8 journalistes de L'Express.fr tentent 10 jours sans viande et poisson

  • Auteur de la discussion Anonymous
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Je pense que l'on est pas assez conscient du gouffre qui sépare la réflexion d'un végétarien convaincu de celle d'un omnivore... Si tu pousses quelqu'un à se jeter dans le vide sans lui montrer la passerelle, au premier abord, il risque d'être réticent... Tu ne peux pas comprendre un texte qui remet en cause ton existence passée et à venir par simple courtoisie épistolaire et plaisir de l'échange intellectuel.
On peut être journaliste, médecin, ingénieur, tout ce que l'on veut.
 
Tu as sans doute raison sur le gouffre entre végé ayant réfléchi et pratiqué pendant des années et omni et sur le fait qu'on se rend pas compte de la taille exacte du gouffre une fois qu'on l'a franchi, mais attends, la journaliste est flexitarienne, lit JSF, se sent sensibilisé au sujet et décide de passer le pas à tester le végétarisme pendant 10 jours, elle devrait avoir une ouverture que beaucoup n'ont pas, elle doit qd mm bien voir dans cet essai un peu plus que ce que voit le pécore du coin qui n'a aucune notion de ce qu'est le végétarisme et de pourquoi c'est important. Si alors qu'elle est sensibilisée et qu'elle se lance elle n'est pas prête à recevoir la moindre critique constructive, pas prête à écouter un point de vue que je pense plus juste sur ce qu'est le végétarisme, et finalement un conseil pour réussir ("ne pensez pas privation, pensez souffrance de l'animal dans votre assiette"), c'est qu'elle a déjà en tête ce qu'elle veut trouver et écrire : le végétarisme, c'est de la privation et c'est difficile.
 
La critique est constructive, où destructive ? Elle est construite oui, mais c'est différent de constructive. Vu la réaction, je pense que l'effet est plutôt destructif en fait.

Sinon, j'ai relu l'article, ça part quand même d'un bon sentiment, d'une prise de conscience relative (relativité qu'elle reconnait dans l'article d'ailleurs) et il faut bien reconnaitre que ce n'est pas si simple que ça (y'a qu'à voir le nombre de messages sur ce forum faisant part de difficultés dans la démarche) et c'est plutôt lucide que de le reconnaitre.
 
lelfe":3dtfdjdl a dit:
En tant que végétarienne, je me targue de connaître le végétarisme mieux qu'une pigiste qui bave sur du boudin. Quelle audace!
kerloen":3dtfdjdl a dit:
Je pense que l'on est pas assez conscient du gouffre qui sépare la réflexion d'un végétarien convaincu de celle d'un omnivore...
Ça résume assez bien ce que je voulais écrire.
La journaliste n'a pas eu son moment « Eureka » si je puis dire, où toutes les petites choses auxquelles on réfléchissait s'emboîtent et ou le végétarisme devient évident.

Elle en est au stade omnivore curieuse, et il faut l'encourager à essayer, même si elle fait pour les mauvaises raisons ou qu'elle s'y prend mal. (D'autre part, son message de blog est justement un appel pour qu'on lui donne des conseils pour qu'elle s'y prenne bien / mieux).

Le but de la manœuvre c'est qu'elle se rende compte que, « finalement, être végétarien, c'est faisable », et que le fait de l'être ou pas est réellement une simple décision de vie.
Ça leur rend le choix qu'ils ont l'impression de ne pas avoir.

C'est la même logique je pense que quand Oprah Winfrey a fait son « 21-days vegan challenge », ou plus récemment réussit à convaincre 378 employés de son staff de suivre un régime vegan pendant 1 semaine. (la démarche des journalistes de l'Express en est plus que probablement inspirée.)

C'est un appel qu'ils lancent disant « Je sens qu'il y a un truc qui cloche avec mon régime actuel, aidez moi déjà à voir si je peux changer ou pas, je prendrai la décision finale plus tard ».

