Comment nourrissez-vous "vos" animaux ?

  • Auteur de la discussion Anonymous
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Typiquement le genre de topic qui me fait rire... Je n'ai pas lu toutes les réponses et ne les lirai pas. Je me fous pas mal de savoir si un chat ou un chien peut devenir vg. A priori, ils ne le sont pas, et s'il est possible pour un être humain de renoncer à l'alimentation carnée ou issue de l'exploitation animale, que ce soit pour des raisons diététiques, éthiques ou autres, je doute fortement que cette interrogation vienne à l'esprit de vos chers compagnons.
Un chien ne boude pas des légumes de temps en temps mais ne rechigne pas sa portion de viande, et je suppose que les chats agissent de même.

Pour reprendre un argument omni, l'homme a des canines, pour une raison qui semble évidente. Mais il peut prendre conscience de la potentielle inutilité de celles-ci, pour des raisons diverses. Pour un animal de compagnie (l'intitulé seul donne finalement envie de vomir, d'autant que d'après ce que j'ai pu lire, nombreux sont ceux qui vivent en appartement - sympa pour vos "amis"), ce genre de raisonnement est quelque part hors de portée. Donc, votre chat/chien accepte ses granules vg, tant mieux pour lui et pour votre conscience. Il ne les accepte pas ? Plusieurs choix s'offrent à vous : 1/ leur laisser chasser leur pitance, et tant pis pour les souris/rats du voisinage, tant pis s'ils meurent écrasés, empoisonnés par un voisin malintentionné ou autre 2/ leur donner ce qu'ils apprécient, et il risque de s'agir d'aliments carnés 3/ si le fait de voir votre compagnon se nourrir de manière non conforme à ce que vous souhaiteriez, ouvrez lui la porte et laissez le partir pour toujours.

Bref, vouloir faire de son compagnon une réplique de soi-même, c'est courant, critiqué et critiquable pour des raisons évidentes. Si on pousse le raisonnement un brin plus loin, on peut supposer que l'antispécisme refuse qu'un animal s'adapte aux désirs de son maître, qu'il s'agisse de l'alimenter ou d'être alimenté par lui. Un non-débat donc. Vous voulez transférer vos désirs sur vos animaux ? Parfait, évitez d'en avoir.
 
Typiquement le genre de topic qui me fait rire... Je n'ai pas lu toutes les réponses
hmmm.
nombreux sont ceux qui vivent en appartement - sympa pour vos "amis")
L'ironie, par contre est moins sympathique. D'autant plus que nombre de chats sont récupérés, nourris, soignés et aimés plutôt que laissés dehors malade et dénutris.
l'intitulé seul donne finalement envie de vomir,
Oui je suis pas modérateur, mais un simple utilisateur qui pense que ce serait une meilleure base de dialogue si vous gardiez votre agressivité pour les situations où cela est nécessaire. Juste une suggestion, faites en ce que vous voudrez.
 
Oui, je m'emporte et j'en suis désolé.

D'autant plus que nombre de chats sont récupérés, nourris, soignés et aimés plutôt que laissés dehors malade et dénutris.

Tu y vois de la sympathie et de la grandeur d'âme, j'y vois un moyen de perpétuer certaines pratiques pas forcément bonnes, pour les animaux comme pour nous. Chacun voit midi à sa porte.
 
N1C0LAS":3szyhanl a dit:
En quoi aider ceux qui en ont besoin, perpétue la misère ?

Parce que du coup, les "créateurs de misère" continuent leurs activités sachant qu'il y aura toujours des gens pour recoller les pots cassés.

N1C0LAS":3szyhanl a dit:
En quoi aider ceux qui en ont besoin n'est pas de la sympathie ?

En rien. ^^
C'est la solidarité et le recollage de pots cassés qui fait que la société fonctionne tant bien que mal ; sans, ça serait bien pire.
 
Citron":17hrn9ty a dit:
Je n'ai pas lu toutes les réponses et ne les lirai pas.

Ce qui rend ton intervention complètement inutile puisque ce que tu avances a déjà été discuté cent fois avec des arguments tout à fait pertinents. Intervention inutile et gratuitement agressive en plus.

Citron":17hrn9ty a dit:
Pour reprendre un argument omni, l'homme a des canines, pour une raison qui semble évidente.

Et c'est quoi cette raison évidente ?

