Hinthial":1zblihh8 a dit:
Ce n'est pas vraiment mon point de vue, même si l'idéal de Rousseau à été perverti. Néanmoins, je ne sais pas si tous les vieillards abhorrent les jeunes, les deux parties gagnent autant, que ce soit en stage ou en retraite.
Je ne dis pas que tous les vieillards abhorrent les jeunes, tout comme je ne haïs pas tous les vieux. Je dis que la société incite les vieillards à se conduire de la sorte puisqu'ils commencent à être de la génération qui a de l'argent de poche, donc du pouvoir de consommation, qu'il n'y a aucun moyen autre que monétaire de prendre en charge ces personnes potentiellement dépendantes, et que nombre d'entre elles estiment qu'elles sont en droit de réclamer toute l'attention qu'on leur a promis tout au long de leurs ambitieuses carrières. Et ce système qui repose sur une sote de "tension intergénérationnelle" (au départ c'était un système de solidarité, mais lorsque le coût de la vie augmente c'est pas facile), ajouté aux angoisses et aux contraintes de la vieillesse, rend parfois les gens moins zens qu'on pourrait le souhaiter. Autrefois c'était pas souvent facile, mais les familles étaient regroupées et vivaient ensembles. Evidemment y'avait des problèmes au sein des familles, mais c'est encore autre chose...
N'importe qui a le droit de changer de pays, sinon il n'y aurait pas d'immigration et d'émigration.
D'ailleurs on voit bien à quel point il est facile pour les africains de venir en Europe en ce moment, et de s'y intégrer... Si c'était si facile j'aurais déjà pris mon baluchon, mais le pays de la tolérance n'existe plus depuis que les hommes ont pris le pouvoir...
La France n'est pas le parangon du capitalisme où l'individu est privé de son identité, il ne faut pas exagérer.
On impose quand-même une identité arbitraire à l'individu, une étiquette, une organisation sociale tracée d'avance. Je suis désolé (en fait non je vois pas pourquoi je le serais c'est juste une tournure de phrase) mais je n'aime pas les cadres inhibants, ni les obligations, ni tout ce qui plombe l'individu et l'empêche de s'épanouir, n'amenant que manipulation, désillusion et souffrance. N'oublions pas que les frontières et les nationalités justifient les guerres.
Je ne parlais pas spécialement de la France d'ailleurs, mais de la façon dont on organise les sociétés. Evidemment ce n'est pas l'Amérique, on a la sécu, etc... Et ce ne sont pas les démocratures russes ou chinoises. Je suis content d'être quelque part en Europe. Tout ce que je voulais dire c'est qu'il est à mon avis possible d'inventer un mode de vie plus solidaire, plus fraternel, où on ne va pas taper sur les autres parce qu'on a le sentiment d'en faire plus que lui, où on ne va pas laisser de côté les handicapés ou les vieux, ou les lents ou les rêveurs, où on travaillerait sans en avoir le sentiment, etc... Où chacun prendrait ses responsabilités sans décharger ses envies sur les autres, sans profiter des autres, sans essayer de convaincre les autres et sans demander aux autres de se justifier constamment ; juste en échangeant des idées et des points de vue.