MisterChicago
Jeune bulbe
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Pers0nne":4aujew5w a dit:Je pense qu'il ne faut pas voir le végétarisme/la viande comme un problème ponctuel, d'individu à individu, mais comme un problème à résoudre par la société dans son ensemble.
Il y a des gens qui ont des problèmes médicaux pour qui le végétarisme est "dangereux", notamment parce que la société et le monde médical ne sont pas adaptés à cette situation. Certains fers ou certains types de B12 (cyanocobalamine, méthylcobalamine ou hydroxocobalamine) sont plus ou moins bien assimilés par certains types de métabolismes... Alors pourquoi les compléments ne seraient pas adaptés à ces situations ? S'ils ne sont pas adaptés, si le choix est limité, c'est bien parce que le monde médical et la société dans son ensemble méprisent le végétarisme. On parle de personnes qui sont DEJA sous traitements médicamenteux...
Mais même en dehors de ces cas particuliers, tout le monde n'est pas dans la même situation sociale, avec les mêmes contraintes, les mêmes difficultés. Et même en France, pour une personne en bonne santé, ça peut relever du parcours du combattant dans certaines situations.
L'important, c'est surtout que chacun fasse de son mieux, qu'il cherche à minimiser son impact néfaste autant que possible, sans se cacher derrière de fausses excuses et sans nier les réalités. Et sans refuser de voir la société évoluer.
Quant aux populations dans des situations climatiques extrêmes... De toute façon, les végétariens occidentaux s'adressent aux carnistes occidentaux, donc la question ne se pose pas vraiment...
Mais dans une vision d'ensemble, il serait tout à fait possible d'imaginer régler les problèmes au cas par cas par une entraide internationale. (D'autant plus que l'exemple des esquimaux, par exemple, est déjà obsolète... Et qu'en fait pour la plupart de ces cas exceptionnels auquels on pense, on n'a absolument aucune expérience personnelle de la réalité de leurs vies. Beaucoup de ces cas sont en réalité de tout petits consommateurs de viande, par exemple... En fait, ce sont généralement des cas totalement théoriques pour nous, qu'on accepte d'emblée pour valider le carnisme occidental. Les Bishnoïs, qui ne vivent pourtant pas dans un Eden luxuriant, sont des contre-exemples à eux seuls.)
Je comprend ce que tu veux dire ! C'est une remarque assez intéressante. Mais est-ce que tu ne penses pas que, plus qu'un mépris, on assiste plutôt à un désintérêt et à un sentiment de "c'est pas possible" de la part de la société ? J'ai déjà parlé à quelques uns de mes amis du végéta*isme (il y a quelques semaines) et l'impression qui ressort c'est qu'ils trouvent que ce serait trop compliqué à mettre en place et que ça remettrait en cause trop de choses :-/ Enfin après peut-être que le cas de mes amis est pas universel, mais je ne sais pas si c'est pas plus un désintérêt que du mépris ...