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  • Auteur de la discussion Anonymous
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Titesieste, chips, vous confirmez exactement ce que je dis :
Je m'en fiche de perdre des arguments. Si un argument disparaît, ça veut dire qu'une partie du problème a été résolue. Je ne bataille pas pour conserver un maximum d'arguments. Je suis heureux que les arguments disparaissent. Quand il n'y aura plus d'argument, ça signifiera que la solution complète a été trouvée.

C'est un peu comme faire le constat des inégalités sociales, et s'énerver quand une solution est trouvée à une de ces inégalités, parce que ça réduit l'intensité des inégalités, donc ça réduit l'indignation du public, et donc ça réduit la motivation pour réduire les inégalités sociales...

En ce qui me concerne, je n'ai pas eu besoin d'argument choc pour devenir végétarien. Je suis devenu végétarien parce que ça tuait des animaux, et que je pouvais m'en passer. Je n'avais jamais vu d'images, je n'avais aucune idée de ce qui se passait dans les élevages, et on m'avait confirmé que les animaux menés à l'abattoir étaient tués proprement et sans souffrance.
Je ne serais pas devenu végétarien si la viande avait été produite sans tuer d'animaux pour ça (par exemple, de la viande végétale ou de la viande in vitro). Et ça aurait été très bien.

Pour les oeufs, c'est simple : Je ne pensais pas qu'on tuait pour en produire. Si on tue pour en produire, si on enferme les poules dans des conditions innomables pour ça, alors c'est suffisant pour arrêter les oeufs. Si un jour, on produit des oeufs sans enfermer les poules, sans les mutiler, sans les contraindre, sans tuer aucun oiseau, sans leur infliger aucune souffrance, je ne vois pas où serait le problème.
Tant que ça sera le cas, je continuerai à revendiquer la fin des ces pratiques. Et pour revendiquer la fin d'une pratique et y parvenir, au passage, il y a d'autres manières que se contenter du boycott. Le boycott n'est pas une fin en soi.

chips":2l303bz6 a dit:
Heu ben pareil là je vois pas le rapport …

Au fond, il n'aidait pas à promouvoir le véganisme, au maximum le wellfarisme, mais cet argument choc aidait à montrer qu'il y a des pratiques très cruelles.

Si tu veux à un moment donné on va se retrouver avec des poules totalement esclaves mais "bien traitées, sans aucune souffrance" (dans une aliénation totale évidemment).

Et là ben ça va être galère d'argumenter contre ça.
Si elles sont (réellement) bien traitées, sans aucune souffrance (et sans être tuées), alors il n'y a aucune raison de boycotter les oeufs.
Si elles sont dans une aliénation totale, alors elles ne sont pas bien traitées sans aucune souffrance.

On milite contre les zoos, contre les delphinariums, contre les cirques... et on n'a pas besoin d'arguments de plus que ceux qui existent déjà, et qui motivent le militantisme.
 
On ne parle pas pour nous, nous non plus on était pas au courant pour les poussins. Le fait qu'on ne broie pas les poussin n'ébranle en rien nos convictions personnelles. C'est pour ça que ton passage sur les vegan qui perdent des argument et qui partent dans tous les sens, je ne comprend pas.

Mais certains en ont besoin, peut-être pas toi, tant mieux pour toi ...

Et Antoine, on l'a répété, nous sommes contents que cette pratique ne soit plus pratiquée.
 
Après un petit cancer colo-rectal, vous reprendrez bien un peu de drogue dure ? :D

Le fromage, une drogue dure ?

J'espère que l'étude est un peu sérieuse par contre.
L'actualité est sympa ces derniers temps... :whistle:
 
Mais ça n'a pas déjà été montré ? J'avais déjà lu plusieurs fois que les gens étaient accros aux fromages à cause de la casomorphine.
 
Vous allez voir que les gens vont bientôt découvrir que les incendies peuvent être mortels... Quoi ? Le feu peut tuer ? Je revends ma cheminée !
 
Ce matin, je reçois une invitation à un gala de bienfaisance. Le menu me choque. J'ai donc envoyé un courriel aux organisateurs (son titre : étonnement et à vrai dire, déception).

Bonjour,

Depuis de longues années, je soutiens l'opération 11.11.11.

