Je vais donc faire des analyses de sang la semaine prochaine.
Ceci dit, d'après mon médecin, je ne perds pas mes cheveux. J'irai aussi dans un endroit spécialisé qu'elle m'a recommandé.
J'ai indiqué au médecin que j'étais totalement végétalienne maintenant. Elle m'a demandé de préciser ce que je ne mangeais pas. Je l'ai fait, ce à quoi elle a répondu "Diable !". Je lui ai alors rétorqué qu'il n'y avait rien de diabolique là-dedans ! Elle m'a dit que l'homme était fait pour être omnivore et que donc mon type d'alimentation conduisait à des carences.
Je me suis donc fait la réflexion que j'allais terminer avec elle un certain nombre de choses (la fameuse analyse, une radio...) et que j'allais ensuite aller voir ailleurs.
Si quelqu'un connaît un médecin (pas forcément allopathe) ouvert au végéta*isme à Paris, je suis intéressée !
Cette semaine, j'ai eu l'occasion de dire sur mon lieu de travail que j'étais végétalienne (on m'avait proposé des bonbons). Une collègue m'a dit : "Mais l'homme est omnivore par nature", "C'est la loi de la nature" (dans les abattoirs, j'imagine) et "Je ne pourrais pas, j'aime trop la charcuterie, même si je sais qu'on tue le cochon".
A un autre moment, une collègue me regardait manger une salade et m'a dit que ce n'était pas très bien, les salades toutes prêtes, que c'était trop salé. Je lui ai dit qu'elle était bio, pas très salée ni très grasse (la salade). Elle, comme souvent, mangeait... du jambon de supermarché et du surimi. Plus tard, elle a dit que l'agriculture bio devait être favorisée, de manière provocante et devant l'ensemble des enseignants.
Elle a aussi critiqué dans son dos une collègue qui a cinq enfants, en parlant de décroissance. Je lui ai dit que je ne voulais pas d'enfant. Elle a répondu : "Oui, enfin, un ou deux, ça va, pour renouveler la population".
Et bien sûr, elle est contre le cahier de texte électronique (elle est relativement proche de la retraite) et utilise le cahier de texte papier.
L'espèce humaine me gonfle souverainement en ce moment.