V3nom
Moulin à graines
Rha le déterrage (plutot utile )
Perso c'est une très longue histoire, assez cliché cinématolol, mais d'un autre coté très salvateur à tous points de vue. (je passerais plein de détails mais c'est plus complexe que ça en a l'air)
Depuis toujours j'ai vécu à la campagne, entouré de champs et pré, et leurs cortèges d'élevages (Limousin powaa), et l'éducation qui va avec.
J'ai même pêché, avant d'arrêté parce que j'en comprenais pas trop l'utilité malgré les poissons pris. Jamais chassé (ça a toujours été hors de question, j'ai toujours haïs cette activité), et déjà trop assisté à des dépeçages de "gibier", noyage de chatons et autres... Je portais déjà en moi, depuis petit (disons 10 - 12 ans) les graines d'un mal inconscient qui ronge pourtant, sans pouvoir le définir...
Mais jamais été particulièrement féru de viande non plus, j'aimais bien la charcuterie, sans plus (enfin si, jusqu'à croquer dans du cervelas comme dans une pomme...)
Ajouté à ceci un gout prononcé pour les animaux, un intérêt tout particulier pour ce qu'on ne voit pas sans regarder : plantes, insectes, comportements des animaux, bref... tout petit j'avais déjà de l'intérêt pour l'éthologie sans savoir que ça existait.
Pourtant malgré tout ceci et, malgré mon penchant alimentaire, une tout de même bonne base pour entamer une réflexion sur ma propre place dans tout ça (depuis toujours je n'ai pas de véritable considération pour la personne, donc ma "place" n'était juste pas étudiée)
Pourtant j'avais plein d'indices me montrant tout un tas de trucs que je ne comprenais pas du point de vue logique. Et probablement une somme de choses qui me faisait surtout pas me sentir "sur la bonne planète" (ou "dans la bonne vie", jamais trop su)
Ce fut à l'occasion d'une rencontre, passionnée, à "l'unisson" (c'est ici que je vais passer le plus de détails, sachez juste que cette rencontre a dépassé de très loin l'attachement charnel ou même sentimental, ce fut d'ailleurs une relation du genre "ma plus belle déception" de Linda Lemay si vous voyez).
On a partagé tout de suite nos liens profonds avec nos animaux, nos peines, nos pertes, nos angoisses et nos démons, et elle m'a expliqué sa place à elle dans tout ça : végane.
Et là, ça a juste fait tilt, c'était une évidence, je venais d'enfin à la fois mettre le doigt sur ce qui me manquait pour aller plus loin dans ma vie (à cette époque très à la dérive) : je me suis "enfin" demandé "et toi alors, que fais-tu de toi-même ?"
Et en même temps une réponse à ce trouble perpétuel de pas être à ma place dans un monde que je comprenais de moins en moins au fur et à mesure que j'en apprenais plus : "plutôt que réfléchir à comment disparaitre, penses à comment changer ce qui peut l'être".
Et PAF ! ça a fait des chocapics : Végane du jour au lendemain, renseignements à foison, enfin de quoi canaliser mon auto-torture en "colère positive", enfin de nouveaux êtres sur qui porter un altruisme que je n'arrivais pas (encore) à porter sur une espèce que je méprisais (la mienne) et surtout, pour la première fois depuis très longtemps : des perspectives, envisager l'avenir plus loin que le lendemain. (en tout cas pour d'autres que moi)
bientôt 5 ans déjà... (la seule vidéo de l'époque que je connaissais, peu après mon changement, c'était le docu de L214 sur le gavage -non des moindres-)
Je sais pas encore jusqu'où ça va me mener, ni même si un jour je vais enfin m'estimer "utile" (ne me le dites pas, ça marchera pas ^^), mais j'ai pas finit de réfléchir à comment faire de ma vie un poids permettant de faire pencher la balance végane en sa faveur
Désolé pour le pavé, en plus c'est tellement clicho-romantico-dramalol que c'en est ridicule... u_u'
(Suis pas encore tout à fait guérit des trucs un peu merdolol que je peux raconter, mais je me soigne... en tout cas j'essaie, et j'me dis que ça ne conserne plus "juste" moi dorénavant, ça aide à tenir la barre, plutôt que juste conter sur un "soi-même" sans valeur aucune)
(en tout cas je garde une race indélébile en moi, un changement radical qui dépasse de loin ce qu'on peut garder d'une personne que l'on considère déjà comme magnifique, et en même temps une sorte d'âme sœur, un lien quasi mystique -alors que c'est pas tellement mon trip-)
Perso c'est une très longue histoire, assez cliché cinématolol, mais d'un autre coté très salvateur à tous points de vue. (je passerais plein de détails mais c'est plus complexe que ça en a l'air)
Depuis toujours j'ai vécu à la campagne, entouré de champs et pré, et leurs cortèges d'élevages (Limousin powaa), et l'éducation qui va avec.
