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  • Auteur de la discussion Anonymous
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Usagi.Chan":1jc05p5i a dit:
Est-ce que quelqu'un.e ici est abonné.e à Médiapart et pourrait nous faire une copie de cet article svp ?

François Fillon a bénéficié de fonds publics détournés au Sénat.

En spoiler ! :)

Mediapart révèle que François Fillon, quand il était sénateur, a empoché une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.

François Fillon n’a pas seulement salarié son épouse ou ses enfants avec les fonds publics mis à sa disposition par le parlement. À l’époque où il siégeait au Sénat, il s’est mis dans la poche une partie des crédits théoriquement réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.

Les sommes siphonnées entre 2005 et 2007 par l’actuel candidat LR à la présidentielle ne dépassent sans doute pas les 25 000 euros mais des juges d’instruction ont d’ores et déjà estimé que le stratagème utilisé, partagé avec nombre de sénateurs UMP entre 2003 et 2014, pouvait relever d’une infraction pénale. Plusieurs élus ou anciens élus en ayant profité viennent même d’être mis en examen pour « recel de détournements de fonds publics », comme Henri de Raincourt ou René Garrec. À ce stade, l’information judiciaire en question porte uniquement sur des faits postérieurs à 2009, période à laquelle François Fillon avait déjà quitté le palais du Luxembourg pour Matignon. Son cas ne fait donc pas l’objet d’investigations.

Mais d’après des témoignages et documents comptables de l’époque, le sénateur Fillon a bien bénéficié de ce mécanisme clandestin de captation de fonds publics au cours de son mandat. Comment cela fonctionnait-il ?

Il suffit de savoir que les parlementaires n’épuisent pas toujours l’enveloppe mise à leur disposition pour salarier des assistants personnels. Plutôt que de laisser leurs « restes » dans les caisses du Sénat, certains élus préfèrent alors les déléguer à leur « groupe politique » (la structure qui se charge d’organiser le travail collectif entre élus d’une même étiquette). Jusque-là, rien d’irrégulier. Si l’institution tolère ce transfert, c’est qu’il permet aux groupes (subventionnés par ailleurs) d’embaucher des collaborateurs supplémentaires, donc d’améliorer le travail parlementaire. En théorie.

Car entre 2003 et 2014, le système a été perverti côté UMP : des sénateurs récupéraient en douce un tiers du crédit qu’ils déléguaient au groupe. Dans les couloirs du palais du Luxembourg, cette commission portait même un surnom, désuet et euphémisé à souhait : « la ristourne ». Selon les années et les courants politiques auxquels appartenaient les bénéficiaires, ces sommes ont pu suivre divers circuits, être directement distribuées par le groupe UMP ou bien transiter par une association fantoche baptisée Union républicaine du Sénat (URS), plus discrète, qui se chargeait de signer les chèques.

Interrogé par Mediapart samedi après-midi, l’entourage de François Fillon a refusé de confirmer ou démentir que l’ancien premier ministre ait touché de tels chèques, se contentant d’affirmer : « Pas de commentaire sur une affaire judiciaire en cours. »

Sollicité par l’intermédiaire de son avocat, l’ancien trésorier du groupe UMP au Sénat, Jean-Claude Carle, mis en examen depuis novembre 2016, fait savoir qu’il n’a aucun commentaire à faire. « Aucun commentaire », nous répond également le sénateur Henri de Raincourt, ancien président de l’URS, lui aussi mis en examen. « L’enquête actuelle porte sur la période 2009-2014, souligne l’avocat de Jean-Claude Carle, Me Raphaël Gauvain. Monsieur Fillon n’était pas sénateur à cette période. Il s’agit d’un système ancien, connu de tous et parfaitement légal. » La justice se chargera de trancher.

Comme Mediapart l’a détaillé dans une précédente enquête, ces commissions ont rarement dépassé 4 000 euros par personne et par trimestre. Mais sur douze ans, ce goutte-à-goutte a concerné des dizaines d’élus et les subventions publiques déroutées de leur objet initial se comptent en millions d’euros.
 
"Tous pourris ?"
- Mais non, voyons, y'en a des biens ... y'en a des biens !

Si vous en voyez un(e), faites moi signe. ;)
 
On va dire que j'ai sélectionné exprès ;), mais à part Alexis Corbière er Éric Coquerel, il n'y a pas (encore) beaucoup d'autres têtes connues :><: ...
 