Pour le reste de ton intervention, je te renvoie à nouveau aux diverses interventions de ce topic. Même si je suis assez d'accord avec ta conclusion. Le plus simple est de ne pas avoir d'animal de compagnie.
 
En quoi aider ceux qui en ont besoin, perpétue la misère ?


Parce que du coup, les "créateurs de misère" continuent leurs activités sachant qu'il y aura toujours des gens pour recoller les pots cassés.
On est d'accord. Mais je développe un peu quand même : dans le cas évoqué il s'agissait de recueillir un chat malade et dénutri. Cet acte ne perpétue la misère que si on fait en sorte qu'elle se perpétue. En castrant le chat, on règle le problème (enfin, si c'était ça le problème dans le cas présent).
Il est vrai que je me demande de quel droit j'empêche un chat de se reproduire. Cela me semble être le moindre des deux maux.

De mémoire, la théorie selon laquelle la pauvreté serait éliminer par l'élimination des pauvres dérive d'une thèse de Malthus qui a été réfutée depuis.
 
Les créateurs de misère animale se foutent complètement de savoir si leurs agissements seront réparés ou non et dans la plupart des cas, ils ne le seront pas. Quelles sont les pratiques "pas forcément bonnes, pour les animaux comme pour nous" ?
 
Bonsoir,

Je tiens, une fois encore, à m'excuser pour le ton méprisant avec lequel j'ai réagi au topic. Après une petite discussion avec Cépafo, j'ai promis de lire en intégralité ce sujet et de réagir à froid, en ayant pris connaissance des arguments et interrogations de chacun. Ce ne sera pas ce soir (flemme, j'admets), mais je tenais à signaler cette intention.

Je tiens en revanche à réagir sur les derniers messages postés.

On est d'accord. Mais je développe un peu quand même : dans le cas évoqué il s'agissait de recueillir un chat malade et dénutri. Cet acte ne perpétue la misère que si on fait en sorte qu'elle se perpétue. En castrant le chat, on règle le problème (enfin, si c'était ça le problème dans le cas présent).
Il est vrai que je me demande de quel droit j'empêche un chat de se reproduire. Cela me semble être le moindre des deux maux.

Fushichô a résumé ma pensée bien mieux que je n'aurai pu. Sur la question de la castration, je la vois comme un délire d'être humain qui cherche certains "avantages" des animaux de compagnie sans en avoir les "inconvénients" : devoir gérer la potentielle reproductibilité de son compagnon pour éviter que "ça grouille". Bref, je reste intraitable là-dessus, navré (sans compter qu'à mon sens, avoir des animaux de compagnie qui se reproduisent est infiniment plus instructif - et coûteux, certes - qu'un seul animal habitué habitué - aliéné ? - aux êtres humains. C'est en voyant mes cochons d'inde se reproduire et interagir que j'ai véritablement compris - ou imaginé - quels pouvaient être leurs états d'esprit et leur fonctionnement social. Bref, on causera éthologie plus tard...).

De mémoire, la théorie selon laquelle la pauvreté serait éliminer par l'élimination des pauvres dérive d'une thèse de Malthus qui a été réfutée depuis.

Malthus parlait (et merci de me signaler si je me trompe) des êtres humains, et d'eux seulement. Or, nos animaux de compagnie et nous-mêmes ne sommes pas égaux. S'agit-il de spécisme ? D'une dérive condamnable ? Non, juste d'un constat. Quand on parle de chats ou de chiens, on parle avant tout d'animaux situés dans un espace technicisé par l'homme (pléonasme ?), espace auquel ils doivent s'adapter. Et là-dessus, nul doute qu'un chat (rustique ou de gouttière, pas un sphynx, ça va de soi) aurait bien plus de chances de survie (ou de mort naturelle) qu'un chaton oublié au bord d'un caniveau en pleine ville. Question d'environnement donc.

J'espère avoir été clair et courtois, et vous dis à une prochaine pour un développement argumenté sur la question des croquettes vg pour chiens et chats de compagnie. :)
 
Citron":3molcthr a dit:
ref, je reste intraitable là-dessus, navré (sans compter qu'à mon sens, avoir des animaux de compagnie qui se reproduisent est infiniment plus instructif - et coûteux, certes - qu'un seul animal habitué habitué - aliéné ? - aux êtres humains. C'est en voyant mes cochons d'inde se reproduire et interagir que j'ai véritablement compris - ou imaginé - quels pouvaient être leurs états d'esprit et leur fonctionnement social. Bref, on causera éthologie plus tard...).

