Bonjour à tous.
Voici, en guise de présentation, quelques réflexions qui m'ont données envie de m'inscrire sur ce forum.
Limites.
Personne n'est parfaitement végan.
Le véganisme est un absolu, la seul chose que l'on peut faire c'est tendre vers cet absolu.
Orgueuilleux est celui qui prétend l'avoir atteint.
C'est comme la bouddhéité, nul ne peut prétendre la posséder, mais, tous, nous pouvons tenter de nous en approcher.
J'ai été quelques années végétarien peu scrupuleux
Je ne me cuisinais pas de viande, volaille ou poisson, je n'en consomamis que lorsque je mangeais chez les autres ( pour ne pas faire le difficile ).
Et puis un jour je me suis rendu compte que quelque chose clochait. Seul, je ne consommais pas d'animaux. J'avais le sentiment confus que je ne pouvais pas, pour être en accord avec le fait que je les aimais.
Mais en dehors de chez moi, je participais aux repas des autres sans états d'âme. Ayant pris conscience de l'incohérence de mon comportement, je décidai de le changer. Je suis alors devenu végétarien strict.
Cela n'ai pas changer grand chose à mes habitudes alimentaires, juste le fait de ne plus consommer chez les autres ce que je ne consommais pas chez moi ( viande, volaille ou poisson ).
À l'occasion de cette prise de conscience, je me suis intéressé de plus près au végétarisme.
J'ai trouver le mot qui qualifiait mes convictions : l'antispécisme. Je considère depuis toujours que tout animal a le droit de vivre sa vie et que l'être humain ne peut en disposer comme il veux sous prétexte d'une supériorité fallacieuse.
Chemin faisant, dans mes lectures sur le net, j'ai vite compris que le végétarisme n'est qu'un premier pas si j'avais l'ojectif d'être plus en accord avec moi-même.
Quelques vérités me furent assénées comme un poing en pleine figure : Les produits laitiers et les oeufs que je consommais encore, nécessitaient tout autant ( si pas plus ) de maltraitances et de meutres d'animaux que la production de viande.
Par souci de cohérence, je me devais de devenir végétalien.
La suite est assez simple, si je refuse tout exploitation animal, je dois devenir vegan.
Moi qui étais sans foi ni loi ( je veux dire : n'ayant jamais pu accepter la morale que la société humaine ( judéo-chrétienne ) dans laquelle je suis né ) m'imposait, je me suis trouvé une éthique.
Mais me voilà maintenant confronté à un certain nombre de dilemmes ( de questions ).
En voici quelques unes.
Première question :
Selon mes principes, toutes vies se valent, je ne peux pas accorder plus de valeur à la vie d'un insecte, d'un batracien, d'un oiseaux, d'un reptile, d'un mammifère ou d'un homme.
Partagez-vous ces principes ?
Question subsidiaire :
Mon chat à des puces. Puis-je exterminer ces puces ?
Question subsidiaire :
J'ai une maison et un jardin. Le jardin est envahis de végétation, herbes, orties, renoncules, rumex, chardons, ronces ..., tout celà atteignant presque un mettre de hauteur.
Cette flore héberge toute une faune, de milliers d'animaux bien heureux de pouvoir profiter de ce petit paradis de verdure.
Puis-je raser tous cela ( ou du moins une petite partie ) pour pouvoir profiter de mon jardin, c'est à dire pour pouvoir y installer une table et des chaises et y recevoir des convives ?
Question subsidiaire :
Des araignées ont fait leur toile dans mes locaux, dans ma cuisine ou ailleurs. Parfois il me prend de vouloir faire le ménage ( passer l'aspirateur ). J'ai bien des scrupules ces jours là à détruire leurs créations et à éventuellement mettre fin à leur existence.
Comment puis-je garder une maison propre sans nuire à tous ces hôtes ?