Pas encore, elle passe dans 1h30 là où je suis en ce moment :whistle: ...
;)
Mais je vais essayer de ne pas la manquer :) ! <br /:><:br /> — Le 31 Jan 2017 03:54, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> edit : bon bah les ti'punchs ont eu raison de ma raison du temps, je n'ai vu que les dix dernières minutes. Sans pouvoir avoir accès au replay.
Mais bon, je n'étais pas à convaincre ;) !
 
Xav":z4d9bue4 a dit:
J'imagine que tu as regardé l'émission de France 3 sur Mélenchon ?

http://pluzz.francetv.fr/videos/jean_lu ... 91332.html
C'était très intéressant.

A voir si on est convaincu par le programme mais pas trop par la personne.
Il y a même des interviews de personnes pas du tout du bord de JLM (éditorialistes du Point, de l'Opinion et de RTL, de mémoire). <br /:><:br /> — Le 05 Fév 2017, 17:43, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> J'ai écrit une bêtise : ce n'était ps l'éditorialiste de l'Opinion, mais de l'Express !
 
Un article intéressant sur le climat (en anglais), qui sort un peu du mono-discours ambiant politiquement correct, ça fait du bien (cliquez pour lire) :

 
JLM a volontairement mis des femmes pour appliquer la parité qui est une valeur qu'il défend (c'est ce qu'il dit dans ses discours, du moins)

Pour Fillon ... le mec était à l'UMP, à bossé pour Sarko ... 'faut déjà avoir des trucs à se reprocher pour faire l'un ou l'autre :whistle:
La question est : "Est-ce le pouvoir qui corrompt les Hommes, ou est-ce les Hommes qui corrompent le pouvoir ?"

Sinon, Trump est à fond. Il part peut-être dans tout les (mauvais) sens, mais il a de l'énergie le bonhomme :(

— Le 08 Fév 2017, 13:56, fusion automatique du message précédent —

Ah tiens, il y a ça qui était tombé dernièrement : http://www.peta.org.uk/blog/peta-warhammer-fur-free/
Les types demandent à GW de faire retirer les fourrures de figurines de 32 mm représentant les guerriers d'un sombre et lointain futur ...
Outre la méconnaissance du sacro-saint fluff (but wearing the skins of dead animals doesn’t take any skill ... un loup de Fenris, c'est une bestiole de 2,5 mètre à l'épaule à crever à mains nues en plein tempête de neige ...), ça n'a pas l'air de déranger que 95% des ornements proviennent de restes humains (peau, os, tête, etc. ...) ou que tout le monde y soit plus ou moins fasciste ... <br /:><:br /> — Le 09 Fév 2017, 00:09, fusion automatique du message précédent — <br /:><:br /> Et chose rigolote, GW a répondu :
https://regimental-standard.com/2017/02 ... e-emperor/
^^
 
Xav":2avolrrr a dit:
J'imagine que tu as regardé l'émission de France 3 sur Mélenchon ?

http://pluzz.francetv.fr/videos/jean_lu ... 91332.html
Plus de 7 jours étant passés, le documentaire n'est plus sur pluzz, mais je viens de voir passer ce lien-là, je ne sais pas combien de temps il sera disponible :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=3q2K5aFxYQg[/youtube]
Du coup je vais le regarder par petites touches ; ajouté au livre entretien bibliographique (donc c'est lui qui parle mais c'est la personne qui a fait les entretiens qui écrit, donc ça change du style écrit de JLM, c'est pas mal, ça se lit bien), ça donne une autre vision de la personne de JLM. Comme parfois c'est ça qui peut coincer chez les gens, même quand le programme suscite l'adhésion, bah ça peut aider :).
 
En parlant d'actualité, qu'est-il arrivé à GrimRolak ?
Pourquoi est-il banni (précisément) ?
 
Pour l'ensemble de son œuvre ? Pour ne pas avoir modifié son comportement et surtout ses propos malgré les rappels probablement très fréquents de l'équipe de modération ?
Je ne suis pas sûr qu'il y ait réellement besoin d'une explication, ses 269 posts répertoriés se suffisent à eux-mêmes, non ?
 
Bonjour à tous,

Pour ceux qui ont du temps devant eux, je vous transmets un lien pour réécouter l'émission "la tête au carré" (sur France Inter) de ce mardi intitulée "L'humanité carnivore" :

https://www.franceinter.fr/emissions/la-tete-au-carre/la-tete-au-carre-07-fevrier-2017

Le podcast dure 53 min mais l'émission à proprement parler commence à partir de la 15ème minute.

Personnellement j'ai trouvé les invités intéressants et notamment la philosophe qui est vegan.