Je n'ai pas non plus la totalité du topic (mais je vais le faire) mais je me permets de réagir: as-tu déjà mis les pieds dans un refuge, ou regardé les statistiques des animaux abandonnés? Je suis d'accord, il est plus "instructif" (même si je n'adopte pas des animaux pour m'instruire) de vivre avec plusieurs animaux, mais il y en a bien assez à adopter pour ne pas les reproduire.
 
Sur le plan moral ou éthique, de quel droit effectivement l'espèce humaine se mêlerait-elle du contrôle des naissances des autres animaux ? Les animaux de compagnie sont cependant le fruit de pratiques créées par l'humain et compte tenu de la situation à notre époque (l'ampleur des naissances, élevages, trafics/commerce, abandons...), je ne vois pas trop pour l'instant comment, hormis la stérilisation et le fait de recueillir les rejetés (quand on le peut et le veut bien évidemment), faire en sorte d'améliorer la condition de ces animaux en général à l'échelle du quotidien.
 
wali":bmt1g1c8 a dit:
Sur le plan moral ou éthique, de quel droit effectivement l'espèce humaine se mêlerait-elle du contrôle des naissances des autres animaux ? Les animaux de compagnie sont cependant le fruit de pratiques créées par l'humain et compte tenu de la situation à notre époque (l'ampleur des naissances, élevages, trafics/commerce, abandons...), je ne vois pas trop pour l'instant comment, hormis la stérilisation et le fait de recueillir les rejetés (quand on le peut et le veut bien évidemment), faire en sorte d'améliorer la condition de ces animaux en général à l'échelle du quotidien.

Je plussoie. Et je suis curieuse de connaître les solutions moralement acceptables qui pourraient être proposées. Oui oui, il est question de solution ici, non pas dans l'aménagement d'un confort humain, mais de limiter à défaut d'éliminer toutes formes de maltraitances. Le surnombre n'entretient que la souffrance et c'est quelque chose qui s'évalue en dehors de son canapé. J'invite les sceptiques à se rapprocher de n'importe quelle association de protection animale pour le comprendre. C'est bien joli la théorie, mais en pratique, quand on essaye de les protéger (pour ce que je n'en ai vu cette année, de la famine, du froid, des tirs divers/lapidations, viols, empoisonnements tout simplement, etc) on voit bien plus de morts que de bestioles bien portantes et heureuses de vivre. Alors on fait quoi ?
 
Fushichô a résumé ma pensée bien mieux que je n'aurai pu. Sur la question de la castration, je la vois comme un délire d'être humain qui cherche certains "avantages" des animaux de compagnie sans en avoir les "inconvénients" : devoir gérer la potentielle reproductibilité de son compagnon pour éviter que "ça grouille". Bref, je reste intraitable là-dessus, navré (sans compter qu'à mon sens, avoir des animaux de compagnie qui se reproduisent est infiniment plus instructif

Citron, vous dites être radicalement contre mais vous ne nous permettez pas comprendre votre position. Votre position semble tenir compte que d'une partie de la réalité en niant les immenses souffrances engendrées par les descendances non souhaitées. Comment justifiez vous votre position au regard des souffrances que cela rajoute au monde ?

Je ne vois ces deux possibilités :
-castrer son chat et l'empêcher de vivre sa paternité ou maternité. Mais cela lui impose une opération (qui soit dit au passage, diminue les risque de cancer des gonades) avec ses risques et désagréments.
-Permettre a son chat d'avoir des petits qui eux même feront des petits à d'autres chats. C'est bien jusque là. Sauf que nous savons le devenir de ces chatons qui sera une vie tissée de maladies, de faim, de froid quand ce n'est pas de la maltraitance et/ou une mise à mort prématurée (mal nommée "euthanasie')

Etes vous d'accord sur ces deux visions ? Si oui comment justifiez vous de choisir la seconde ?
 
salut,
j'ai acheté des croquettes bénévo sur le salon paris végan et mes chats ont adoré. du coup je les commande par internet (amazon, oui oui amazon).
ça sentait tellement meilleur que les croquettes à base de viande que je les ai goutées :whistle:
c'est pas mal, une bonne odeur de céréales, pas trop salé mais dur à croquer. mes enfants ont fait pareil (la famille un peu dingue mais bon, ils vont tous bien -gosses et chats)
pour info 50 euros les 10 kg pas de frais de port.
 