Je reçois aujourd'hui votre courrier pour votre "banquet solidaire" et j'avoue mon étonnement à la lecture du menu : foie gras, bar, homard, faisan... Comment pouvez-vous dire votre banquet "solidaire" et en même temps proposer tant de produits animaux ? Même en passant sous silence les conséquences pour les animaux non humains de l'élevage et de la pêche, manger des produits animaux est un problème : conséquences écologiques (gaz à effet de serre dûs à l'élevage, déforestation, démolition des fonds marins pour la pêche...) et ses répercussions sur des êtres humains qui seront bientôt des "réfugiés climatiques", mais aussi tout simplement le fait que la nourriture que nous donnons aux animaux d'élevage aurait pu être utilisée pour nourrir des êtres humains (la viande est un gaspillage puisqu'il faut entre 6 et 12 fois le nombre de calories (ça marche aussi avec les protéines) présentes dans un morceau de viande pour le produire).

En espérant que des yeux s'ouvrent, je vous invite à découvrir vegfaq.org qui est une ressource utile pour permettre à tous les Terriens de vivre mieux.

Belle fin de semaine à vous

Nurja
 
Je ne connaissais pas cette assoc, merci pour l'info.

Sur son site je crois comprendre qu'elle se bat sur des problématiques humaines, et il n'est pas forcément évident dans un premier temps de faire le lien entre consommation de viande et pauvreté / famine. Perso, je n'ai su ça qu'en me renseignant, je n'avais pas du tout fait de rapprochement entre les deux.

Peut-être que ton mail va leur donner envie d'en savoir plus, ça peut effectivement devenir un nouveau levier dans leur combat :)
 
Lixou":1rq56e25 a dit:
Sur son site je crois comprendre qu'elle se bat sur des problématiques humaines, et il n'est pas forcément évident dans un premier temps de faire le lien entre consommation de viande et pauvreté / famine.
Ma raison initiale pour cesser la viande, c'était arrêter de piquer la nourriture à d'autres humains, mais je sais que ce n'est pas évident pour tout le monde.

Lixou":1rq56e25 a dit:
Peut-être que ton mail va leur donner envie d'en savoir plus, ça peut effectivement devenir un nouveau levier dans leur combat :)
C'est un peu (beaucoup) le but ! :D
 
N'empêche que tout ça c'est un coup du lobby végane ; sisisi, je l'ai lu dans un commentaire sur le Point (quelle idée de lire le point me direz-vous) :biglol:
 
Quelqu'un a-t-il l'adresse où adhérer au lobby des méchants végétariens/végétaliens/végans? :biglol:
 
Patronette":1mxrztnu a dit:
Quelqu'un a-t-il l'adresse où adhérer au lobby des méchants végétariens/végétaliens/végans? :biglol:
C'est moi qui prends les inscriptions. Faut m'envoyer 50€ en liquide pour les frais divers et variés, et je peux t'ajouter dans mon Fichier Mondial des Végétariens et Véganes.

Et ensuite, je pourrai transmettre ton nom au lobby (comme ça, ça leur donne plus de poids quand ils lobbitisent, ils citent les noms des véganes pendant des heures en allant dans les bureaux des gens, et à force ça impressionne les cancérologues et les experts environnementaux qui sont en train de faire leur travail, et donc ça les déconcentre et ils écrivent n'importe quoi dans leurs études en remplaçant les mots scientifiques par des noms de légumes et tout ça).

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Bon, sinon, Jeanne Mas est végane. http://www.parismatch.com/People/Musiqu ... oup-856319
C'est pas grand chose, mais je croyais qu'elle était simplement végé, et qu'elle le dise publiquement comme ça, ça me fait plaisir. (Je ne connais aucun autre people français qui se soit déclaré végane, à vrai dire... -Même le végétarisme, ça reste rare que les people le montrent.-).
 
C'est lorsque j'ai appris le broyage des poussins mâles que je suis passée définitivement dans le côté obscur de la Force.

Pour autant, je n'ai pas perdu un argument, ni ma raison d'être. Le broyage n'est qu'un "exemple" des effets pervers de l'élevage.
Le principal problème réside dans l'exploitation animale : ce principe de déposséder l'individu de son corps, de sa vie, de son existence pour satisfaire égoïstement un tiers.

Je suis consciente que c'est plus abstrait, et que les images chocs, en appelant aux émotions, font davantage réagir.
Mais tout de même : l'être humain n'est pas si idiot, et nous sommes capables de réfléchir posément à un problème si nous mettons les affects de côté ?
 
Portrait de Sébastien Arsac hier dans Le Monde.