J'ai même pêché, avant d'arrêté parce que j'en comprenais pas trop l'utilité malgré les poissons pris. Jamais chassé (ça a toujours été hors de question, j'ai toujours haïs cette activité), et déjà trop assisté à des dépeçages de "gibier", noyage de chatons et autres... Je portais déjà en moi, depuis petit (disons 10 - 12 ans) les graines d'un mal inconscient qui ronge pourtant, sans pouvoir le définir...
Mais jamais été particulièrement féru de viande non plus, j'aimais bien la charcuterie, sans plus (enfin si, jusqu'à croquer dans du cervelas comme dans une pomme...)
Ajouté à ceci un gout prononcé pour les animaux, un intérêt tout particulier pour ce qu'on ne voit pas sans regarder : plantes, insectes, comportements des animaux, bref... tout petit j'avais déjà de l'intérêt pour l'éthologie sans savoir que ça existait.
Pourtant malgré tout ceci et, malgré mon penchant alimentaire, une tout de même bonne base pour entamer une réflexion sur ma propre place dans tout ça (depuis toujours je n'ai pas de véritable considération pour la personne, donc ma "place" n'était juste pas étudiée)
Pourtant j'avais plein d'indices me montrant tout un tas de trucs que je ne comprenais pas du point de vue logique. Et probablement une somme de choses qui me faisait surtout pas me sentir "sur la bonne planète" (ou "dans la bonne vie", jamais trop su)
Ce fut à l'occasion d'une rencontre, passionnée, à "l'unisson" (c'est ici que je vais passer le plus de détails, sachez juste que cette rencontre a dépassé de très loin l'attachement charnel ou même sentimental, ce fut d'ailleurs une relation du genre "ma plus belle déception" de Linda Lemay si vous voyez).
On a partagé tout de suite nos liens profonds avec nos animaux, nos peines, nos pertes, nos angoisses et nos démons, et elle m'a expliqué sa place à elle dans tout ça : végane.
Et là, ça a juste fait tilt, c'était une évidence, je venais d'enfin à la fois mettre le doigt sur ce qui me manquait pour aller plus loin dans ma vie (à cette époque très à la dérive) : je me suis "enfin" demandé "et toi alors, que fais-tu de toi-même ?"
Et en même temps une réponse à ce trouble perpétuel de pas être à ma place dans un monde que je comprenais de moins en moins au fur et à mesure que j'en apprenais plus : "plutôt que réfléchir à comment disparaitre, penses à comment changer ce qui peut l'être".
Et PAF ! ça a fait des chocapics : Végane du jour au lendemain, renseignements à foison, enfin de quoi canaliser mon auto-torture en "colère positive", enfin de nouveaux êtres sur qui porter un altruisme que je n'arrivais pas (encore) à porter sur une espèce que je méprisais (la mienne) et surtout, pour la première fois depuis très longtemps : des perspectives, envisager l'avenir plus loin que le lendemain. (en tout cas pour d'autres que moi)
bientôt 5 ans déjà... (la seule vidéo de l'époque que je connaissais, peu après mon changement, c'était le docu de L214 sur le gavage -non des moindres-)
Je sais pas encore jusqu'où ça va me mener, ni même si un jour je vais enfin m'estimer "utile" (ne me le dites pas, ça marchera pas ^^), mais j'ai pas finit de réfléchir à comment faire de ma vie un poids permettant de faire pencher la balance végane en sa faveur
Désolé pour le pavé, en plus c'est tellement clicho-romantico-dramalol que c'en est ridicule... u_u'
(Suis pas encore tout à fait guérit des trucs un peu merdolol que je peux raconter, mais je me soigne... en tout cas j'essaie, et j'me dis que ça ne conserne plus "juste" moi dorénavant, ça aide à tenir la barre, plutôt que juste conter sur un "soi-même" sans valeur aucune)
(en tout cas je garde une race indélébile en moi, un changement radical qui dépasse de loin ce qu'on peut garder d'une personne que l'on considère déjà comme magnifique, et en même temps une sorte d'âme sœur, un lien quasi mystique -alors que c'est pas tellement mon trip-)