Combat de tous les jours

Jedétesteleslégumes

Jeune bulbe
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31/8/14
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Bonjour à tous !

Désolée d'avance si j'ai mal choisi l'emplacement de mon sujet. (Et sinon comme titre, non je n'ai pas trouvé plus nul :p ).

Je viens sur ce forum aujourd'hui parce que j'ai besoin, d'aide je dirais. Je ne connais aucun végétalien (ni même de végétarien, enfin si, un ancien végétarien...) dans mon entourage, et j'ai vraiment besoin de parler à des gens qui ont ce point commun avec moi.
Je vous explique.
Tout à l'heure, ayant décidé de me faire une journée trèèès productive, je choisi de regarder un film, en loccurence Super Size Me. Et puis je me suis rappelée que la compagne du type était chef végétalienne. Alors j'ai cherché son nom pour voir si elle avait un blog, par curiosité... Je tape son nom, et dans les premières propositions sur google, voici le titre que je vois "Alex Jamieson I'm not vegan anymore". Autant vous dire que ça m'a "énervé" vu la situation que je vis depuis que je suis végétalienne. Je développe.
Cette demoiselle fait bien ce qu'elle veut, en fait je compatie même. Le truc, c'est que quand je vois qu'elle était tellement investie dans cette alimentation (je crois qu'elle essayait ou a carrement monté son entreprise), et malgré tout elle a réussi à "revenir en arrière" si je puis dire... Ca me fait peur. Ca me fait peur, parce que je suis végétalienne depuis quoi ? 5 mois, autant dire rien du tout sur toute une vie.
Et pourtant j'ai l'impression de me remettre en question tous les mois (semaines serait plus juste même...). J'ai l'impression que je vis un combat constant, un tiraillement entre la facilité et la décision que j'ai prise dont je suis la plus fière (devenir végétalienne, haha ça suit au fond :) ?). Je me dis que si une personne si investit est revenu sur sa décision, à quand le tour des végétaliennes "connues" que je suis ? Et comme ce sont un peu mes "pilliers" puisque je n'ai personne suivant ce mode d'alimentation dans mon entourage, ça me foutrait un sacré coup au moral.
Que ce soit clair, ce tiraillement constant ne fait pas allusion à des envies de viandes ou de fromage ou je ne sais quoi. Plutôt à la facilité que ça m'apporterait d'être omnivore... Comme tout le monde j'ai l'impression, la nourriture fait partie de pas mal de sujet de conversation de mes amis (et donc en tant que bon français, le fromage et la viande avant tout). Alors forcément les moments où je me sens exclus de manquent pas...
Mais surtout, il y a le fait qu'on va (très) souvent manger dehors. Autant dire que c'est un cauchemar pour moi. J'évite donc ça au maximum, mais même en me disant qu'au moins je fais des économies, et même en ayant découvert un restau préparant des plats végé pas loin de notre école, il y a pas mal de fois où ils ont envie de se faire des repas ailleurs, je ne peux pas les emmener là bas tous les jours... Bref, tout ça ne sont que des détails.
Tout ça pour dire,si en 5 mois de végétalisme (même pas strict je dois l'avouer, quelques écarts), je me pose autant de question, et où c'est difficile pour moi... je me dis, mais qu'est ce que ce sera dans 5 mois ? 1 an ? Et 10 ans alors ?!
Vous allez me dire, mais justement, c'est le début, c'est difficile. Et bien justement, je ne pense pas que ce soit le problème, j'ai la sensation que je serai toujours dans ce tiraillement constant.
Sachant que j'ai eu tellement de mal à l'annoncer et à "l'assumer" devant tout le monde, que revenir en arrière (ce qui soit dit en passant est en même temps innenvisageable) ferait passé mon végétalisme pour une lubbie, et j'ai pas envie que les gens est comme seul "vécu" du végétalisme, une nana qui a pas tenu 6 mois quoi. Et même pour moi, je me sens honteuse d'imaginer une seconde de "revenir en arrière".

Je vais m'arrêter là puisque ça part en cacahuète ma tirade, tellement je ne suis pas fluide dans ma manière de m'exprimer !
Et désolée pour les fautes.
Quoiqu'il en soit, du coup je recherche des témoignages, des gens ressentant la même chose, le même tiraillement.
 