Sébastien Arsac, défenseur choc de la cause animale
Le Monde.fr | 28.10.2015 à 06h36 • Mis à jour le 30.10.2015 à 14h06 | Par Marine Benoit

Militant pour la protection des animaux d’élevage, il est le cofondateur de l’association L214, à l’origine des images montrant les pratiques cruelles de l’abattoir Alès.

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Sébastien Arsac, fondateur de l'association de défense des animaux d'élevage L214, à Lyon le 26 octobre 2015. SÉBASTIEN EROME POUR M LE MAGAZINE DU MONDE

Enfant du terroir
L’élevage, l’abattage, l’équarrissage faisaient partie de la vie de Sébastien Arsac bien avant la création de L214 (du nom d’un article du code rural qui définit les animaux comme des êtres sensibles). Son grand-père paternel, boucher à l’origine, devint plus tard marchand de bétail en Haute-Loire. « Il m’arrivait de mélanger la viande pour la préparation des saucisses ou de nettoyer les boyaux des cochons. » Ses grands-parents maternels tenaient quant à eux une exploitation laitière.

Militant tous azimuts
Étudiant en mathématiques, il s’encarte au syndicat UNEF et s’engage autant auprès des sans-papiers que des féministes. Cet objecteur de conscience rejoint ensuite une association écologiste lyonnaise pendant deux ans. C’est là qu’il découvre les écrits du philosophe australien Peter Singer, auteur de La Libération animale, qui le « bouleversent à jamais ».

Homme de terrain
Cet antispéciste (il refuse de considérer que l’homme est supérieur aux animaux) fonde en 2003 Stop Gavage, un mouvement anti-foie gras, aujourd’hui intégré à l’association L214. Là, il peaufine sa méthode : enquête de terrain et images chocs. En 2008, il tourne en caméra cachée dans un abattoir de Charal pour mettre en évidence la cruauté des méthodes employées. Bruno Le Maire, ministre de l’agriculture, se dira « choqué » par les images.

Porte-parole réaliste
« Viandard repenti », il est l’un des deux représentants de l’association de défense animale, qui compte aujourd’hui 11 employés et 300 000 fans sur Facebook. Peu présent dans les médias, il est pourtant à l’origine des révélations liées au broyage des poussins mâles, aux conditions d’élevage des lapins de batterie et aux méthodes brutales de l’abattoir d’Alès (Gard). « Si la vidéo a eu un impact fort sur le grand public, on sait qu’on ne va pas déclencher une révolution », admet-il.
 
J'ai lu un article sur le "retour du carnivorisme" face au développement du végétarisme sur Libé.

Bizarrement je n'ai pas l'impression que le végétarisme se développe tant que ça... Je veux bien voir dans l'ouverture de nouveaux resto végé parisien une très bonne nouvelle, mais de là à parler de développement du végétarisme...
La seule chose que je constate c'est que mon entourage commence à émettre l'idée de éventualité d'un repas sans viande comme possible et acceptable. De là à parler de développement du végétarisme ces dernières années...
 
Il n'y a pas qu'à Paris que les offres végés se multiplient (on peut donc supposer qu'il y a de la demande), la couverture médiatique est vraiment croissante, la présence du végétarisme dans les débats est de moins en moins rare, le nombre d'adhérents à l'AVF augmente bien... Si le végétarisme ne se développe pas, en tout cas il est bien présent, et de plus en plus.
 
Le développement du végétarisme est aussi à mettre en parallèle avec la baisse de consommation de viande des non-végés (Bon, après, il faut aussi voir que ça n'évolue pas pareil selon les animaux concernés, malheureusement. Les poissons et oiseaux ont tendance à souffrir des argumentations santé et écologie par exemple.), le fait de mieux tolérer les végétariens, de mieux comprendre et entendre leurs arguments, de moins les ridiculiser en permanence, de multiplier les alternatives végés, etc. C'est un tout, ça n'est pas juste le recensement du nombre de végétariens.

Et puis bon, voilà, quand même : http://pangolincariboukoala.free.fr/?page_id=2672

Par contre, "le retour du carnivorisme", faut pas exagérer... (Parler de "retour" aurait un sens si on vivait dans une société majoritairement végé, pas dans une société qui comporte 3% de végés... Ca fait penser à "l'oppression des hommes par les femmes", "des hétéros par les gays", etc. Les groupes dominants qui sont tellement terrorisés de voir quelques-uns de leurs privilèges tomber petit à petit, qu'ils en viennent à voir le rapport de forces de manière totalement délirante...) Ca s'appelle une "résistance réactionnaire", c'est tout.
 
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