Bonsoir à tous,
*** Pardon d'avance pour la longueur, mais j'ai comme besoin de parler ! Merci d'avance à toute personne qui me lira ou réagira (ou qui déplacera mon message dans un autre topic si ce n'est pas le bon endroit ici !) ***
voici donc ma petite présentation
Cela fait un long moment déjà que je me sentais de plus en plus mal à l'aise avec le fait de manger de la viande. Je n'en fais ni n'en achète pour moi seule depuis un bon moment déjà, mais j'en mangeais volontiers quand j'étais invitée ou bien quand je rentrais chez ma mère... (Et là, c'est viande ou poisson tous les jours !)
Bref, ça doit faire trois semaines que j'ai décidé d'arrêter cette hypocrisie et de m'assumer comme une vraie végétarienne. Je me suis mise à lire et à voir plein de choses sur les conséquences désastreuses de la consommation de viande et les conditions des animaux. Plein de choses que je savais plus ou moins sans chercher à remettre *totalement* en cause mon alimentation. Cela m'a amenée à me renseigner sur le végétaLisme que j'ai découvert et qui m'intéresse. Depuis trois ou quatre jours, j'essaie de ne plus manger de lait ni d’œufs. Et hier, je me suis rendue à une réunion de végans dans ma ville (sans en parler à personne). Je m'y suis sentie très bien, et pleine de force, de conviction, d'un nouvel élan pour ma vie où je serais plus en accord avec moi-même puisque je ne participerais pas (même à mon échelle de goutte d'eau dans l'océan) à un système malsain d'exploitation animale.
Enfin mon enthousiasme n'a pas duré longtemps.
Mon copain a plutôt mal pris ma décision, surtout le fait que je le mette devant le fait accompli et que je ne lui "demande pas son avis avant de décider" (pour l'instant, je n'ai pas osé dire un mot au sujet du véganisme, je ne suis pas encore assez sûre de moi pour ça et je ne voulais pas l'effrayer).
Pourtant, il mange lui aussi très peu de viande, mais il considère mon choix comme un caprice que je lui impose, qui le restreindra dans sa liberté et il trouve que c'est même "autoritaire" d'être invité chez quelqu'un et de ne pas manger de viande.
Je me sentais si bien d'avoir fait ce choix de végéta*isme, et sa réaction m'a non seulement blessée, mais m'a aussi déconcertée et j'ai l'impression de ne plus du tout savoir ce que je veux. Je veux dire : je suis sûre que le végétarisme est le bon choix, mais... Je me sens d'un coup faible et plus du tout sûre de moi.
Et depuis que j'ai pris la décision d'être végétarienne, je n'ai pas encore été confrontée à une invitation chez des amis, ma mère, et je n'ai pas été chez mon copain depuis, ou pire, dans sa famille...
Bref, je ne suis plus sûr de ma volonté d'un coup... Et si je m'apprêtais à vraiment embêter mon entourage pour "pas grand chose". Je trouve ça d'un coup très difficile de préférer mes grands principes, mes convictions ("abstraites") dans des situations très concrètes où manger comme tout le monde serait finalement tellement plus simple sur le coup... J'aurais comme envie d'être végane pour moi et d'accepter les compromis
pour les autres.
Toute réaction est la bienvenue
*** Pardon d'avance pour la longueur, mais j'ai comme besoin de parler ! Merci d'avance à toute personne qui me lira ou réagira (ou qui déplacera mon message dans un autre topic si ce n'est pas le bon endroit ici !) ***
voici donc ma petite présentation
Cela fait un long moment déjà que je me sentais de plus en plus mal à l'aise avec le fait de manger de la viande. Je n'en fais ni n'en achète pour moi seule depuis un bon moment déjà, mais j'en mangeais volontiers quand j'étais invitée ou bien quand je rentrais chez ma mère... (Et là, c'est viande ou poisson tous les jours !)
Bref, ça doit faire trois semaines que j'ai décidé d'arrêter cette hypocrisie et de m'assumer comme une vraie végétarienne. Je me suis mise à lire et à voir plein de choses sur les conséquences désastreuses de la consommation de viande et les conditions des animaux. Plein de choses que je savais plus ou moins sans chercher à remettre *totalement* en cause mon alimentation. Cela m'a amenée à me renseigner sur le végétaLisme que j'ai découvert et qui m'intéresse. Depuis trois ou quatre jours, j'essaie de ne plus manger de lait ni d’œufs. Et hier, je me suis rendue à une réunion de végans dans ma ville (sans en parler à personne). Je m'y suis sentie très bien, et pleine de force, de conviction, d'un nouvel élan pour ma vie où je serais plus en accord avec moi-même puisque je ne participerais pas (même à mon échelle de goutte d'eau dans l'océan) à un système malsain d'exploitation animale.
Enfin mon enthousiasme n'a pas duré longtemps.
Mon copain a plutôt mal pris ma décision, surtout le fait que je le mette devant le fait accompli et que je ne lui "demande pas son avis avant de décider" (pour l'instant, je n'ai pas osé dire un mot au sujet du véganisme, je ne suis pas encore assez sûre de moi pour ça et je ne voulais pas l'effrayer).
Pourtant, il mange lui aussi très peu de viande, mais il considère mon choix comme un caprice que je lui impose, qui le restreindra dans sa liberté et il trouve que c'est même "autoritaire" d'être invité chez quelqu'un et de ne pas manger de viande.
Je me sentais si bien d'avoir fait ce choix de végéta*isme, et sa réaction m'a non seulement blessée, mais m'a aussi déconcertée et j'ai l'impression de ne plus du tout savoir ce que je veux. Je veux dire : je suis sûre que le végétarisme est le bon choix, mais... Je me sens d'un coup faible et plus du tout sûre de moi.
Et depuis que j'ai pris la décision d'être végétarienne, je n'ai pas encore été confrontée à une invitation chez des amis, ma mère, et je n'ai pas été chez mon copain depuis, ou pire, dans sa famille...
Bref, je ne suis plus sûr de ma volonté d'un coup... Et si je m'apprêtais à vraiment embêter mon entourage pour "pas grand chose". Je trouve ça d'un coup très difficile de préférer mes grands principes, mes convictions ("abstraites") dans des situations très concrètes où manger comme tout le monde serait finalement tellement plus simple sur le coup... J'aurais comme envie d'être végane pour moi et d'accepter les compromis
pour les autres.
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