Pers0nne
Se gave de B12
A noter que dire qu'il est possible de voir un problème moral dans la prédation, et voir des solutions ponctuelles, ça ne veut pas dire non plus qu'on se croit capable d'abolir la prédation dans sa totalité (ça ne veut pas dire l'inverse non plus).
Quand on pose un collier fluo à un chat, pour faire fuir ses proies, et/ou quand on nourrit un chat avec une alimentation végane (adaptée), ou quand on propose de développer la viande in vitro, et qu'on suppose qu'on pourra nourrir des chats avec, le fait est que déjà, on est en train de condamner moralement la prédation, ne serait-ce que sur une espèce, et qu'on propose des solutions, sur une espèce. Les chats sont autant des animaux que tous les autres animaux.
Et on comprend bien que cette petite solution, spécifique, permet d'envisager un monde avec MOINS de souffrance, et préférable pour l'ensemble des individus de la planète, plutôt que si on choisit de ne pas s'intéresser à ce "petit" problème, ne serait-ce que pour les chats.
Sur cette thématique voilà d'autres liens, d'autres réflexions :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 90895.html
http://www.oie.int/doc/ged/D8388.PDF
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/0 ... -faons.php
http://la1ere.francetvinfo.fr/martiniqu ... 62569.html
http://io9.com/the-radical-plan-to-elim ... 1613342963
https://www.quora.com/What-does-Peter-s ... -predators
http://blogs.scientificamerican.com/gue ... anagement/
http://www.pbs.org/wgbh/nova/next/evolu ... ne-drives/
http://www.cahiers-antispecistes.org/et ... ispeciste/
(Ce sont des pistes de réflexion, des informations pour élargir la réflexion -et il y en a certainement d'autres-, ça ne forme pas une opinion unique et homogène.)
Ensuite, croire que "La Nature s'équilibre"... C'est tout simplement faux. Si la Nature s'équilibrait, le principe de l'évolution n'existerait même pas, les espèces seraient figées. Il y a des espèces qui apparaissent, d'autres qui disparaissent, il y a des époques où la biodiversité est plus foisonnante, d'autres où elle l'est moins.
Le système d'interaction entre les individus qui peuplent la planète est terriblement complexe, on comprend quelques trucs, mais on ne sait pas réellement le modéliser... mais surtout on ne sait pas ce qui est "mieux", "préférable" pour l'ensemble de ces individus. Ce qui permet d'optimiser le bonheur, la longévité et minimiser la souffrance de tous les individus.
Mais il n'y a absolument aucune raison de croire que se mettre sur le côté et regarder passivement ce qui se passe "La Nature", est ce qui est préférable pour l'ensemble des individus sensibles (Ce que de toute façon, les humains ne font pas, jamais : Ils se contentent de définir ce dont ils ont besoin, les espaces qu'ils ont décidé de contrôler entièrement, et de définir de vagues limites pour "gérer le stock" des individus des autres espèces pour que ça satisfasse leurs besoins. Et actuellement, ils pensent qu'un stock "à peu près stable", avec le moins d'apparition ou disparition d'espèces -hors élevage-, c'est ce qui les arrange le mieux.).
J'ai le confort, la liberté, le luxe, le privilège, le pouvoir de me mettre de côté et observer passivement "la nature", sans rien perdre, sans menacer ma qualité de vie (parce que je conserve toute la technologie et la connaissance humaine, que les autres humains acceptent de me prêter en échange de ma soumission FORCEE aux lois qui forment la société).
Mais les autres individus, non-humains, n'ont pas ce privilège. Les plus faibles, ceux qui aimeraient bénéficier de mon aide et de mes connaissances d'humain (l'oiseau et la souris qui aimeraient que je retienne le chat), eux, n'y ont pas droit.
Si je vois deux enfants qui se battent, que l'un des deux est plus grand et s'apprête à blesser gravement le plus petit, je peux réagir de deux façons :
- Je regarde sans bouger, parce que je pense que l'observation passive est le choix moral préférable, comme ça les deux sont "libres" (libres de MON choix, mais le plus petit n'est pas libre face à ce que le plus grand lui inflige), et j'ai l'impression de "ne pas me prendre pour dieu". (Mais qui dit que Dieu n'est pas un observateur impassible qui se satisfait du spectacle ? Les riches aussi peuvent prendre du plaisir à voir les pauvres s'entre-déchirer, même si eux-mêmes contrôlent le système économique.)
- Je choisis d'intervenir. J'empêche le plus grand de blesser le plus petit. J'apprends au plus grand à respecter le petit. Et on se retrouve tous les trois dans une interaction profitable à tout le monde, où chacun respecte les deux autres, sans leur faire de mal. Et le bonheur est optimisé pour nous trois.
Si on est capable de comprendre cette réflexion avec trois individus humains, on est capable de la comprendre pour n'importe quels individus. La "seule" difficulté, c'est de réussir à généraliser la réflexion et les solutions quand on parle de milliers de milliards d'individus. C'est un tout autre niveau de complexité. Mais la base morale est la même.
