Madhuri
Broute de l'herbe
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A mon avis, la disponibilité de vêtements grandes tailles relève davantage de la logique économique que de la grossophobie. Les magasins veulent vendre, donc ils s'organisent en conséquence. D'autant plus qu'il y a la proportion de personnes faisant telle ou telle taille qui entre en compte mais aussi l'image de marque. Une marque a généralement un public qu'elle cible davantage que les autres, et dans certains cas ça peut être les gens "beaux et minces" (cf la polémique récente autour d'Abercrombie). A l'inverse, la marque Toscane ne fait que des grandes tailles.
A propos des collants de couleur, il ne me semble pas impossible que beaucoup de femmes qui s'habillent en grandes tailles privilégient effectivement les modèles basiques, soit parce qu'elles sont complexées, soit parce qu'il s'agit souvent de femmes d'un certain âge, qui ont pris du poids lors de grossesses par exemple, et qui portent moins de couleurs vives.
Le problème de la logique économique, c'est qu'elle est essentiellement pragmatique. Elle repère une tendance dans la société et essaie d'en profiter, mais par là même, elle la renforce. En constatant que les femmes rondes portent en moyenne moins de couleurs vives, les magasins en déduisent qu'il faut moins en proposer, et celles qui en cherchent n'en trouvent pas, ce qui les oblige à porter des couleurs sobres et rend encore plus vraie l'idée de départ.
Le pire là-dedans, c'est peut-être le fait qu'il n'y a même pas de mauvaise intention à l'égard de certains groupes d'individus dans ce type de démarche...
A propos des collants de couleur, il ne me semble pas impossible que beaucoup de femmes qui s'habillent en grandes tailles privilégient effectivement les modèles basiques, soit parce qu'elles sont complexées, soit parce qu'il s'agit souvent de femmes d'un certain âge, qui ont pris du poids lors de grossesses par exemple, et qui portent moins de couleurs vives.
Le problème de la logique économique, c'est qu'elle est essentiellement pragmatique. Elle repère une tendance dans la société et essaie d'en profiter, mais par là même, elle la renforce. En constatant que les femmes rondes portent en moyenne moins de couleurs vives, les magasins en déduisent qu'il faut moins en proposer, et celles qui en cherchent n'en trouvent pas, ce qui les oblige à porter des couleurs sobres et rend encore plus vraie l'idée de départ.
Le pire là-dedans, c'est peut-être le fait qu'il n'y a même pas de mauvaise intention à l'égard de certains groupes d'individus dans ce type de démarche...