Après un dimanche un peu spéciste

Pour moi elles sont comparables car les deux provoque un déni de la douleur donnée.
Pourquoi penser que une tape sur la main va faire comprendre à un enfant que ce qu'il à fait n'est pas bien ? Il va juste retenir le fait que ses parents sont en colère et qu'une tape est une bonne façon de communiquer puisque papa maman l'utilise.
Pour reprendre l'exemple du four, j'y ai été confronté (que ça soit avec le four, du thé chaud, etc ...), au lieu de taper la main de mon fils, je me suis mis à sa hauteur et j'ai approché nos mains du four, il a senti la chaleur et je n'ai pas eu à lui faire un discours de 5min, il à compris le danger (vers 1 an) et s'il s'en rapprochait trop il suffisait de lui rappeler "attention c'est chaud".
Or c'est aujourd'hui considéré comme une violence alors qu'une engueulade va être considérée comme légitime.
Il me semblait logique que quand je parle de non violence envers les enfants il s'agit de non violence physique et non violence physiologique.

Les enfants n'ont aucune mauvaise attention, ils veulent découvrir le monde et oui dès fois ça fait chier les parents, ça les emmerdent, c’est dur ils sont fatigués mais ce n'est pas une raison d'être violent (physiquement et moralement bien sûr).

Les deux ne sont pas comparables le premier va se traduire par une douleur passagère chez celui qui subit, le second par la mort, il y a une méga-nuance.
Sur ce fait, je suis d'accord qu'il y a une nuance mais ça n'invalide pas mon raisonnement pour autant ?
J'ai l'impression que tu cherche à me convaincre qu'une petite tape sur la main ce n'est pas grave alors que pour moi c'est tout aussi grave que de manger un animal.
C'est assez frustrant, je ne voulais pas déclencher une réaction pareil, je pensais juste évoquer mais liens de raisonnements.
 
sureues":4x5sugb1 a dit:
J'ai l'impression que tu cherche à me convaincre qu'une petite tape sur la main ce n'est pas grave alors que pour moi c'est tout aussi grave que de manger un animal.
Je crois que vous n'avez pas la même échelle de gravité.
Oui, c'est pas normal qu'un parent use de violence. Ceci dit, comme l'a souligné janic, manger un animal, c'est quand même un meurtre.
Et il me semble que le meurtre est autrement + grave qu'une douleur passagère
 
Bien sûr qu'un meurtre est plus grave qu'une tape ...
Je n'ai jamais dis le contraire ... J'ai dis comparable pas égale.

Merci Mélodie :)
 
Je mets en pratique ce célèbre adage, chaque fois que mon discours pro végétarisme est jeté en pature: "on ne demande pas à un aveugle de voir, de demandons pas à un imbécile de comprendre". C'est un peu radical comme réaction mais l'on se sent beaucoup mieux après...lorsque X tentatives ont échouées.
Et en effet pourquoi chercher à se fondre dans le moule ou à entrer dans le troupeau? Pour aller plus vite à l'abbatoir?,,
Bon courage à toi et bravo pour cette démarche
 
sureues":oa6g927j a dit:
Je crois que mon végétarisme découle naturellement de mon envie de respecter les enfants.
Tout d'abord féminisme, contre les violences envers les femmes. Puis la non violence envers les enfants (allaitement, portage, pas de violence ordinaire, pas de punitions ...). Et enfin de là découle naturellement la non violence envers les animaux.
Comment puis je être égale à mes convictions de non violence/non exploitation de la femme et de l'enfant si je ne l'applique pas au animaux, ce n'est pas logique.
Par contre comme avec la non violence envers les enfants (envers mon fils), le fait de ne pas avoir été éduqué là dedans me font remonter des pulsions de violence que je n'aurais pas supprimer.
beau cheminement
Pareil pour l'exploitation animale, je suis végétarienne et si je suis ma logique je devrais être végétalienne mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression d'être en manque de fromage ou de ne pas trouver des alternatives socialement facile.
Voilà rien n'est simple, je cherche des solutions en faisant des efforts.

