Boujour à toutes et tous

thicdorb

Jeune bulbe
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26/8/16
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Bonjour à tous.

Voici, en guise de présentation, quelques réflexions qui m'ont données envie de m'inscrire sur ce forum.

Limites.

Personne n'est parfaitement végan.
Le véganisme est un absolu, la seul chose que l'on peut faire c'est tendre vers cet absolu.
Orgueuilleux est celui qui prétend l'avoir atteint.
C'est comme la bouddhéité, nul ne peut prétendre la posséder, mais, tous, nous pouvons tenter de nous en approcher.


J'ai été quelques années végétarien peu scrupuleux
Je ne me cuisinais pas de viande, volaille ou poisson, je n'en consomamis que lorsque je mangeais chez les autres ( pour ne pas faire le difficile ).
Et puis un jour je me suis rendu compte que quelque chose clochait. Seul, je ne consommais pas d'animaux. J'avais le sentiment confus que je ne pouvais pas, pour être en accord avec le fait que je les aimais.
Mais en dehors de chez moi, je participais aux repas des autres sans états d'âme. Ayant pris conscience de l'incohérence de mon comportement, je décidai de le changer. Je suis alors devenu végétarien strict.
Cela n'ai pas changer grand chose à mes habitudes alimentaires, juste le fait de ne plus consommer chez les autres ce que je ne consommais pas chez moi ( viande, volaille ou poisson ).

À l'occasion de cette prise de conscience, je me suis intéressé de plus près au végétarisme.
J'ai trouver le mot qui qualifiait mes convictions : l'antispécisme. Je considère depuis toujours que tout animal a le droit de vivre sa vie et que l'être humain ne peut en disposer comme il veux sous prétexte d'une supériorité fallacieuse.
Chemin faisant, dans mes lectures sur le net, j'ai vite compris que le végétarisme n'est qu'un premier pas si j'avais l'ojectif d'être plus en accord avec moi-même.
Quelques vérités me furent assénées comme un poing en pleine figure : Les produits laitiers et les oeufs que je consommais encore, nécessitaient tout autant ( si pas plus ) de maltraitances et de meutres d'animaux que la production de viande.
Par souci de cohérence, je me devais de devenir végétalien.
La suite est assez simple, si je refuse tout exploitation animal, je dois devenir vegan.
Moi qui étais sans foi ni loi ( je veux dire : n'ayant jamais pu accepter la morale que la société humaine ( judéo-chrétienne ) dans laquelle je suis né ) m'imposait, je me suis trouvé une éthique.

Mais me voilà maintenant confronté à un certain nombre de dilemmes ( de questions ).

En voici quelques unes.

Première question :
Selon mes principes, toutes vies se valent, je ne peux pas accorder plus de valeur à la vie d'un insecte, d'un batracien, d'un oiseaux, d'un reptile, d'un mammifère ou d'un homme.
Partagez-vous ces principes ?

Question subsidiaire :
Mon chat à des puces. Puis-je exterminer ces puces ?

Question subsidiaire :
J'ai une maison et un jardin. Le jardin est envahis de végétation, herbes, orties, renoncules, rumex, chardons, ronces ..., tout celà atteignant presque un mettre de hauteur.
Cette flore héberge toute une faune, de milliers d'animaux bien heureux de pouvoir profiter de ce petit paradis de verdure.
Puis-je raser tous cela ( ou du moins une petite partie ) pour pouvoir profiter de mon jardin, c'est à dire pour pouvoir y installer une table et des chaises et y recevoir des convives ?

Question subsidiaire :
Des araignées ont fait leur toile dans mes locaux, dans ma cuisine ou ailleurs. Parfois il me prend de vouloir faire le ménage ( passer l'aspirateur ). J'ai bien des scrupules ces jours là à détruire leurs créations et à éventuellement mettre fin à leur existence.
Comment puis-je garder une maison propre sans nuire à tous ces hôtes ?

Deuxième question ( théorique ) :
Vous connaissez tous ces tests psychologiques ( philosophiques ) où l'on vous demande de choisir, dans des situations imaginaires extrêmes, qui doit être sacrifié.
On peut les représenter par l'image du train fou.
Vous êtes à bord d'un train fou qu'il vous est impossible d'arrêter. Vous avez juste la possibilité d'actionner un aiguillage qui lui permettra d'emprunter soit la vois 1, soit la voie 2.
On vous demande alors quel sera votre choix dans différentes circonstances.
Sur la voie 1 se trouve un enfant, sur la 2 un vieillard.
Sur la voie 1 se trouve un humain, sur la voie 2 un chien.
Sur la voie 1 se trouve un humain, criminel notoire, multirécidiviste sans scrupule, sur la voie 2 un chien ayant sauver des vies.
... etc... Vous comprenez le principe.
Sur quelles bases peut on juger qu'un vie est préférable à une autres ?
En bon antispéciste, la vie d'un humain n'a pas plus de valeur que celle d'un animal.
Le fait est aussi que l'on a toujours tendance à 'préférer' ceux qui nous sont proches ( ma femme, mes enfants, ma familles, ... les miens ... )
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 celui d'un autre.
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 une ribambelle d'individus qui me sont totalement inconnus.
Sur la voie 1 se trouve mon chien, sur la 2 un quelconque quidam.

