Mince alors j'avais oublié de porter les précisions nécessaires à mon post précédant.
Ce qu'à écrit matiteplume est vrai mais.
Le Veganisme est une philosophie de vie qui s'articule autour de l'antispécisme dans lequel sont compris l'exploitation (utilitarisme) et/ou la souffrance animale (éthique).
C'est donc une position très pragmatique (utilitariste) mais pourtant pas une idée
unique et bien définie, il y a différentes théories sur le sujet (voir wikipedia):
wikipedia au sujet de l'antispécisme":1u84mn9g a dit:
Le mot « spécisme » (speciesism en anglais) a été introduit en 1970 par le britannique Richard Ryder et repris en 1975 par le philosophe utilitariste Peter Singer.
....
Peter Singer est utilitariste, mais d'autres auteurs antispécistes rejettent l'utilitarisme, et se fondent sur des théories éthiques d'inspiration plus kantienne (Tom Regan, en particulier), et mettent en avant les droits des animaux.
J'ai eu des échanges avec des personnes se proclament Vegans et je peut vous assurer que la vision du maximum à faire varie selon les individus ...
Si on se base simplement sur l'utilitarisme, les limites du veganisme sont plus "identifiables".
Par contre avec l'éthique ... les choses se compliquent grandement.
La contestation des vegans vis a vis de notre société marchande/capitaliste qui tire partie de l'exploitation et souffrance devrait se faire parallèle avec une attitude de "décroissance" ors certains tombent dans le piège de vouloir consommer "vegan" quitte à payer des sommes assez importantes pour des articles de "grande consommation" et tombant ainsi dans le piège de la "niche marketing".
Prenons l'exemple de ce que disait matiteplume, elle à fait disparaître de son garde robe des produits issus de l'animal ... elle a dut les remplacer pour des produits conformes à son idéologie.
Cependant le fait de se séparer d'un objet en bon état était ce nécessaire ?
Non, et ce faisant elle contribue pas au commerce (pas à la décroissance) qui est la principale source d'exploitation humaine et animale.
C'est pour cela que je lui ai conseillé de garder sa couette.
Le but est-il de rejeter visuellement la "souffrance et exploitation animale"?
Concernant mon exemple sur les chaussures, certes on ne peut éviter d'écraser toute sorte de petites bestioles mais comme tu le soulignes Croisibreizh, on y peut rien et cela ne concerne pas l'exploitation animale mais comme je l'ai souligné : quoi que l'homme face, il détruit des vies.
Pour fabriquer des chaussures mis à part savoir qu'elles ne sont pas faites à partir de matière animale, on n'en sait pas plus ... la matière première est tirée d'où, extraite comment etc ...
Lors de la récolte et extraction de certaines matières premières il y a une logique commerciale qui engendre souffrance (humaine et animale), pollution d'écosystèmes et destruction de vies, etc ... ce n'est pas éthique donc pas vegan !
Tu vois, c'est là où on a du mal à trouver les limites de l'éthique ... serait-ce "loin des yeux loin du coeur ..." ?
Donc on peut être vegan plus de coeur qu'en actes car on ne maîtrise pas grand chose, il ne faut pas entrer dans une logique de consommation mais de décroissance "vegane".
Personnellement, je ne m'en fait pas une maladie d'avoir des chaussures ou ceintures en cuir, l'animal n'a pas été tué pour ça, c'est un produit "dérivé" qui résulte de la consommation de viande (le contraire de la fourrure).
Avec l'augmentation de la consommation carnée, on ne peut qu'être inondé de produits faits de ou avec cuir et ce a très à bas prix ... à côté de ça il faut chercher longtemps pour trouver des chaussures potables sans cuir très chères (comparativement) et pas forcément très esthétiques ...
Est-ce que tout cela vaut la peine ?
C'est à chaque individu d'en décider et c'est là ou le "relativisme" apporté par des idéologies plus "spirituelles" ont leur place.
En attendant je suis vegan en pensée mais je ne suis pas un pratiquant dévoué, je ne consomme pas ou peu, je remplace le plus éthique possible => décroissance.