Ce qui est vraiment étrange c'est que je retrouve bien les même mécanismes/négation que ça soit pour la violence envers les enfants ("oh mais une petite tape ça fait pas de mal, personne n'en ai mort ...") et celle envers les animaux ("hum le poisson c'est bon, ya pas mort d'homme ...").
je pense que le véganisme serait en effet plus coherent au vu de ton parcours, mais tu n'as pas à te forcer, chacun va à son rythme. Moi ca m`a pris un an de passer du vegetarisme au vegetalisme... pour d'autres je suppose que ce sera moins long ou plus long...
 
Je rejoins également le point de vue se sureus.

Tigresse":cs8ux435 a dit:
sureues":cs8ux435 a dit:
J'ai l'impression que tu cherche à me convaincre qu'une petite tape sur la main ce n'est pas grave alors que pour moi c'est tout aussi grave que de manger un animal.
Je crois que vous n'avez pas la même échelle de gravité.
Oui, c'est pas normal qu'un parent use de violence. Ceci dit, comme l'a souligné janic, manger un animal, c'est quand même un meurtre.
Et il me semble que le meurtre est autrement + grave qu'une douleur passagère

Ca n'a aucun sens de dire que telle chose est plus grave que telle autre. D'ailleurs le fait de dire viande = meurtre, c'est vrai jusqu'à un certain point. Manger de la viande, c'est participer à un système d'oppression et de meurtre des animaux, mais ce n'est pas EN SOI un meurtre. Si j'accepte de la viande qu'on m'offre, je ne commet pas un meurtre.
Ensuite, dire que "manger de la viande est plus grave que mettre une tape", je trouve que c'est pas vraiment la bonne façon de réfléchir. On ne peut pas hiérarchiser comme ça: tout est lié. L'oppression subie par les animaux sous pretexte de leur espèce, et celle subie par les enfants sous pretexte de leur âge et qu'ils feront ensuite subir à leurs propres enfants, l'oppression subie par les femmes sous pretexte de leur genre... Tout est interconnecté, tout fait partie d'une même logique.

Le fait de mettre une tape à un enfant, comme le fait de manger une fois de la viande (offerte par exemple), ne sont pas, en eux-même, des actes graves. Mais ce sont des actes qui font parties de systèmes d'oppressions de certains êtres vivants. On ne met pas une seule tape à un enfant dans toute sa vie, on ne mange pas une seule fois de l'animal dans toute sa vie, ce sont des choses que l'on fait au quotidien. Le problème n'est pas de manger "une" saucisse, mais de participer à l'exploitation animale. le problème n'est pas de donner "une" tape à son enfant, mais de lui apprendre un certain type de gestion des rapports humains.
 
Je n'avais pas écris (vacance de Noël tout ça tout ça), mais merci pour ton mot.
Tu illustre ce que je pense avec beaucoup de clarté :)
Le problème n'est pas de manger "une" saucisse, mais de participer à l'exploitation animale. le problème n'est pas de donner "une" tape à son enfant, mais de lui apprendre un certain type de gestion des rapports humains.
Le problème n'est pas de donner "une" tape à son enfant, mais de lui apprendre que l'on peut "abuser" des plus faibles que soi, et donc ainsi des animaux.
C'est assez flagrant de voir les enfants reproduire les tapes sur les animaux.
Actuellement, j'aimerais lui apprendre autre chose que le pouvoir sur autrui, que les sentiments peuvent être exprimés et que la violence envers lui et lui envers les autres n'est pas tolérable.
Pourtant à certains moments c'est difficile pour moi de refréner cette violence qui monte, un peu comme pour l'instant je n'arrive pas à me passer de fromage (le lait, les œufs, les yaourts pas de problème mais le fromage ...).
J'espère juste que pour lui ça sera plus facile ? Mais avec le problème de l'école et de ce décret j'ai des doutes que ça soit plus facile pour lui sur l'antispecisme.
 
lelfe":19yxdwji a dit:
On ne peut pas hiérarchiser comme ça: tout est lié. L'oppression subie par les animaux sous pretexte de leur espèce, et celle subie par les enfants sous pretexte de leur âge et qu'ils feront ensuite subir à leurs propres enfants, l'oppression subie par les femmes sous pretexte de leur genre... Tout est interconnecté, tout fait partie d'une même logique.

Très intéressant, ça me parle bien comme raisonnement :)

(bonjour Sureues :p )
 
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