Je pense qu'elle est de bonne foi et qu'elle n'a pas déjà écrit sa conclusion en tête. (D'autre part ils sont huit à le faire).
Vous imaginez l'impact d'un article écrit par des omnivores, pour des omnivores qui dirait en substance que « ben finalement, être végétarien, c'est facile ».
 
barbux":3opqks7r a dit:
La critique est constructive, où destructive ? Elle est construite oui, mais c'est différent de constructive. Vu la réaction, je pense que l'effet est plutôt destructif en fait.
sqoia":3opqks7r a dit:
Elle en est au stade omnivore curieuse, et il faut l'encourager à essayer, même si elle fait pour les mauvaises raisons ou qu'elle s'y prend mal. (D'autre part, son message de blog est justement un appel pour qu'on lui donne des conseils pour qu'elle s'y prenne bien / mieux).
Pour moi, la critique de l'elfe était constructive, puisqu'elle conseille une meilleure approche pour réussir. De même que dans un régime pour maigrir il faut se concentrer sur le but à atteindre, sur le pourquoi on fait ça plutôt que sur le fait qu'on peut plus bouffer des gâteaux à la crème ts les jours, elle dit de ne pas aborder ce défi dans une optique de privation. Moi ça me semble constructif, c'est bien un conseil pour qu'elle s'y prenne mieux. Ah, c'est sûr, c'est pas un conseil pratique genre "remplacez le lait par tel ou tel produit". Mais c'est un conseil quand même.
Evidemment, sa critique a eu un effet, peut-être pas destructeur, à moins qu'elle ait décidé d'arrêter juste à cause du com de l'elfe, mais n'a certainement pas été vu comme il aurait dû l'être. C'est clair que ça l'a bien braquée, en tout cas ! ^^

sqoia":3opqks7r a dit:
Je pense qu'elle est de bonne foi et qu'elle n'a pas déjà écrit sa conclusion en tête. (D'autre part ils sont huit à le faire).
Ouais, ils sont huit, mais on sait rien des autres, du pourquoi ils l'ont rejointe, dc je ne peux pas parler de ces personnes, de leur motivation, d'un échec possible ou non de l'expérience pour eux. Ni de leur capacité à entendre uniquement les encouragements plutôt que les critiques.
De bonne foi... mouais, c'est avec un immense scepticisme et à reculons que je veux bien lui accorder un vague bénéfice du doute (ai-je dit que j'ai légèrement développé au fil du temps un répugnance exacerbée à l'encontre des médias ? ^^).
 
Fushichô":2rcbiwa4 a dit:
Evidemment, sa critique a eu un effet, peut-être pas destructeur, à moins qu'elle ait décidé d'arrêter juste à cause du com de l'elfe, mais n'a certainement pas été vu comme il aurait dû l'être. C'est clair que ça l'a bien braquée, en tout cas ! ^^
À qui la faute ? probablement pas exclusivement à la journaliste.
 
barbux":26i5te20 a dit:
Fushichô":26i5te20 a dit:
Evidemment, sa critique a eu un effet, peut-être pas destructeur, à moins qu'elle ait décidé d'arrêter juste à cause du com de l'elfe, mais n'a certainement pas été vu comme il aurait dû l'être. C'est clair que ça l'a bien braquée, en tout cas ! ^^
À qui la faute ? probablement exclusivement à la journaliste.
Oui, exclusivement à la journaliste. Comme ts les journaleux, elle ne peut être que fautive. Au bûcher !!!!
Nan, conneries à part, bien évidemment que l'elfe a merdé sur son introduction. Mais on va pas passer notre temps à se focaliser sur 1 phrase qd tout le reste est intéressant et plus positif et constructif que cette introduction colisionnelle (oui, le mot n'existe pas, mais je m'en fous :p).
Le commentaire de l'elfe est plus que ça, c'est dommage que la journaliste soit restée bloquée à ça. Enfin, à moins que depuis sa réaction épidermique initiale, elle ait pris le temps de le relire à tête reposée, on en sait rien.
 
J'ai posé 2 com' sur l'article incriminé, la journaliste m'a répondu, et je crois que tout espoir n'est finalement pas perdu. J'suis moins pessimiste sur les résultats de l'expérience, du coup. ^^
 
Nouveau post aujourd'hui : elle a fauté, mais ça titille sa conscience :p

Entre autre :

la soif du miam":1hc3f5tk a dit:
Leçon à retenir pour plus tard?

- Comme le font observer les solidaires Miameux végétariens en commentaires, ce n’est sûrement pas en partant de sensation de privation que je vais réussir une conversion, aussi temporaire soit-elle. Et, je l’admets, le sort des sardines me touche moins que celui des bêtes à 4 pattes. Hm, pas terrible.
En tout cas je trouve ça extrêmement intéressant de pouvoir accéder à ce qui se passe dans la tête d'un omnivore qui se pose des questions.