Je peux pas t'aider, désolée. C'était la contribution inutile du jour, ne me remerciez pas.


Non mais en fait, je sors très peu, j'aime pas les gens donc j'avoue que je ne me rends pas bien compte de la difficulté à manger à l'extérieur. Le peu de fois où je suis allée au restau, j'ai réussi à trouver quelque chose à manger (avec moult explications). Sinon il m'arrive d'avoir envie de fromage, parfois (hyper rarement je dois dire) d'un bout de viande. Pour la viande, c'est pas dur, je visualise l'animal (ceci dit, ça fait quand même longtemps que ça ne m'est plus arrivé, ça a plutôt tendance à me coller la gerbe maintenant), ça coupe tout de suite l'envie, pour le fromage, c'est plus dur mais j'ai fait un choix donc ben j'essaie de l'assumer par mes actes.
 
Déjà tu as lu mon pavé, donc merci beaucoup pour ta réponse ;).

En fait quand je dis manger à l'extérieur, c''est juste le midi pendant la semaine, parce que notre école n'a pas de cantine/self.
Moi le plus triste, c'est que si un écart se fait (quand je vais à l'étranger je ne me prépare pas toujours assez bien pour trouver de la nourriture végétalienne...), je n'en culpabilise pas le moins du monde. Bon au final je culpabilise d'une certaine manière, puisque j'ai honte de ne pas culpabiliser. Qui plus est, la viande ne me dégoute même pas. En revanche je me demande bien ce qu'on peut lui trouver. La seule viande un minimum passable c'est celle cuisinée un max par l'homme. Ca doit être tellement plus facile d'être dégouté à l'idée d'en manger (je n'ai jamais réussi à vraiment faire le lien entre le bout de cadavre dans l'assiette et l'animal qu'il y a derrière.. En même temps c'est pensé pour ne pas faire ce lien je suppose).
Par curiosité, tu crois que c'est quelque chose qui peut arriver avec le temps, le dégoût de la viande je veux dire ? Heureusement pour moi ça me donne pas particulièrement envie.
Les moments où j'ai des envie, c'est quand je commence à avoir vraiment faim... Mais c'est pas de viande, de fromage ou de je ne sais quoi dont j'ai envie à ce moment, mais plus de malbouffe en générale. Et j'ai vraiment le sentiment que ça ne partira jamais, même avec le temps...
 
Tu vis où ? Y a pas une antenne de l'Association végétarienne de France ou même un fil de sortie de ta région sur le forum ici qui te permettrait de rencontrer d'autres végés ? Franchement, ça aide tellement à supporter les repas et les sorties omnis de pouvoir de temps en temps se retrouver entre végés....
Sinon, 5 mois, je ne me rends pas compte mais je dirais que la sensation de tiraillement peut tout à fait passer. En tout cas, ça passe chez certain.e.s donc il n'y a pas de raison. Mais c'est sûr que se faire des sorties végés, ça donne un peu de force et de courage. Mais si tu traînes un peu sur ce forum, je suis sûre que ça pourra t'aider aussi :kiss:
 
J’habite à Paris mais je vais surement déménager à l’étranger l’année prochaine… Et déjà que j’ai des sueurs froides à l’idée de quitter mes amis, alors faire d’autres rencontres bien sympas, ça sera d’autant plus difficile, je vais presque regretter de partir haha.
Remarque à part, j’appréhende d’ailleurs un peu mon changement de vie… A Paris on est bien servit de restau végé en tout genre ! Même si je n’en ai pas testé 1/10, c’est psychologique, je sais que je peux aller me faire plaisir dans un bon truc. Je ne sais pas si ce sera la même affaire à l'étranger :p . Bref.
Mais effectivement rencontrer d’autres végétaliens doit vraiment aider et faire du bien au moral… J’avoue ne pas avoir pensé à me servir du forum pour ça !
Justement j’allais le dire, effectivement ce forum m’aide déjà beaucoup ;) ! Mais je me dis que si j’ai besoin de venir me rassurer tous les 4 matins pour me sentir bien et « conforter » mon choix, le moral va pas suivre longtemps…
Et puis quand je vois cette chef, Alex Jamieson, qui après 12 ans je crois, de végétalisme, a réussi à changer (dans le mauvais sens pour moi évidemment), je me dis que ça peut arriver n’importe quand (et à n’importe qui) même après des années de végétalisme… Et ça ne me rassure pas, dans le sens où je me dis que ça ne sera jamais « acquis », et que j’aurais toujours une espèce de sensation d’instabilité. Je ne sais pas trop comment expliquer ça.