Troisième question ( réflexion ) :
Ma vie est elle possible sans aucune destruction ( de celle d'autrui ) ?
N'y a t'il pas toujours d'inévitables effets collatéraux à vivre, fatals pour beaucoup d'autres espèces ?
En marchant sur un chemin, j'écrase sans m'en rendre compte d'innombrables individus. Et en voulant les éviter, ce seront d'autres qui seront anéantis.
Ce qui me fait dire que la perfection n'existe pas, et que la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'avoir l'objectif de réduire toujours plus les inévitables nuisances inhérentes à notre existence.
 
Bienvenue cher philosophe ^^

Je fais partie de ceux qui te diront, qu'il faut faire le moindre mal. Dans le cas des puces, si ton chat souffre il est plus aisé de soigner sa souffrance, vu que tu as choisi de vivre avec lui, alors que les puces elles sont libres de s'en aller.
Tu peux les faire fuir sans les tuer, avec des colliers aux huiles essentielles (spécialement fait pour chat sinon danger), ou de la menthe fraiche dans son panier etc.. Il y a toujours un moyen de trouver le chemin du milieu comme dirait les bouddhistes.
Pour ton jardin, tu peux créer un espace pour tes amis, et des maison pour insectes, et petits animaux autour, comme ça tout le monde à un peu gagné.

Pour les questions philos, j'y réponds pas, car il y a pas la case autre, juste deux propositions, alors que moi, je cherche toujours comment on peut faire autrement. (c'est une manie ^^).

Dans la vie il y a pas que blanc ou noir, il y a une infinité de nuances de gris (non pas le navet hein). A toi de choisir ta palette.
 
Bienvenu,

Réflexions très intéressantes.
Pour les puces je rejoins Kahte, le moindre mal, utiliser des produits pour les chasser plutôt que de les tuer, mon chat est sous ma responsabilité, elle subit déjà beaucoup mes choix de vie alors je ne vais pas la laisser souffrir, les puces iront se trouver une autre maison.
Les araignées il faut savoir qu'une toile poussiéreuse n'est plus habitée donc tu peut les nettoyer. Sinon personnellement j'ai un "arrangement" avec les 8 pattes, les petites ont le droit de rester là où elles sont à faire leurs vies, je met dehors les plus grosses (et aussi celles qui trainent au dessus de mon lit).

Pareil pour le jardin, tu peut en préserver un zone comme refuge/habitat pour les espèces qui vivent par là.

thicdorb":3kmpl9wk a dit:
Première question :
Selon mes principes, toutes vies se valent, je ne peux pas accorder plus de valeur à la vie d'un insecte, d'un batracien, d'un oiseaux, d'un reptile, d'un mammifère ou d'un homme.
Partagez-vous ces principes ?
Pour moi ce n’est pas vraiment une question de valeur mais plutôt de droit de vivre, pourquoi tel individu de n'importe quelle espèce aurait moins le droit de vivre qu'un humain.

Pour la deuxième question je passe mon tour, les réflexions théoriques comme ça ce n'est vraiment pas ma tasse de thé ^^
 
Salut et bienvenue à toi !

thicdorb":rqr7uwv8 a dit:
Première question :
Selon mes principes, toutes vies se valent, je ne peux pas accorder plus de valeur à la vie d'un insecte, d'un batracien, d'un oiseaux, d'un reptile, d'un mammifère ou d'un homme.
Partagez-vous ces principes ?
Je ne partage pas ce principe. Toutes les vies ont une valeur, mais elles n'ont pas toutes la même valeur.
Pour moi, il est normal que certains humains valent à mes yeux plus que d'autres. J'attache plus d'importance à ma famille qu'à un américain quelconque de 60 ans, ou qu'une ougandaise de 35 ans ou qu'un afghan de 2ans... Mais la vie de ces 3 personnes a une valeur et doit aussi être respectée.
Il en va de même pour les animaux non humains.
 
