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Il faut en trouver une qui court vite aussi ! <br /br /> — Le 16 Mai 2017, 07:08, fusion automatique du message précédent — <br /br />aérobiose":5qbvzade a dit:Me manquerait bien une petite aérobiette mais bon, wait & see
Faut-il (vraiment) courir lentement pour perdre du poids ?
http://runners.fr/faut-vraiment-courir- ... dre-poids/
A haute intensité, on brûle peu de graisses
Lorsque l’on souhaite perdre un peu de poids, l’équation est assez simple : il faut déséquilibrer la balance énergétique en faveur des dépenses plutôt que des apports. Et ce durant une période suffisamment prolongée.
Lorsqu’il s’agit d’entraînement running, on pense souvent à tort que la meilleure manière d’accélérer le processus de combustion des graisses est d’augmenter la durée des séances et de privilégier les efforts de basse intensité.
En courant lentement, disons à une allure qui permet d’entretenir une conversation sans difficulté ni essoufflement, les muscles mobilisent en effet davantage leurs réserves de lipides pour renouveler leur énergie. Lorsque l’effort est intense, ce sont à l’inverse davantage les sucres qui sont mis à contribution. Partant de ce constat, il semble donc logique de privilégier les footings aux séances fractionnées si l’objectif est de perdre quelques kilos.
La dépense énergétique se fait durant l’effort mais également durant la phase de récupération…
Raisonner en ne tenant compte que des sources d’énergie brûlée durant l’effort, c’est toutefois omettre une pièce importante du puzzle. L’entraînement running, il ne faut pas le perdre de vue, impacte en effet la dépense énergétique de l’organisme durant les heures qui succèdent chaque effort.
L’organisme dépense certes des calories durant l’effort mais également après. Deux raisons principales à cela : il se doit de réparer les fibres musculaires abîmées par l’entraînement et de reconstituer les stocks énergétiques.
La dépense énergétique indiquée par le tapis roulant de la salle de sport ou le cardio-fréquencemètre à la fin d’une séance sous-estime ainsi largement le surcoût énergétique total de l’entraînement. Des études scientifiques ont ainsi montré que certaines séances d’entraînement augmentent la quantité d’énergie que dépense le corps au repos, ce que l’on appelle le métabolisme de base, jusqu’à parfois 48 heures après la fin d’une séance d’entraînement !
Les séances intenses augmentent davantage la dépense énergique lors de la phase de récupération
Il est intéressant de noter que les séances fractionnées présentent deux avantages (de poids) par rapport aux séances en endurance. Tout d’abord, elles augmentent la dépense énergétique durant la période post-exercice. On brûle davantage d’énergie au repos après une séance VMA qu’après un footing. Et ce même si la durée du footing compense l’intensité de la séance fractionnée en termes de calories dépensées. Les séances intenses sont en effet bien plus stressantes pour l’organisme, ce qui oblige à dépenser davantage d’énergie pour récupérer.
Le second point-clé tient au fait que si les séances fractionnées favorisent la dégradation des sucres durant l’effort, c’est l’inverse durant la récupération. Etant donné que les réserves de sucres sont fortement sollicitées lorsque l’on court à une allure soutenue, l’organisme privilégie de les épargner durant la récupération afin de constituer ses stocks. Pour maintenir son bon fonctionnement, le métabolisme de base puise alors davantage dans les graisses. Autrement dit, si les séances tranquilles permettent de davantage brûler les graisses durant l’effort, les séances intenses sont au moins tout aussi intéressantes pour perdre du poids car elles engendrent une mobilisation accrue des réserves de graisses durant de longues heures après la séance d’entraînement.
On retiendra que la meilleure stratégie pour perdre du poids reste finalement de se dépenser davantage et de courir selon ses envies, sans s’enfermer dans un programme d’entraînement ne privilégiant que les séances à faible intensité.
Regarde au moins du sport à la tv pour te donner bonne conscienceNysaah":9rn7uapl a dit:Sur ce je m'en vais manger des cochonneries devant la tv en mode larvesque ahah ^^
La performance est extra-ordinaire, par contre on peut déplorer les risques pris pour en arriver là...L’« ultraterrestre » Kilian Jornet gravit l’Everest, en vingt-six heures et sans oxygène
Le programme de la journée était chargé. Plus de 3 800 mètres de dénivelé positif, dont 30 kilomètres de moraines, et 2 300 mètres d’ascension sur une pente à plus de 50 degrés. En vingt-six heures, l’Espagnol Kilian Jornet a conquis, dans la nuit du 21 au 22 mai, les 8 848 mètres de l’Everest, sans oxygène et sans corde fixe.
Le champion d’ultratrail a choisi la voie nord, par le Tibet, pour grimper le mythique sommet. Cette ascension, considérée comme plus difficile que par la voie népalaise, prend en moyenne entre trois et cinq jours pour un alpiniste acclimaté.
Kilian Jornet est parti à 22 heures du monastère de Rombuk (5 100 m). Dans un communiqué publié sur son site Internet, le Catalan a donné une brève analyse de son ascension :
« Jusqu’à 7 700 m d’altitude, je me sentais bien, et tout s’est passé comme prévu. Ensuite, j’ai commencé à avoir des problèmes d’estomac, certainement dus à un virus. A partir de là, j’ai dû progresser plus lentement, et m’arrêter très souvent pour récupérer. Malgré tout, je suis parvenu au sommet à minuit [le lendemain]. »
Cette douleur l’a toutefois empêché de remplir son programme initial, puisque l’Espagnol a choisi de ne pas redescendre jusqu’au monastère de Rombuk et de récupérer des forces au camp de base avancé, à 6 500 m, où il est arrivé le 22 mai, à 12 h 15.
Avec cette ascension exceptionnelle, le Catalan, surnommé « l’ultraterrestre », boucle ainsi son projet Summits of my life, qui lui a permis d’affoler les chronomètres sur les points culminants de chaque continent (Cervin, MacKinley, Aconcagua, Kilimandjaro, etc.). En 2014, son expérience extrême lui avait valu le titre d’« aventurier de l’année » décerné par le magazine américain National Geographic.
En France, l’ambassadeur de l’alpitrail avait même réussi à grimper deux fois en une journée le mont Blanc — sachant que l’ascension moyenne nécessite deux journées entières. Douze heures d’effort et près de 6 700 m de dénivelé positif. « Un bon entraînement en altitude », avait conclu le sportif, qui réside désormais en Norvège.
L’entraînement, c’est la clé de Kilian Jornet. Ces dernières semaines, il avait grimpé le Cho Oyu (8 201 m). Comme à son habitude, le sportif avait fait le choix du dénuement extrême pour ce défi physique exceptionnel :
« Je veux pouvoir me déplacer plus vite. En utilisant du matériel léger, nous pouvons avancer plus vite, même si nous savons que cela implique un risque plus grand. Nous sommes conscients de ce risque et nous l’assumons, car c’est de cette façon que nous aimons aller en montagne. »