(Quelque part ça rappelle aussi la démarche des gens qui essaient d'arrêter de fumer).
 
Je viens de voir ce post, sqoia. J'allais d'ailleurs justement mettre un lien. :)

L'elfe l'a sans doute braquée au début, mais il faut croire que ça a fait son chemin dans son cerveau au cours de la nuit ! Tant mieux !
 
barbux":yy8xj5bt a dit:
La critique est constructive, où destructive ? Elle est construite oui, mais c'est différent de constructive. Vu la réaction, je pense que l'effet est plutôt destructif en fait.
Sa réaction puérile ne change en rien le fait que ce que j'ai écrit EST une critique constructive. Ce que je dis en somme c'est: "Non, tu t'y prends mal, faut pas faire comme ça parce que ceci cela, donc voilà ce que je pense qu'il faut faire".
Alors bon certes, commencer par "non tu t'y prends mal" peut rebuter. Mais on peut aussi essayer d'aller un peu au-delà des questions d'ego pour essayer de comprendre ce qu'il y a à comprendre derrière ce "non". Elle aurait pu le faire. Elle ne l'a pas fait parce que non seulement elle n'a rien compris au végétarisme (elle est est restée au: ouiiinnnn la viande c'est si bon, mais je me prive pour avoir bonne conscience, snif snif pauvre de moi... comme si le végétarisme était uniquement un truc tourné vers soi-même et pas vers les autres!) et je pense qu'elle n'a pas envie de comprendre. Si elle avait envie de comprendre, je pense qu'elle aurait continué à lire même si je lui disais au début que sa démarche est un non-sens. Ca l'aurait intéressé de savoir pourquoi une végétarienne lui dit que sa démarche est un non-sens alors qu'elle veut essayer le végétarisme. Au lieu de ça, elle classe mon message dans la catégorie "emmerdeurs intolérants extrêmistes".
Je trouve que j'ai été relativement diplomate, sans toutefois cirer les pompes. De toutes façons, je le dis et je le redis, sa tentative de végétarisme est certes louable dans un sens, mais elle est mal conduite et ne peut qu'échouer.
Et j'avoue que tout cet auto-apitoiement a tendance à m'irriter un peu et en même temps à me faire rigoler. Vous imaginez si tous les végétariens étaient comme ça? Le forum ce serait le bureau des pleurs. "ouiiinnn j'ai encore fait un barbecue avec des amis, y avait de la délicieuse viande, ouin ouin ouin"

:ROFLMAO:

edit: je viens de relire le dernier post, peut etre que ça a fait son chemin malgré qu'elle se soit d'abord vexé, ou alors d'autres ont fait les mêmes remarques que moi en étant plus bisounours! :p
 
j'assume, j'aime le monde des bisounours :ROFLMAO:
d'ailleurs, les non-bisounours ils nous obligent à supprimer des posts très intéressants... :'(
 
Nouvel article de l'Express qui fait office de bilan
[big]Et si on devenait végétarien?[/big]
670841_national-vegetarian-week-in-england.jpg

Le mannequin Juliet Johns pose dans la vitrine d'un restaurant végétarien de Heddon Street à Londres, à l'occasion de la Semaine végétarienne, en mai 2009. Ce qui ne signifie nullement que vous aurez sa silhouette si vous vous essayez au Végéthon!

Pendant 10 jours, huit journalistes se sont essayés au régime sans viande ni poisson. Avec plus ou moins de succès. Récit.

A l'issue d'un important battage médiatique autour de l'excellent ouvrage de Jonathan Safran Foer, Faut-il manger les animaux?, LEXPRESS.fr a tenté l'expérience du végétarisme: durant 10 jours, huit journalistes -six femmes, deux hommes- n'ont mangé ni viande ni poisson. Nom de code: végéthon (ou "Vis ma vie de veggie", c'est selon). Le but: mieux connaître le quotidien pas si aisé des végétariens, mais aussi goûter aux effets à court terme de ce type d'alimentation.

Avouons-le, seulement un seul de nos journalistes (Eric) est parvenu à respecter ce végétarisme momentané -à supposer qu'un bout de jambon glissé sur une fourchette grâce à sa fille ne le mette pas hors-course. Nous avons sinon tous cédé au moins une fois à une collation non-végétarienne: la faute à notre probable manque de conviction, à nos obligations professionnelles -l'un des testeurs étant par exemple spécialisé dans la cuisine, impossible de ne pas goûter certains plats-, ou plus probablement, à une sensation de privation.