Miquette":14fih258 a dit:
as-tu déjà mis les pieds dans un refuge, ou regardé les statistiques des animaux abandonnés?

Tout dépend quels animaux. Je n'ai pas visité de refuge, ni regardé les statistiques des animaux abandonnés. Dans le même temps, je doute que les cochons d'inde constituent la majorité des animaux recueillis dans les refuges (pour des raisons que je te laisse deviner).

Miquette":14fih258 a dit:
Je suis d'accord, il est plus "instructif" (même si je n'adopte pas des animaux pour m'instruire) de vivre avec plusieurs animaux, mais il y en a bien assez à adopter pour ne pas les reproduire.

Quant au caractère instructif de la vie en société des animaux, cela ne s'est pas fait intentionnellement - du moins pas de manière directe. D'abord une femelle, puis un mâle, première portée... la machine est lancée. Est-ce que je le regrette ? Après coup oui, mieux aurait fallu ne pas avoir d'animaux de compagnie, par égards pour eux et leur avenir. Question de maîtrise dira-t'on.
Est-ce que cela m'a aidé à comprendre une catégorie d'animaux ? Assurément. J'ai compris que le cochon d'inde, loin d'être l'animal stupide souvent décrit, avait en fait un fonctionnement social et une vie tribale très complexes, en plus de comprendre certains de leurs comportements une fois qu'on les lâchait dans un milieu ouvert. Cette observation fut très instructive (*sadisme du scientifique*).

J'ai du coup intégré que critiquer l'aliénation humaine (par rapport à un système, à un ensemble d'autres personnes, à des comportements sociaux) sans comprendre ce qu'était l'aliénation animale était juste une immense connerie. D'où une réflexion : vouloir un chat ou un chien pour en faire un compagnon n'est-il pas une hérésie ?
1/Soit on assume le fait d'aliéner un animal au prétexte qu'il s'agit d'un compagnon, auquel cas on tombe dans des travers que ce forum et plus globalement les réflexions sur la condition animale tendent à dénoncer.
2/ Soit on accepte sa reproduction afin de comprendre et intégrer ses mécanismes sociaux naturels (si tant est qu'on considère le fait de les faire grandir - disons-le sans fioritures, les élever, dans un environnement qui n'est bien souvent pas fait pour eux - peut avoir un quelconque intérêt pour eux, et qu'on puisse l'assumer [financièrement/matériellement d'abord, moralement ensuite]), tout en gardant à l'esprit qu'un animal mis au contact de ses congénères se désintéressera nécessairement de l'humain (et on perd ainsi le caractère agréable/confortable de l'animal domestique).

Bref, je suis conscient de partir un peu en sucette sur ce topic, je mêle pas mal de réflexions qui finissent par n'avoir plus grand rapport avec le végétarisme. J'y reviendrai plus tard, comme à mon habitude. Heureux en tout cas de pouvoir échanger sur ce thème.
 
Citron":1ayjx6rm a dit:
vouloir un chat ou un chien pour en faire un compagnon n'est-il pas une hérésie ?
1/Soit on assume le fait d'aliéner un animal au prétexte qu'il s'agit d'un compagnon, auquel cas on tombe dans des travers que ce forum et plus globalement les réflexions sur la condition animale tendent à dénoncer.
2/ Soit on accepte sa reproduction afin de comprendre et intégrer ses mécanismes sociaux naturels (si tant est qu'on considère le fait de les faire grandir - disons-le sans fioritures, les élever, dans un environnement qui n'est bien souvent pas fait pour eux - peut avoir un quelconque intérêt pour eux, et qu'on puisse l'assumer [financièrement/matériellement d'abord, moralement ensuite]), tout en gardant à l'esprit qu'un animal mis au contact de ses congénères se désintéressera nécessairement de l'humain (et on perd ainsi le caractère agréable/confortable de l'animal domestique).