Bonne écoute !
 
Chocogrenouille":8k87zj0m a dit:
malgré les rappels probablement très fréquents de l'équipe de modération ?
Il a reçu un avertissement dont il savait que ça serait le dernier.

@Balika
GrimRolak flirtait en permanence avec la limite. Il balançait des pavés provocateurs puis ignorait les réponses qui ne l'arrangeaient pas. On l'a averti une fois puis on a mis la charte à jour spécialement pour avoir plus de marge de manœuvre dans des cas comme le sien. Quand il est revenu, perso j'ai considéré que balancer des trucs comme ça :
GrimRolak":8k87zj0m a dit:
Par contre, je trouve le débat assez étrange de savoir si une œuvre est sexiste car son univers l'est.
alors que Titesieste avait dit ça un peu avant dans le même topic :
Titesieste":8k87zj0m a dit:
Ce n'est pas un problème de vouloir coller à la réalité et donc de montrer une société sexiste/raciste/etc. dans les films et médias. Le problème c'est la façon dont c'est traité. On peut le faire sans complaisance.
ne me donnait pas l'impression qu'il ai acquis la volonté de dialogue demandée par les nouveaux articles. En tout cas ça explique pourquoi moi j'étais d'accord pour le bannir. Je sais bien qu'on peut louper certains trucs qui ont été dis dans une discussion, mais là, c'est qu'il avait un passif quand même. Et on a une mémoire plus performante que celle de Dory.

On aurait pu lui laisser plus de temps mais je ne pense pas qu'il aurait changé et, à mon avis, le résultat aurait été le même au final. Et apparemment sa présence pouvaient faire fuir certaines personnes (même si ça, on ne le savait pas au moment de prendre la décision).
 
Je rejoins ce que vient de dire Watermelon.
GrimRolak a eu un nombre impressionnant de signalements de la part de pas mal de membres différents, prouvant qu'il importunait beaucoup de gens (je ne pensais pas que c'était au point de faire fuir certaines personnes, mais je conçois que nous n'ayons pas tous la même capacité d'abstraction et donc que certains puissent avoir besoin de réagir ainsi). Nous lui avons à plusieurs reprises demandé de se comporter de manière plus respectueuse, et plusieurs membres du forum lui ont également fait remarqué de nombreuses fois qu'il dépassait les bornes, mais il a choisi de ne pas en tenir compte. Il a donc reçu un avertissement dans lequel il était bien précisé que c'était la dernière chance qu'il lui restait et que nous ne tolérerions pas d'autres débordements. Malgré cela, il est revenu à la charge, et a même utilisé notre avertissement pour se victimiser et pour provoquer les autres membres en disant qu'ils "n'avaient qu'à le signaler". Nous avons donc estimé qu'il n'avait clairement aucune intention de respecter les règles du forum et de communiquer intelligemment, mais au contraire qu'il n'était là que dans une optique de provocation, et qu'il n'avait donc pas sa place parmi nous.
Nous avons été assez patients avec lui, et nous avons également suffisamment demandé aux membres de ce forum de l'être.
 
Ci-dessous un article du Monde d'aujourd'hui qui fait le point sur l'enjeu de la cause animale dans le contexte de la présidentielle.



La cause animale au menu de la présidentielle ?
Jadis marginalisée ou moquée, la cause animale s’est clairement transformée en un sujet légitime pour les responsables politiques français.
LE MONDE | 13.02.2017 à 06h42 • Mis à jour le 13.02.2017 à 11h27 | Par Audrey Garric