Deuxième question ( théorique ) :
Vous connaissez tous ces tests psychologiques ( philosophiques ) où l'on vous demande de choisir, dans des situations imaginaires extrêmes, qui doit être sacrifié.
On peut les représenter par l'image du train fou.
Vous êtes à bord d'un train fou qu'il vous est impossible d'arrêter. Vous avez juste la possibilité d'actionner un aiguillage qui lui permettra d'emprunter soit la vois 1, soit la voie 2.
On vous demande alors quel sera votre choix dans différentes circonstances.
Sur la voie 1 se trouve un enfant, sur la 2 un vieillard.
Sur la voie 1 se trouve un humain, sur la voie 2 un chien.
Sur la voie 1 se trouve un humain, criminel notoire, multirécidiviste sans scrupule, sur la voie 2 un chien ayant sauver des vies.
... etc... Vous comprenez le principe.
Sur quelles bases peut on juger qu'un vie est préférable à une autres ?
En bon antispéciste, la vie d'un humain n'a pas plus de valeur que celle d'un animal.
Le fait est aussi que l'on a toujours tendance à 'préférer' ceux qui nous sont proches ( ma femme, mes enfants, ma familles, ... les miens ... )
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 celui d'un autre.
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 une ribambelle d'individus qui me sont totalement inconnus.
Sur la voie 1 se trouve mon chien, sur la 2 un quelconque quidam.
Troisième question ( réflexion ) :
Ma vie est elle possible sans aucune destruction ( de celle d'autrui ) ?
N'y a t'il pas toujours d'inévitables effets collatéraux à vivre, fatals pour beaucoup d'autres espèces ?
En marchant sur un chemin, j'écrase sans m'en rendre compte d'innombrables individus. Et en voulant les éviter, ce seront d'autres qui seront anéantis.
Ce qui me fait dire que la perfection n'existe pas, et que la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'avoir l'objectif de réduire toujours plus les inévitables nuisances inhérentes à notre existence.
Voici, en guise de présentation, quelques réflexions qui m'ont données envie de m'inscrire sur ce forum.
Limites.
Personne n'est parfaitement végan.
Le véganisme est un absolu, la seul chose que l'on peut faire c'est tendre vers cet absolu.
Orgueuilleux est celui qui prétend l'avoir atteint.
C'est comme la bouddhéité, nul ne peut prétendre la posséder, mais, tous, nous pouvons tenter de nous en approcher.
J'ai été quelques années végétarien peu scrupuleux
Je ne me cuisinais pas de viande, volaille ou poisson, je n'en consomamis que lorsque je mangeais chez les autres ( pour ne pas faire le difficile ).
Et puis un jour je me suis rendu compte que quelque chose clochait. Seul, je ne consommais pas d'animaux. J'avais le sentiment confus que je ne pouvais pas, pour être en accord avec le fait que je les aimais.
Mais en dehors de chez moi, je participais aux repas des autres sans états d'âme. Ayant pris conscience de l'incohérence de mon comportement, je décidai de le changer. Je suis alors devenu végétarien strict.
Cela n'ai pas changer grand chose à mes habitudes alimentaires, juste le fait de ne plus consommer chez les autres ce que je ne consommais pas chez moi ( viande, volaille ou poisson ).
À l'occasion de cette prise de conscience, je me suis intéressé de plus près au végétarisme.
J'ai trouver le mot qui qualifiait mes convictions : l'antispécisme. Je considère depuis toujours que tout animal a le droit de vivre sa vie et que l'être humain ne peut en disposer comme il veux sous prétexte d'une supériorité fallacieuse.
Chemin faisant, dans mes lectures sur le net, j'ai vite compris que le végétarisme n'est qu'un premier pas si j'avais l'ojectif d'être plus en accord avec moi-même.
Quelques vérités me furent assénées comme un poing en pleine figure : Les produits laitiers et les oeufs que je consommais encore, nécessitaient tout autant ( si pas plus ) de maltraitances et de meutres d'animaux que la production de viande.