Merci beaucoup pour ta réponse, ça fait trop plaisir d’avoir des gens qui répondent aussi vite (j’avais vraiment besoin d’en parler là tout de suite…) ! Je radote, mais ce forum m'aide beaucoup !
 
Ben faut pas voir le forum et les autres végés comme des anxiolytiques (pas sympa pour nous :bink: :p ). C'est juste qu'on est super minoritaires en France et que internet permet de créer des liens qu'on mettrait beaucoup plus de temps dans la vraie vie à faire, et de partager des valeurs communes, des ras-le-bol communs, des plaisirs communs, etc. Et puis y a plein de trucs qu'on n'a pas toujours en commun non plus, comme dans la vie quoi...
Le végétarisme, si tu le subis, c'est un peu dommage. Je ne connais pas l'histoire de cette femme ni pourquoi elle a finalement fait machine arrière, mais le contexte n'est pas le même, c'est un individu parmi tant d'autres, ne focalise pas sur elle.... Y en a plein d'autres qui sont végés depuis super longtemps (perso, 22 ans) et qui ne changeraient pour rien au monde. Ça veut pas dire que c'est simple tous les jours. Je viens de déménager à l'étranger, comme toi je venais de Paris, pour aller dans ce qui est un désert végane anglais (par rapport aux critères anglais). J'ai mis un peu de temps à m'adapter, à trouver mes repères, les bons plans, comment ça marche, les endroits où sortir, où trouver ce dont j'ai besoin, mais j'ai fini par prendre mes marques... De toute façon, un déménagement, ça bouleverse forcément et encore plus à l'étranger... mais c'est aussi pour ça qu'on le fait, non ? Pour découvrir d'autres façons de faire, de nouvelles ressources intérieures, se découvrir sous un autre jour, changer sa perspective, etc.
Tu ne crois pas ? Donc ce sera que du bon dans tous les cas.
Si tu craques, et ben tu craques.... pas de pression. Etre végé c'est pas une performance, c'est pas un truc qu'on a à prouver.

Dans le fil "sorties" du forum, y a les sorties parisiennes.... ça peut pas faire de mal. Au pire, tu t'ennuieras mais tu mangeras bien entre végés... au mieux, tu rencontreras des gens sympas tout en partageant un chouette repas.
 
Haha oui pardon je ne vous vois pas comme des anxiolytiques. Le truc, c'est que j'ai tendance à m'éloigner des forums (forum sur n'importe quel domaine) puisqu'il y a toujours des gens aux réactions violentes (ici, ça serait des omnivores/carnivores confirmés et pas ouvert d'esprit qui passeraient par là par exemple...). Et que je suis très sensible à ce genre de réaction, ça m'affecte facilement... Et comme les gens sont méchants (et plus) facilement sur internet, j'évite normalement.

Je sais que je ne devrais pas me focaliser sur ça, je le sais bien, mais c'est pas le premier cas de ce genre que j'entends. Perso je ne subis pas mon mode d'alimentation, mais c'est vrai que j'ai des hauts et des bas... Et ça m'inquiète d'en avoir à environ 5 mois de végétalisme.
Après il y a des moments où c'est l'inverse (notamment quand j'ai lu "La révolution végétarienne", ce livre, si j'étais riche, j'en enverrai un exemplaire à tout mon entourage haha), j'ai des moments où je suis plus que jamais motivée, où j'ai envie de partager et ouvrir les gens à ma vision des choses.
Et c'est vrai, ce végétalisme me force à gagner en confiance en moi, en crédibilité (pas le choix devant certaines réactions) bref, grâce à ça je travaille sur moi même. J'en apprends beaucoup sur mon entourage aussi... J'ai des réactions positives et du soutient là où je n'en attendais pas du tout !
Oui pour le coup je ne me suis jamais mis la pression pour être la végétalienne "parfaite", même si je vais craquer de temps en temps, j'aurais toujours fais plus de bien autours de moi qu'en restant omnivore.