Est-il donc impossible d'adopter ce régime encore largement méconnu en France -2% de la population étant veggie? Entraîne-t-il forcément des carences? Voici les témoignages de nos journalistes, suivi des explications d'un spécialiste.

Première difficulté: une restauration rapide inadaptée
. Précisons que les journalistes Web apprécient leur déjeuner en tête-à-tête avec l'ordinateur, ou à la cantine, rythme trépidant oblige.

Camille: "Je me suis décomposée devant les salades composées de dés de jambon/poulet/dinde qui inondent les rayons des boutiques de restauration rapide. A la cantine, le désarroi s'est emparé de mon estomac face aux plâtrées de légumes ramollis, seules alternatives à la viande."

Caroline: "Une fois qu'on a mangé les pâtes épinards ricotta et le sandwich aux légumes du soleil... on a fait le tour! Pire plat du végéthon: le boulghour-poireaux pas cuits de la cantine."

Deuxième difficulté: les tentations à l'extérieur. Hélas, confrontés à des sensations de privation -synonyme d'échec assuré pour un végétarien débutant- nous avons tous au moins une fois succombé à un bout de poisson ou viande. Et ce à l'occasion d'un repas pris entre amis ou en famille. Signalons qu'Eric a droit à la clémence: c'est en nourrissant sa fille qu'il a par mégarde mangé un minuscule bout de jambon resté sur sa fourchette.

Caroline
: "Dire non à un magnifique pâté fait maison qui sentait super bon -et tous mes copains qui répétaient "mmh, c'est tellement bon"- c'est éprouvant. Je me suis gavée de chips, tomate cerise et M&Ms pour compenser."

Anne-Laure: "Dans une brasserie du 19e, j'ai relevé seulement deux plats en accords avec mes néo-convictions: salade de chèvre chaud et...omelette aux champignons. Chouette. Les lieux proposant de judicieuses alternatives -une carte moitié veggie, moitié barbaque/poisson?- sont encore trop rares."

Eric: "Se retrouver dans un resto végétarien d'un autre temps, faute de choix à Paris (petit, pas pro, mauvais accueil, réservation pas prise en compte): on finit par fuir avant de commander. Evitez donc cette adresse de Paris XVIIIe, le Grain de folie pour ne pas la nommer."

Troisième difficulté: constituer des repas équilibrés.

Camille: "Boulghour, quinoa, blé... se sont entassés dans mon panier. Et sont toujours dans mes placards. C'est une vraie gymnastique, quand on débute, de ne pas immédiatement composer son repas avec entrée + viande et accompagnement + dessert. Les légumes et céréales restent donc un accompagnement dans mon esprit de carnivore."

Quatrième difficulté : admettre qu'un régime végétarien ne fait nullement mincir.

Valentine: "J'ai l'impression d'avoir grossi oui. La faute au duo fromage-pain, pourtant peu consommé d'habitude."

Julie: "Je me disais que j'allais voir des changements - voire une métamorphose - mais que nenni! Ma peau n'était pas plus belle, je ne me sentais pas plus légère, je n'ai pas perdu de poids... "

Premier bénéfice, les phrases absurdes entendues dans l'entourage, commentant notre éphémère régime végétarien. Une bonne manière de prendre conscience des nombreux préjugés à l'égard des veggies...ou, plus généralement, de notre mode d'alimentation.

- Sarcastique: "Je veux pas te vexer, mais avec ton côté j'aime les animaux, tu ressembles de plus en plus à Brigitte Bardot."

- Primaire: "J'adore le Mac Do, les animaux, j'en ai rien à f****." "Le poulet, c'est pas vraiment de la viande."

- Inquiet: "Tu ne vas quand même pas devenir végétarien pour toujours?" "Quoi ? Tu vas devoir te passer de vin et de fromage?"

Deuxième bénéfice: découvrir de nouveaux plats ou ingrédients.

Caroline: "J'ai testé des plats au soja. Tous n'étaient pas succulents mais je rachèterai à l'avenir des steaks de tofu au curry et des galettes de céréales au fromage. A retenir aussi: des légumes que je ne cuisine jamais, comme ceux qui composaient ma soupe betterave-orange-cumin. Toutes mes copines s'arrachent la recette à présent."