Par souci de cohérence, je me devais de devenir végétalien.
La suite est assez simple, si je refuse tout exploitation animal, je dois devenir vegan.
Moi qui étais sans foi ni loi ( je veux dire : n'ayant jamais pu accepter la morale que la société humaine ( judéo-chrétienne ) dans laquelle je suis né ) m'imposait, je me suis trouvé une éthique.
Mais me voilà maintenant confronté à un certain nombre de dilemmes ( de questions ).
En voici quelques unes.
Première question :
Selon mes principes, toutes vies se valent, je ne peux pas accorder plus de valeur à la vie d'un insecte, d'un batracien, d'un oiseaux, d'un reptile, d'un mammifère ou d'un homme.
Partagez-vous ces principes ?
Question subsidiaire :
Mon chat à des puces. Puis-je exterminer ces puces ?
Question subsidiaire :
J'ai une maison et un jardin. Le jardin est envahis de végétation, herbes, orties, renoncules, rumex, chardons, ronces ..., tout celà atteignant presque un mettre de hauteur.
Cette flore héberge toute une faune, de milliers d'animaux bien heureux de pouvoir profiter de ce petit paradis de verdure.
Puis-je raser tous cela ( ou du moins une petite partie ) pour pouvoir profiter de mon jardin, c'est à dire pour pouvoir y installer une table et des chaises et y recevoir des convives ?
Question subsidiaire :
Des araignées ont fait leur toile dans mes locaux, dans ma cuisine ou ailleurs. Parfois il me prend de vouloir faire le ménage ( passer l'aspirateur ). J'ai bien des scrupules ces jours là à détruire leurs créations et à éventuellement mettre fin à leur existence.
Comment puis-je garder une maison propre sans nuire à tous ces hôtes ?
Deuxième question ( théorique ) :
Vous connaissez tous ces tests psychologiques ( philosophiques ) où l'on vous demande de choisir, dans des situations imaginaires extrêmes, qui doit être sacrifié.
On peut les représenter par l'image du train fou.
Vous êtes à bord d'un train fou qu'il vous est impossible d'arrêter. Vous avez juste la possibilité d'actionner un aiguillage qui lui permettra d'emprunter soit la vois 1, soit la voie 2.
On vous demande alors quel sera votre choix dans différentes circonstances.
Sur la voie 1 se trouve un enfant, sur la 2 un vieillard.
Sur la voie 1 se trouve un humain, sur la voie 2 un chien.
Sur la voie 1 se trouve un humain, criminel notoire, multirécidiviste sans scrupule, sur la voie 2 un chien ayant sauver des vies.
... etc... Vous comprenez le principe.
Sur quelles bases peut on juger qu'un vie est préférable à une autres ?
En bon antispéciste, la vie d'un humain n'a pas plus de valeur que celle d'un animal.
Le fait est aussi que l'on a toujours tendance à 'préférer' ceux qui nous sont proches ( ma femme, mes enfants, ma familles, ... les miens ... )
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 celui d'un autre.
Sur la voie 1 se trouve mon enfant, sur la 2 une ribambelle d'individus qui me sont totalement inconnus.
Sur la voie 1 se trouve mon chien, sur la 2 un quelconque quidam.
Troisième question ( réflexion ) :
Ma vie est elle possible sans aucune destruction ( de celle d'autrui ) ?
N'y a t'il pas toujours d'inévitables effets collatéraux à vivre, fatals pour beaucoup d'autres espèces ?
En marchant sur un chemin, j'écrase sans m'en rendre compte d'innombrables individus. Et en voulant les éviter, ce seront d'autres qui seront anéantis.
Ce qui me fait dire que la perfection n'existe pas, et que la seule chose que l'on puisse faire, c'est d'avoir l'objectif de réduire toujours plus les inévitables nuisances inhérentes à notre existence.