Bienvenue :)

Pour les puces, l'animal (humain ou non) n'est qu'un hote pour se nourrir, les puces ca vit dans l'herbe, donc tu peux les chasser avec des produits naturels, elles iront se nourrir ailleurs, de plus si tu les laisse trop se reproduire tu nuis a la santé de ton chat et aussi la tienne, etre vegan ne veut pas dire qu'on doit se laisser bouffer par le lion qui nous attaque, juste ne pas nuire inutilement, apres effectivement si tu juge que la nuisance des puces est infime pour ton bien etre, et bien soit ^^
Faire gaffe aux tiques par contre qui ont des maladies et la tu peux en mourir donc faut pas rigoler avec

Pour le jardin c'est un peu pareil, tu peux laisser un coin pour la biodiversité, c'est ce que je fais également, ca permet a tout le monde de cohabiter sans empieter de trop sur l'espace de l'autre

Pour les araignées je ne peux rien dire, mon cheri deteste les petites betes alors dès qu'il en voit il s'en debarrasse, j'ai luté pour pas qu'il detruise les nids de fourmis du jardin alors que c'est loin de la maison...

Pour ta dernière question je suis assez tranchée sur le sujet, oui l'humain fait des degats (voulu ou non) comme n'importe quel autre animal en fait mais on a une vocation pour la destruction il faut croire, donc ma réponse c'est que t'as pas demandé a etre la, tu fais ce que tu peux avec ce que t'as et c'est deja pas mal ^^ accessoirement c'est une des nombreuses raison qui me pousse a ne pas avoir d'enfant
 
Bienvenue !

Je rejoins d'assez près les posts précédents.

Pour ta deuxième question, j'avoue toujours être plus ou moins en dilemme. Il se trouve que si nous devions obligatoirement faire un choix, nous ferions, je pense, le choix le plus égoïste, ce qui n'empêchera pas de se sentir "sale" et dépressif à la suite de cette expérience vécue...

Et pour la troisième, bah... je pense qu'on est un peu obligé de poser le pied par terre à un moment donné, et moi ça me gêne de réfléchir à l'inéluctable.

Faire toujours de son mieux en connaissance de cause, c'est ce que je retiens. Mais je ne m'autorise pas souvent de telles réflexions car je trouve qu'une urgence se place au premier plan, celle de l'évolution du végétalisme et véganisme au coeur de la société actuelle.
 
Merci pour votre accueil et vos réflexions.

Je sais que je suis parfois excessif dans mes raisonnements, ce qui me vaut souvent d'être qualifié de 'barje'. Mais je suis ainsi fait que je ne peux m'empêcher de me tourmenter avec des problèmes éthiques et me demander où je veux placer les limites.

C'est vrai que cela n'a pas de sens de comparer les êtres en terme de valeur, parce qu'elle est toujours subjective ( égocentrée ).
Comme le rappelle kob27g, l'essentiel est le respect.

Mais je fais le triste constat que l'humain manque ordinairement de respect, que ce soit envers ses semblables, ou de manière plus flagrante envers ce qui lui est étranger.
Je suis effaré de voir les jardins de bon nombre de mes voisins qui disent aimer les animaux, la nature ...
Je notais dans un carnet, il y a quelque temps, ce petit texte qui résumait mon état d'esprit du moment.

Aujourd’hui le printemps m’envahit. Et je la laisse faire. Qu’elle se déploie ma Nature ! Et ma négligence est une de ses filles écervelées avec qui j’aime flâner.

Aujourd’hui je vois les pauvres jardins alentours, un peu de nature domestiquée, ici un parc à enfants sécurisé, là un enclos à chiens, pelouses propres et stériles, décorées de mangeoires pour oiseaux et/ou d’hôtels à insectes ou de rien du tout, terminées parfois par un composte. Et je m’enorgueillis d’héberger une fouine dans l’isolation de ma toiture, de m’être abstenu d’abattre le majestueux saule mourant, habité par un pic épeiche et bien d’autres bestioles, surplombant ma cours et menaçant mon bâtiment. Je m’enorgueillis de ne plus tenter de maitriser les massifs de ronces cachant quelques nids d’oiseaux au bout de mes terres. Je les laisse tranquilles toutes ces mauvaises herbes, bien belles et bien bonnes pour une variété riche d’être vivants . J’éprouve une grande satisfaction à vouloir éviter, presqu’à l’excès, de perturber ma belle Nature autant que je le peux. Je me sens Petit’Homme, spectateur privilégié d’un reste du Paradis.
 
Bonjour et bienvenue
J'arrive un peu tard et étant "novice" je ferai court.
En ce qui me concerne, bien que d'accord sur le fait que les réponses des autres puissent aider, je pense également que tu dois te laisser guider par ce que te dictes ta conscience.
Je dis pas que j'ai raison mais c'est ce que j'essaie de faire depuis 2 ans et je trouve que ça m'amène vers du mieux, tout de même.

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Bienvenue à toi sur le forum. :D
 
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