Je vais aller regarder ça pour les rencontres, merci !
 
Tu déménagerais où? Parce qu'il y a des pays/villes où il est beaucoup plus facile d'être vegan que d'autres. Si tu vas à Londres, à Berlin, à Reykjavik, en Israel, par exemple, tu vas avoir beaucoup plus de facilités à rester vg que si tu vas dans un petit bled en pleine cambrousse japonaise (ou mm une grande ville japonaise. ^^) ou turque.
 
Les Pays-Bas ! Ou l'Ecosse, mais il y a très peu de chance que ce soit là bas, même si j'obtiens une place dans une école là-bas, je choisirai les Pays-Bas je pense :) .
 
Pays-Bas, je connais pas en tant que vg. Mais j'imagine que ça doit le faire, vu qu'on peut acheter de l'herbe facilement. :p
L'Ecosse, en particulier Edimburgh, aucun problème pour être vgl. :)
 
Haha je donne une médaille à la personne qui ne fait pas allusion à l'herbe quand je parle des Pays-Bas :p .
Ah mauvaise pioche, si je vais en Ecosse, ça sera Glasgow !
 
Je ne pouvais déontologiquement pas laisser passer le combo de clichés "les Pays-Bas fument de l'herbe" et "les vg mangent de l'herbe". ^^

Pour Glasgow: post467917.html?
 
Bah, viens a notre sauterie samedi ^^
Tu verras, on mange bien, et les gens sont sympas (voir mon post sur les veges a Paris).

Personnellement, je n'ai pas ce tiraillement que tu decris, meme des le depart. Ca depend comment tu vis ca :)
Bon apres, je peux parler, je ramene mon bento le midi, du coup, je sais ce que je mange exactement.
 
De mon dernier tour aux pays-bas, il y avait pas mal de squats actifs qui proposaient de la bouffe vegan. Aucune idée si c'est facile de l'être avec un style de vie + classique, par contre.
Mais en touriste, être végétarienne, ça posait vraiment aucun problème
 
Haha les végé mangent que de l'herbe, je m'en sers pas mal ^^. Quand on me demande avec de gros yeux "Mais... Tu manges quoi ?!" (et que la personne rajoute "Ohh nan moi je pourrais jamais me passer de viande hihihi". Bref.) je reponds avec sarcasme que je bouffe que de l'herbe.Enfin moi quand on me dit Pays-Bas, je pense vélo, ça marche aussi :p .

raf, ce week end je suis pas dispo malheureusement :( !
Effectivement le midi il m'est arrivé d'emmener mon repas... Le truc c'est que j'ai vraiment beaucoup de boulot, alors pour anticiper le repas du lendemain, c'est difficile...

Les Pays-Bas me semble très ouvert d'esprit de ce côté là...En plus, j'ai découvert par hasard que là où je devrais aller, il y a une épicerie vegan, et même une boucherie...végétarienne. Bon pour le coup c'est pas très intéréssant pour ceux qui sont dégoûtés par la viande, mais je trouve ça marrant de tester ce genre de chose ! En fait le "problème" se situera surtout dans la coloc au final, je vais vivre avec 4 omnivores haha. Mais sinon ils ont l'air respectueux de ce genre de choix.
 
Aux Pays Bas j'ai pas eu de mal pour manger végane, y a des Maoz de temps en temps (franchise qui fait des sandwiches falafel que tu garnis à volonté, sauf les falafels et le pain qui est limité).
 
Bonjour !
Je reviens sur le même sujet, puisque j'ai besoin de conseil, et pour le coup, le nom du sujet correspond bien à mon soucis...