Julie: "J'ai redécouvert le plaisir du maïs chaud. Et mon mec m'a cuisiné un délicieux gratin de riz, chèvre et courgettes."

Mi-na: "Les plats thaïs et libanais ont été des bons compagnons de régime."

Anne-Laure: "Déjà fan de quinoa, riz complet ou rouge, j'ai fait connaissance avec les amis millet, sarrasin, petit épeautre: forts en goût et faciles à cuisiner. Associés à des fruits secs type figue ou abricots émincés -à laisser tremper quelques minutes dans de l'eau tiède, pour un bienvenu moelleux- et des oléagineux, type noisettes ou pistaches torréfiées (passées sous le gril du four), c'est parfait. Par contre, je suis beaucoup plus sceptique sur les imitations de viande comme le seitan -un genre de steack de farine de blé, tofu et miso, en magasin bios- ou les croquettes de soja déshydratés. Même si ce n'est pas foncièrement mauvais sous le palais."

Troisième bénéfice: remettre son régime en question et en tirer de nouvelles résolutions.


Valentine: "J'adore la viande (vraiment, hein) et je n'envisage pas de l'abandonner. Mais en manger moins et mieux, oui, certainement. C'est-à-dire bannir le jambon, le surimi ou le thon en boite, pour privilégier les repas omnivores en société, au resto."

Mi-na: "Réintroduire de la viande fut déroutant. Cela faisait 10 jours que je rêvais d'une bonne pièce de viande rouge, alors qu'au final, j'ai été plus écœurée que satisfaite. Après avoir lu quelques articles sur le sujet, j'aimerais faire davantage attention à l'origine des produits que je consomme."

Anne-Laure: "Si cette expérience ne changera pas ou peu mon alimentation -déjà flexitarienne, en revanche, mon attention portée à ce régime influencera mon travail. Je plancherai davantage sur des recettes sans viande ni poisson, serai plus attentive aux menus des restos, etc. Quitte à faire part de mes critiques à ces derniers: c'est au consommateur d'agir en conséquence."

http://www.lexpress.fr/styles/saveurs/e ... 67230.html
 
ça à au moins l'avantage de mettre en avant la demande. Dans quelle panade se retrouve un végétarien au quotidien. Et de faire réfléchir les lecteurs à partir d'une expérience de "non-extrémistes"...
le végétarisme porté par des non végétariens, c'est le début d'un commencement de quelque chose...
 
Je suis pas tellement surpris de l'échec, vu qu'ils semblaient s'être lancé là-dedans un peu à la va-vite, sans avoir réfléchi à POURQUOI être végétarien. Le pire étant "mais j'ai pas maigri, ma peau n'est pas plus belle". Bah, en 10 jours et en craquant, je vois pas ce qu'il y a de surprenant ! ^^
Ya que le journaliste culinaire, je vois pas bien pourquoi il s'est lancé là-dedans sachant que par obligation professionnelle, il serait obligé de faire des entorses ! C'était couru d'avance pour cette personne. Bon, il aurait pu pendant 10 jours tester des plats ou des restau VG, mais bon, je sais pas comment ça se passe pour son job, il a pê (sans doute) pas le choix des restau testés.

Mais comme tu dis kerloen, si ça permet d'augmenter le demande, et in fine l'offre, pour des plats VG, ça va plutôt dans le bon sens. En France, c'est vraiment la misère. Et le pire, c'est que c'est des parisiens, on s'attendrait à plus de choix VG dans les restau de la capitale qu'au fin fond d'un bled paumé peuplé de chasseurs !
 
Fushichô":22jhwbmu a dit:
Ya que le journaliste culinaire, je vois pas bien pourquoi il s'est lancé là-dedans sachant que par obligation professionnelle, il serait obligé de faire des entorses ! C'était couru d'avance pour cette personne.
D'après ce que j'ai compris la journaliste culinaire c'est justement Anne-Laure Pham, la bloggeuse de la soif du miam, c'est elle qui a lancé le truc.
sa conclusion est plutôt positive:
Je plancherai davantage sur des recettes sans viande ni poisson, serai plus attentive aux menus des restos, etc. Quitte à faire part de mes critiques à ces derniers: c'est au consommateur d'agir en conséquence.
 
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