Salut, je défends plutôt l'idée de Korbak :
le travail n'a pas forcément à être propre à l'espèce humaine
Mais je trouve qu'un peu tout le monde est pertinent, c'est frustrant. Pour commencer, je suis pour l'abolition de la peine de mort et de l'esclavage, et je défends l'idée d'une transition.
L'idée de relations sociales entre différentes espèces me séduit, et pas un contrat de travail imposé aux anh, silencieux. Jusque là jme rassure moi-même, et partage le rêve d'un Zoopolis.
Watermelon
je réagi au fait de parler de travail pour un animal domestique. Ça ne me parait pas approprié. L'animal ne peut pas donner son avis. Normalement le travail c'est un contrat et les deux parties ont leur mot à dire.
Je pense qu'on peut donner le choix à l'animal.
Usagi.Chan
Que devient l'animal quand il est trop vieux pour travailler ?
Moi j'ai envie qu'il prenne sa retraite.
Oui mais en vrai ?
S'il se blesse et a besoin de soins coûteux ? S'il devient lui-même handicapé.e.s ? Si son employeur propriétaire n'a plus besoin de lui ?
S'il ne VEUT pas travailler, du tout, jamais ?
En vrai, on le
maltraite et/ou on le
tue. C'est justement ça le problème.
Mais il y a plein d'autre genre de « proprios », dont beaucoup qui tentent de dialoguer, qui offrent une retraite à leurs animaux... Je trouve çà plus inspirant que d'être un chevreau de deux mois.
Soyons honnêtes, il n'y a pas de gentille exploitation. Les droits des travailleurs humains qui ont la possibilité de se plaindre, de faire grève, de "bousculer" les patrons ne sont déjà pas respectés alors ceux des animaux non-humains…
Mitsuya
La propriété privée c'est sympa, mais les anh n'ont jamais eu leur mot à dire... Donc ils ont le droit d'aller où? De manger quoi?
En fait, le "contrat" n'est encore une fois que dans un sens. Je trouve ça gênant.
C'est le principe du mot « exploitation ». C'est de l'exploitation, c'est pour ça que je parle de travail.
Si, les luttes sociales c'est utile. C'est pour ça qu'on est au 35h, qu'on a une retraite, une assurance maladie, les arrêts de travail, etc. Pour l'instant on se laisse endormir derrière nos iphones, c'est pas pareil.
Je pense que proposer un
code du travail pour les anh serait justement un moyen d'éviter l'exploitation. Avoir une
sorte de « cahier des charges » stricte à respecter pour s'assurer que l'activité qu'on propose à l'animal ne lui fasse pas subir de souffrance, ce serait un sacré départ.
Par exemple :
-Obligation de passer une formation d'éducation adaptée à l'espèce en question, certifiée par un diplôme ;
-Définition d'une surface minimum de territoire de vie
-Définition et respect des différents abris nécessaires à l'hébergé, en fonction de son espèce et sa personne
-Heures maximales de travail journalier, etc
- Mise à disposition de nourriture adéquate, et de toutes les nécessités à une vie épanouie
… etc.
Le tout vérifié par un organisme certificateur, du label qu'on peut, déjà existant ou pas.
Ça a l'avantage de
responsabiliser la personne qui a besoin de l'anh.
Le label étant la carotte qui l'obligerait à respecter les droits de ses animaux (reconnaissance de la clientèle, influence sur le prix de vente, etc) et
il financerais lui même ses contrôles par l'organisme certificateur sous forme de cotisation. Bref j'invente pas la menthe à l'eau.
Titesieste
Les humains en dépendent, pas les chevaux.
Vous en penseriez quoi si on élevait et éduquait des humains uniquement pour qu'ils apprennent à servir d'autres humains ?
Est ce que c'est pas un moyen de se dédouaner de l'entraide, du lien social, de la solidarité qui pourrait/devrait exister entre humains ?
Oui, moi j'imagine plus le travail avec un anh comme de l'entraide, de la solidarité. Mais je vois le travail en général comme ça, même si des fois ça m'attire des problèmes ^^ (« Plus vite !! » « Bof, non »)
Clawa
En pratique, je n'ai rien contre les animaux de service à condition que:
1) on n'aie rien trouvé de mieux (plus efficace, plus éthique, plus accessible, plus en phase avec les besoins de la personne et la situation en particulier),
2) des contrôles stricts soient effectués quant à leur qualité de vie
3) on continue la recherche et la réflexion sur les besoins des animaux non-humains (besoins physiques, affectifs, etc) et sur les façons dont ils s'expriment et comment y répondre.
[…] on pourrait d'abord travailler à ceci, plutôt que de vouloir tout arrêter maintenant sous prétexte d'exploitation animale […]
+1
Anisse
Dans la nature, il n'y a aucune pitié pour les plus faibles.
Ouais, grand sujet !
Je suis un grand primate : je suis empathique
Je ressens la douleur d'autrui, et la refuse. Je refuse donc autant la mise à mort, l'esclavage, que de laisser quelqu'un souffrir de son « destin », vu que ça m'affecte personnellement.
Pas de problème pour laisser un groupe d'individus évoluer dans leur milieu sauvage, sans influence humaine. Mais faudrait déjà définir
1) le milieu naturel et
2) l'espèce en question. Parce que les espèces domestiques dépendent de nous pour leur survie. Donc ne pas s'en occuper revient à de la maltraitance. On peut pas se permettre de sauver des animaux pour les envoyer à la mort juste après, sous prétexte de les remettre à la « nature ».
Et je parle pas de « l'équilibre » des forêts qui poussent les « pauvres » chasseurs à traquer, torturer et massacrer des populations avec la précision chirurgicale du recensement, sans même connaître le principe de chaîne alimentaire rompue.
Donc, le fermier labourerai son champ seul et l'aveugle tenterai de survivre seul. S'il n'est pas rejeté par son clan...
Etant donné que
1)on est des êtres sociaux
2)l'argument de la « nature » ou des lois « naturelles » ne s'appliquent pas à nous (vu qu'on évolue justement en s'éloignant de nos instincts primitifs)
3)Combien même, on reste une espèce profondément empathique
4)tu a des cours de biologie à rattraper côté génétique (perso je préfère la diversité que la consanguinité)
Alors simplement : «
non » ^^
Et j'ajouterais que dans l'histoire de l'agriculture on n'a jamais autant déserté la campagne... On a plutot tendance à se regrouper autour, d'habitude. Donc non plus.