé sur sa poêle en téflon ? Lisez les étiquettes.
_ Bref, à part les ustensiles en inox 18/10, le bois brut imputrescible, le verre, le céramique (sans joli dessin incrusté), et la fonte brute, vous pouvez vous méfier du reste.
_ À part sur ce que l'on ingère, en général par choix, que faire de l'environnement subit ? Par exemple sur le sujet sensible des ondes électromagnétiques en tout genre : de l'antenne GSM sur la crèche de vos enfants, en passant par l'anodin rayonnement produit par un four à micro-ondes, même parfaitement isolé.
_ Tranquillement installé dans la cuisine, la télé s'est un jour subitement brouillée. La faute au four à micro-ondes qui parasitait les ondes. Ou une liaison Wi-Fi perdue à cause, là aussi, d'un four à micro-ondes pourtant loin derrière un mur. Difficile de faire comprendre aux personnes sans passer pour un fou parano, que son four fuite, qu'il est donc devenu dangereux, et que de toutes manières, il est facile de s'en passer. Que faut-il aux gens pour réagir ?
_ Bien que rien ne puisse réellement affirmer qu'il y ait systématiquement un effet néfaste sur la majeure partie de la population, on oublie bien vite le principe de précaution, même quand il est facile à mettre en place. Ah, l'argent.
_ On ridiculise actuellement (en France) aussi facilement les gens réellement concernés, dit électrosensibles, que lorsque j'ai été hyperacousique. « C'est psychosomatique, il s'invente tout ». Ridiculisés jusqu'au jour où... l'on se rend compte qu'une intoxication aux métaux lourd dans le cerveau, réagissant aux ondes, est bien la cause d'une réelle électrosensibilité.
_ Comment s'intoxiquer aux métaux lourds ? En se brossant les dents par exemple ? La plupart des dentifrices contiennent du dioxyde de titane, un colorant blanc, et des bonbons aussi, et pas que ceux fabriqué à partir d'os et cartilages de porc. Miam. Il n'y a pas que les aliments, les produits cosmétiques, même testés sans scrupules sur des animaux, réservent plus d'une surprise. Lisez les étiquettes, ce ne sont que de petits exemples.
_ Quant à votre métier, c'est bien évidemment un des facteurs environnementaux importants. Les peintres et ébénistes en savent quelque chose, puisque leurs métiers sont classés dans la liste des arts cancérogènes certains par l'Organisation Mondiale de la Santé. Quid des routiers qui passent leur temps à respirer les gaz d'échappement du diesel, eux aussi mal classés, etc ?
_ Devinez qui vient récemment de passer pour un fou parano dans les rayons d'un magasin de bricolage, simplement parce qu'il voulait un masque respiratoire très performant pour broyer du bois et faire de la peinture à la maison. Sachant bien sûr que ce principe de précaution ne coûte qu'environ 50 € ? Oui, bien trouvé...
_ Tout ça n'y changera rien, puisqu'après tout, même si en lui faisant une cuisine la plus saine possible, même en retirant tous produits chimiques de sa maison, même en construisant un verger-potager agroécologique dans son jardin, ma mère s'en ira sous peu.
_ On dit souvent que les parent sont aussi un contre-exemple de ce qu'il ne faut pas faire, que la génération suivante soit « meilleure ».
_ J'ai personnellement perçu la leçon ainsi, et tente de faire du mieux dans un environnement rendu hostile. Encore faut-il que le message passe dans ma génération, et la prochaine.. mais suis-je encore fertile ? Probablement oui.
_ L'évolution n'a - pour la plupart du temps - raison de nous qu'une fois que nous nous sommes déjà reproduits, mais ce n'est déjà plus toujours le cas sur la dernière génération. La nature est (mal)heureusement bien faite.