De végé à vegan... pourquoi certains ne sautent-ils pas le pas ?

Je sais pas, peut etre que les labos doivent refaire des tests de temps en temps pour valider leur produit genre tous les 2 ans.. enfin j'en sais absolument rien, et je ne veux pas le savoir :oops:

Et rien que le fait d'aller chercher mon traitement tous les mois, ca me gave !! pour entrer dans la pharmacie, je dois prendre une grande respiration juste avant, faire le vide. je donne mon ordonnance, ma carte vitale en mode presque je suis "absente du monde". Mais je pense forcement à eux, à ceux qui sont dans leur cage au moment où on parle! c'est dur
 
Perso je dirais que du point de vue santé, il y a des cas où on peut avoir besoin de produits animaux (pas taper, hein !!). J'ai pas mal culpabilisé de penser ça avant de lire le bouquin d'un praticien en ayurvéda, végétarien convaincu, qui met toutefois en garde sur ce point. Et mêlme le leader frugivore Thierry Casasnovas admet que pour les gens en épuisement surrénalien, il peut être nécessaire de manger un peu de viande le temps que la fonction se rétablisse.
Je dois suivre pour quelques mois un régime assez strict pour raisons de santé, avec mon passé de boulimique/orthorexique, j'ai senti que je n'étais pas prête à cumuler ça evc le végétalisme ni même le végétarisme. Ca me pose un vrai problème moral, mais je pense qu'il faut que j'y ailler progressivement, surtout vu mon état de fatigue.A terle je lme vois plus végétarienne que végétalienne, sauf si je sens un jour qie mon corps est prêt.
Par ailleurs, si tous les nutriments, saiuf B12 et D, sont présents dans les végétaux, il y en a quand même qui sont plus difficielmeent assimilableq eue dans les produits animaux, comme le zinc. D'où l'importance d'avoir une digestion au top pour pouvoir se sustenter d'aliments végétaux. Je me demande du coup si cela ,'explique pas tous ces récits d'échec de végé qu'on trouve sur le net (en plus de l'abus éventuel de blé et soja).

Allez-y, sortez les matraques, j'ai mon casque.
 
Vu que je ne consomme plus de lait chez moi et que je dois manger du miel trois fois l'an, je pense que le gros truc qui me sépare du végétalisme, ce sont les oeufs. Tout le monde semble d'accord pour dire que l'arrêt des oeufs apporte un risque de carence en B12, or je suis contre l'idée de me supplanter avec des cachets, surtout qu'en ce moment, je développe une forte défiance face aux industriels. Ca me rebute de manger des cachets alors qu'à côté je cherche à acheter des produits frais aux producteurs locaux en faisant mon petit marché... Je trouve ça incohérent. Et j'ai de plus en plus de mal quand je ne suis pas certaine de ce que je mange, ce qui est le cas pour ces petites pillules. Evidemment, j'ai eu vent de certaines pratiques y compris dans le bio qui ne donnent pas envie. Il faudrait me limiter aux oeufs d'un ami de la famille qui choie ses poules dans un immense jardin... Ca demanderait de l'organisation (c'est pas la porte à côté et les oeufs ne durent pas des mois...) mais après tout...

Il y a aussi la question des médicaments, mais pour le coup, même si j'étais végétalienne, je ne ferai pas l'impasse sur un traitement important parce qu'il risque d'y avoir des choses animales dedans.

Troisième problème, manger chez les autres ou au restau (dans une moindre mesure puisque je choisis mon menu !). Difficile de traquer le moindre bout d'oeuf ou la lichette de lait. Déjà que quand je suis passée végétarienne quelqu'un m'a invitée et je lui ai dit qu'il n'y avait pas de problème, puisqu'il y avait un accompagnement à sa viande. Elle a donc rétorqué, dépitée, qu'elle ne m'invitait pas pour manger un accompagnement ! A sa décharge, elle a préparé peu après une lasagne végé pour toute la tablée (j'ai noté un viandard assez malheureux, quand même...) Tout ça pour dire qu'étant la seule végé affirmée de la famille, difficile de limiter encore plus ce que je mange chez eux... Pas pour moi, je me moque de manger des pommes de terre au sel si la compagnie est bonne, mais pour leur sentiment que je ne vais pas profiter du repas qu'ils ont plaisir à servir... ou que je fais "ma chieuse", même s'ils ne me le diront surement pas en face. :D

La première fois que j'ai entendu un végan parler du problème du cuir, laine, fourrure, soie, j'ai été un peu surprise et je me suis spontanément demandée ce qu'il restait... J'étais déjà opposée à la fourrure quand j'étais omnivore et dernièrement, je me suis aperçue que mes gants étaient en cuir et ça m'a contrariée. Mais je n'ai jamais été grande utilisatrice du cuir non plus. Pour la laine et la soie, j'avoue bêtement ne pas être assez informée pour mesurer la maltraitance. Et là encore, ne n'en ai pas tellement dans ma penderie. Après, les synthétiques venant du pétrole, je me pose la question du moindre mal, en quelque sorte.
 
Pareil pour moi : j'ai compris il y a peu les implications poussées qu'implique le mode de vie vegan : il s'agit de choix toujours réfléchis visant à éviter d'acheter/utiliser tout produit qui peut impliquer une exploitation animale.
Le vers à soie est un animal , tout comme l'abeille à qui on vole le miel....Pourtant , comme j'aime les produits de la ruche et suis admiratif du travail des apiculteurs ! :oops:

Jusqu'alors , j'étais à la surface du concept végétalien , avec un peu de méfiance par manque d'information , et j'ai commencé à bannir les oeufs après le poisson ,qui était supprimé après la viande : tout se fait très progressivement pour ma part .
Du coup , je ne vais plus du tout au resto (dans un département où il y a plus de bovins que d'habitants , les mets sont forcément issus des premiers)
Le miel , je le remplacerai par du sirop d'agave ou d'érable , mais ne suis pas encore prêt (tant de vertus étant accordées au miel en terme de micro-nutriments).
 
Pour la soie, on trempe les cocons dans l'eau bouillante, pour dérouler les fils (ça permet d'obtenir de longs fils continus). Le bombyx (espèce de papillon), alors en train de se nymphoser, en meurt.
La soie n'est donc même pas acceptable par les végétariens.
Pourquoi ne pas attendre que le papillon soit sorti ? Parce que pour sortir, il fait un trou, et donc coupe les fils. Economiquement, c'est moins rentable et la soie est de moindre qualité
 
Me voilà déjà éclairée sur un point ! Cela dit j'ai fait le tour de ma penderie et je n'ai rien vu en soie, donc ça va. :) Mais quand je repense à mes connaissances qui ont la chance d'avoir un potager et doivent périodiquement faire une hécatombe de punaises ou larves de scarabées, ce qui est inévitable si on veut manger quelque chose un jour, je me dis, ok, je me soucie des papillon mais je traque les moustiques qui viennent me dévorer la nuit... C'est là que le débat commence à me dépasser. Faire la part des choses, c'est difficile...
@Altus : ça me fait penser que je dis que je ne consomme presque plus de miel... Mais j'utilise souvent de la propolis ! Du coup, si, j'exploite pas mal les abeilles...
Bah, je ne suis pas végétarienne depuis très longtemps, et il m'a fallu du temps pour le devenir... C'est en mouvement. Je me pose des questions, je regarde des reportages qui semblent fiables, ... Je verrai où ça m'emmène, je ne vais pas me brusquer ! C'est l'une des pires façons de me convaincre ! :D
 
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