Mais il faut également une troisième solution, qui a fortiori concerne les vegan qui font le choix de vivre avec des animaux: être contre la domestication animale pour l'Homme, être fondamentalement contre le fait "d'avoir" des animaux "de compagnie", mais admettre que les refuges sont pleins, et qu'il vaut mieux choisir d'adopter un animal plutôt que de l'euthanasier.
Pour ce qui est des cochons d'inde, même s'ils sont rarement en refuge traditionnels, il y a beaucoup d'abandon et se retrouvent dans des associations spécialisées/familles d'accueils (voir rescue).
 
J'arrive après la fausse bataille, mais perso, ça ne me gène pas, moi végane, de nourrir mes 2 chats avec de la bouffe végé "qui pourrait nourrir plus de monde directement", déjà selon une point de vue très simple : outre le gout, toute bouffe pour quelque animal de compagnie quel qu'il soit est comestible pour n'importe quel être humain. Donc sortit de ça, que la bouffe pour mes chats soit végane ou du royal canin, du point de vue "exploitation du tiers monde", je pense sincèrement que je reste dans le bon choix éthique même dans ce cas là.

Car non, je ne compte pas bouffer mes chats à terme, et ils causent surement moins de maux indirect que chez quelqu'un qui les nourrirait avec des trucs pour chats "omni/carni".

PS : certes ils en causeraient moins s'ils n'existaient pas, tout comme moi. Mais comme je les ai sauvés et stérilisés, je fais déjà bien plus que la plupart des possesseurs de chats.
 
La grande question qui me taraude en ce moment : je nourris mes chats aux croquettes à la viande, et plus le temps passe plus ça me travaille, mais donner autre chose à des carnivores me gênerait je pense, enfin je changerais peut-être d'avis là dessus, sait-on jamais.
Par contre les rats sont omnivores, donc ça règle la question pour eux, même si j'ai acheté de la gelée royale pour une de mes rates malades, et du miel vu qu'ils adorent ça. Faible je suis.
Je pense que mon végétalisme est trop récent pour que je trouve des solutions pour ajuster mes convictions aux besoins de mes animaux, je suppose qu'avec le temps j'arriverais à trouver un équilibre :rolleyes:

Je n'ai pas de scrupules non plus à avoir des animaux dans la mesure où je ne suis responsable de la naissance d'aucun d'entre eux et qu'ils sont tous stérilisés (sauf 2 de mes rats, arrivés trop vieux chez moi) même si le principe d'animaux "domestiques" me chiffonne.
 
Bonsoir, :kiss:

Voilà je viens d'adopter un chaton, Hélios. Il est nourri aux croquettes industrielles carnées pour l'instant .. Et ça me turlupine pas mal!
Etant vg, je n'ai pas envie de cautionner ce massacre...
Voilà mes questions :
- Est-il selon vous envisageable d'un point de vue moral de nourrir son chat aux croquettes vg? Sachant que pour moi, l'argument " c'est contre nature " n'est pas valable... Donner des croquettes à un animal étant déjà contre nature... Tout comme loger un animal...

-Est-ce envisageable pour la santé de mon chat et quels sont les meilleurs produits ( AMI, Benevo ou Vegecat ) ?

Merci beaucoup :)
 
A Mectile et Melody

Chacun vous répondra au regard de son expérience. Perso, j'ai adopté un chat avant d'être végétarien et d'engager une réflexion sur la domesticité. C'était l'adoption ou la mort d'un chaton. La question de l'enfermement est problématique surtout dans un milieu urbain: il faut lui laisser une liberté de sortir sans lui faire prendre de risque. C'est difficile. En tout cas il faut passer beaucoup de temps avec lui.

Sur la nourriture, on peut consulter le point de vue (ancien) de David Olivier http://david.olivier.name/fr/sur-l-alim ... des-chiens. Rien ne s'oppose médicalement, je crois, à ce qu'un chat mange entièrement vg. Il y a des ajouts contre les éventuelles carences chez Benevo, AMI, etc.
Le mien n'aime pas trop. J'ai essayé de lui proposer des choses végétariennes faites par moi, ce n'est pas son truc, sauf exception. Il est donc pescovégétarien. Je pense que les choses auraient été différentes si son palais n'avait pas été éduqué au poisson et si je l'avais adopté en étant végétarien. Il se serait sans doute prêté à la dégustation de plats aux saveurs plus variées.
Personnellement, je me fous complètement de l'argument naturaliste. Si je peux éviter de faire tuer des animaux en nourrissant mon chat, je le fais, à condition qu'il soit content gustativement et non carencé.
 
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