Quand on pose un collier fluo à un chat, pour faire fuir ses proies, et/ou quand on nourrit un chat avec une alimentation végane (adaptée), ou quand on propose de développer la viande in vitro, et qu'on suppose qu'on pourra nourrir des chats avec, le fait est que déjà, on est en train de condamner moralement la prédation, ne serait-ce que sur une espèce, et qu'on propose des solutions, sur une espèce. Les chats sont autant des animaux que tous les autres animaux.
Et on comprend bien que cette petite solution, spécifique, permet d'envisager un monde avec MOINS de souffrance, et préférable pour l'ensemble des individus de la planète, plutôt que si on choisit de ne pas s'intéresser à ce "petit" problème, ne serait-ce que pour les chats.
Sur cette thématique voilà d'autres liens, d'autres réflexions :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ ... 90895.html
http://www.oie.int/doc/ged/D8388.PDF
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/0 ... -faons.php
http://la1ere.francetvinfo.fr/martiniqu ... 62569.html
http://io9.com/the-radical-plan-to-elim ... 1613342963
https://www.quora.com/What-does-Peter-s ... -predators
http://blogs.scientificamerican.com/gue ... anagement/
http://www.pbs.org/wgbh/nova/next/evolu ... ne-drives/
http://www.cahiers-antispecistes.org/et ... ispeciste/
(Ce sont des pistes de réflexion, des informations pour élargir la réflexion -et il y en a certainement d'autres-, ça ne forme pas une opinion unique et homogène.)
Ensuite, croire que "La Nature s'équilibre"... C'est tout simplement faux. Si la Nature s'équilibrait, le principe de l'évolution n'existerait même pas, les espèces seraient figées. Il y a des espèces qui apparaissent, d'autres qui disparaissent, il y a des époques où la biodiversité est plus foisonnante, d'autres où elle l'est moins.
Le système d'interaction entre les individus qui peuplent la planète est terriblement complexe, on comprend quelques trucs, mais on ne sait pas réellement le modéliser... mais surtout on ne sait pas ce qui est "mieux", "préférable" pour l'ensemble de ces individus. Ce qui permet d'optimiser le bonheur, la longévité et minimiser la souffrance de tous les individus.
Mais il n'y a absolument aucune raison de croire que se mettre sur le côté et regarder passivement ce qui se passe "La Nature", est ce qui est préférable pour l'ensemble des individus sensibles (Ce que de toute façon, les humains ne font pas, jamais : Ils se contentent de définir ce dont ils ont besoin, les espaces qu'ils ont décidé de contrôler entièrement, et de définir de vagues limites pour "gérer le stock" des individus des autres espèces pour que ça satisfasse leurs besoins. Et actuellement, ils pensent qu'un stock "à peu près stable", avec le moins d'apparition ou disparition d'espèces -hors élevage-, c'est ce qui les arrange le mieux.).
J'ai le confort, la liberté, le luxe, le privilège, le pouvoir de me mettre de côté et observer passivement "la nature", sans rien perdre, sans menacer ma qualité de vie (parce que je conserve toute la technologie et la connaissance humaine, que les autres humains acceptent de me prêter en échange de ma soumission FORCEE aux lois qui forment la société).
Mais les autres individus, non-humains, n'ont pas ce privilège. Les plus faibles, ceux qui aimeraient bénéficier de mon aide et de mes connaissances d'humain (l'oiseau et la souris qui aimeraient que je retienne le chat), eux, n'y ont pas droit.
Si je vois deux enfants qui se battent, que l'un des deux est plus grand et s'apprête à blesser gravement le plus petit, je peux réagir de deux façons :
- Je regarde sans bouger, parce que je pense que l'observation passive est le choix moral préférable, comme ça les deux sont "libres" (libres de MON choix, mais le plus petit n'est pas libre face à ce que le plus grand lui inflige), et j'ai l'impression de "ne pas me prendre pour dieu". (Mais qui dit que Dieu n'est pas un observateur impassible qui se satisfait du spectacle ? Les riches aussi peuvent prendre du plaisir à voir les pauvres s'entre-déchirer, même si eux-mêmes contrôlent le système économique.)
- Je choisis d'intervenir. J'empêche le plus grand de blesser le plus petit. J'apprends au plus grand à respecter le petit. Et on se retrouve tous les trois dans une interaction profitable à tout le monde, où chacun respecte les deux autres, sans leur faire de mal. Et le bonheur est optimisé pour nous trois.
Si on est capable de comprendre cette réflexion avec trois individus humains, on est capable de la comprendre pour n'importe quels individus. La "seule" difficulté, c'est de réussir à généraliser la réflexion et les solutions quand on parle de milliers de milliards d'individus. C'est un tout autre niveau de complexité. Mais la base morale est la même.