Depuis quelques jours je suis retournée chez mes parents, qui sont bien évidemment omnivores...
Et autant auparavant ça me laissait indifférente, autant maintenant, je ne supporte pas de voir sous mes yeux cette surconsommation d'animal, de produits laitiers en tout genre... Ca me rend folle de me dire qu'en plus de ça, ils ne sont pas un cas isolé, et qu'en allant dans à peu près n'importe quelle famille française, on retrouvera le même schéma.
Parce qu'aujourd'hui le végétalisme est une évidence pour moi, j'ai du mal à entendre certaine chose.
Chez mes parents, il y a la télé, et tout à l'heure aux informations la journaliste expliquait qu'il y avait une baisse de consommation du lait, et que 20% des français (si peu ? Ca m'étonnerait...) étaient intolérants. Malgré tout, l'info m'a fait plaisir, et je savais très bien que je devais me taire, mais j'ai pas pu m'empêcher de sortir un truc comme "En même temps il est temps qu'ils percutent que le lait on en a pas besoin une fois sevré". Et donc ma mère a sortit quelque chose comme "C'est ce qu'il disait l'autre jour, c'est qu'un verre de lait de temps en temps ça fait pas e mal, un peu comme un verre de soda, tant que c'est pas trop souvent...".
Donc là je me suis vraiment retenue de parler, parce que j'aurais utilisé un ton qui n'aurait pas joué en la faveur de ma cause. Mais ça m'a vraiment énervé c'est qu'elle ne percute pas (ou qu'elle n'ait pas envie de percuter) qu'il y a d'autres facteurs que la santé qui rentre en jeu dans la consommation de ce genre "d'aliments". Et les conditions d'élevages des animaux ? Tu connais ? Ah bah non, tu n'as pas envie de savoir.

Bon désolée ça fait un peu "coup de gueule" haha.
Tout ça pour aboutir au fait que, comme l'année prochaine je serai en coloc, j'ai peur d'en souffrir, de vivre avec 4 omnivores... D'un côté je me dis que petit à petit je pourrais leurs faire comprendre certaines choses, parce que mes coloc deviendront forcément plus curieuse de ma démarche en vivant avec moi...Mais si ce n'était pas le cas ?
Pendant ma transition, j'étais haineuse et folle de ne pouvoir agir qu'à une petite échelle. Je voulais convertir tout mon entourage, et bien évidemment, ça a juste aboutit à une frustration... Et je n'ai pas envie de vivre ça au quotidien. Ca m'a pris du temps de devenir plus calme et de sortir toute cette haine, cette sensation d'impuissance. Et je n'ai pas envie que ça revienne.
Et clairement, je ne me vois pas vivre une année de plus toute seule, pour moi, cette coloc est inévitable, à part l'aspect "seule végétalienne de la maison", j'en ai vraiment envie.

Alors je voulais savoir si certains ici vivaient avec des omnivores ? Quel est votre vécu à ce niveau là ?

Merci à ceux qui ont lu ma tirade :p
 
Avec certaines personnes, j'ai tendance à juste défendre mon droit à être végane, et si ces personnes vont contre mon véganisme (par exemple, "c'est pas possible d'être végane en bonne santé" ou " ça sert à rien") je leur renvoies les arguments qu'ulls n'aiment pas entendre comme les problèmes de ressources que leur mode de vie engendre.

Si les personnes veulent en savoir plus de façon respecteuse, je dialogue, mais faut éviter d'être trop brutale dans l'introduction de notion trop complexe. Ces personnes risqueraient de se sentir agressées car "si" on a raison, ça veut dire qu'elles ont tort, et faut pas leur dire comme ça, mais leur laisser la possibilité d'y réfléchir vraiment.

Dans ma dernière coloc' je savais que le coloc serait toujours viandard, on en parlait peu car je sais qu'il était borné là-dessus. Donc oui j'ai partagé un frigo pleins de steaks avec lui mais ça m'allait, mais dans ma prochaine colocation (si je retourne un jour en coloc') je sais que je ne me sens pas prête à vivre avec des gens qui se disent écologistes et égalitaristes tout en mangeant des animaux et en achetant des produits de l'esclavage humain.
Mais même si je trouvais une coloc' ainsi, je sais que ça m'énerverait, j'aurais l'impression de vivre en marge des omnis, de faire du communautarisme.
 
Merci pour ta réponse !

Depuis que cette sensation d'impuissance est partie, je réagis de manière mesurée (exception parfois avec mes parents cependant, mais je me soigne haha).
Je ne cherche pas à en parler, je réponds aux questions que l'on me pose et dialogue si, comme tu l'as dis, les personnes en face de moi sont respectueuses. Et je fais tout pour que la personne en face de moi ne se sente pas jugé parce qu'elle, elle mange de la viande. Sinon la personne va tout refouler en bloc.

Qu'est ce qui a fait que tu as pu vivre avec une personne omnivore, et que maintenant tu ne t'en sentes plus capable ?
 
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