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Jamais les animaux n’ont été si présents dans l’arène politique. Depuis quelques mois, les propositions de loi sur le bien-être des bêtes se succèdent, un parti animaliste a vu le jour et un collectif de 26 ONG interpelle les candidats aux prochaines élections présidentielle et législatives sur l’élevage, la chasse ou encore la corrida. Jadis marginalisée ou moquée, la cause animale s’est clairement transformée en un sujet légitime pour les responsables politiques français.
Dernière preuve en date, 33 députés de tous bords politiques viennent de déposer une proposition de loi destinée à améliorer sensiblement la protection des animaux vivants durant leur transport. Certes, le texte n’est pas inscrit à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale et son avenir serait plus que compromis dans l’hypothèse où le Parlement basculerait à droite en juin. Mais par sa seule existence, cette proposition de loi prépare le terrain pour la suite. Elle stimule la réflexion, accroît la sensibilité et la connaissance des députés sur ces sujets complexes, à la croisée des enjeux environnementaux, sociétaux et économiques.
Avant elle, une autre loi a suscité de vifs débats : celle relative au respect de l’animal en abattoir, défendue là encore par 33 députés – pas tout à fait les mêmes. A la surprise générale, l’Assemblée nationale a adopté, le 12 janvier en première lecture, l’obligation de la vidéosurveillance dans les abattoirs à partir du 1er janvier 2018, la mesure-phare du texte. Si les autres dispositions ont pour la plupart été retoquées, l’avancée n’en est pas moins notable. La proposition de loi, forte de l’écho qu’elle a reçu, pourrait être inscrite à l’ordre du jour du prochain Sénat – même si elle risque d’y être définitivement détricotée.
Quel que soit le destin de ce texte, le mouvement est enclenché. Les chiffres en attestent : 36 propositions de loi favorables à la cause animale ont été déposées à l’Assemblée et au Sénat au cours de la législature actuelle, contre 24 lors de la précédente (2007-2012) et seulement 10 pour celle d’avant (2002-2007). Surtout, ces derniers mois ont connu deux événements inédits : pour la première fois en quinze ans, l’un de ces textes, celui sur les abattoirs, a été discuté en séance publique. Et, fait unique également, une commission d’enquête a été créée sur ce sujet.
Les députés l’ont bien senti : l’attente de leurs électeurs est forte. La succession de scandales de maltraitance dans des abattoirs ou le foisonnement de livres d’intellectuels et de colloques, fortement relayés par les médias et sur les réseaux sociaux, ont accéléré la prise de conscience de l’opinion publique et la demande d’une société plus respectueuse des droits des animaux, reconnus comme des êtres sensibles par la science comme par le code civil.

Cause légitime devenue accessoire
Au-delà du Parlement, les partis évoluent aussi, peu à peu. En 2015, Europe Ecologie-Les Verts a amorcé le mouvement. Depuis, l’UDI, le Parti de gauche, Debout la France, le Front national et Nouvelle Donne ont emboîté le pas : la majorité d’entre eux se sont dotés d’une commission sur la condition animale ou, à défaut, d’un secrétaire national ou d’un groupe de travail. Manquent deux grands absents : le Parti socialiste et Les Républicains, qui passent à côté d’un changement de société majeur.
Quant aux candidats à la présidentielle, ils commencent à s’emparer du sujet. Pour la première fois, le bien-être animal apparaît dans leurs programmes. Ici, Yannick Jadot (EELV) appelle à lutter contre la souffrance des bêtes et à interdire l’élevage industriel. Là, Jean-Luc Mélenchon (La France insoumise) souhaite végétaliser l’alimentation et redéfinir les normes d’élevage, tandis que Benoît Hamon (PS) promet un plan contre la maltraitance des animaux. Marine Le Pen (FN), enfin, veut faire de leur protection une priorité nationale, quand bien même il ne s’agit que de sa 137e proposition (sur 144).
Reste que dans le débat présidentiel, le sujet est éclipsé et ne parvient pas à rivaliser avec le chômage, la sécurité ou les déficits publics, comme si ces thématiques ne pouvaient coexister. La cause animale, tout aussi légitime qu’elle soit devenue, reste ainsi totalement secondaire, si ce n’est accessoire.
Parmi les raisons de cette frilosité, figure en bonne position l’influence des lobbys, tout particulièrement celui de l’industrie agroalimentaire – dont la production de viande est le premier ingrédient –, des agriculteurs de la FNSEA et des chasseurs. Même si ces derniers perdent du terrain, leur emprise reste forte, particulièrement en période électorale. D’autant plus qu’ils peuvent compter sur de puissants relais.
Le groupe chasse de l’Assemblée nationale compte ainsi 115 membres, tandis que celui du Sénat rassemble 87 adhérents, soit respectivement un cinquième et un quart des deux chambres ! Les partis de gouvernement, qui ont sans doute le plus à perdre, ne peuvent ni ne veulent compromettre leur réélection faute de les avoir suffisamment courtisés. En outre, pèse le poids des habitudes, des traditions, de notre patrimoine culturel et gastronomique.
Mais c’est finalement la société dans son ensemble qui est fondée sur l’utilisation perpétuelle et généralisée des animaux. Le personnel politique, comme une majorité de Français, ferme les yeux sur les 30 millions de bêtes tuées chaque année par la chasse, de même que sur le milliard de celles que l’on abat pour se nourrir. Pour les consommateurs comme pour les élus, le paradoxe de la viande commence dans l’assiette.
 
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