euthanasie

La dignité c'est une notion spéciste qui est censée nous distinguer (nous humain-e-s) des autres animaux. Chez Kant c'est même LA caractéristique des humain-e-s qui explique qu'on a un devoir moral envers eux et aucun envers les animaux non-humains. Donc on abandonne.

Pour l'euthanasie je crois que le médecin n'est pas au service de son serment mais au service du malade, et si le malade et sa famille décident qu'un suicide assisté est nécessaire, le médecin (avec son accord, des réserves, etc) obéit.

Ce qui est à la fois horriblement triste et ironique, c'est que les seules personnes chez qui le suicide soit vraiment compréhensible sont celles qui ne peuvent rien faire sans aide.
 
Guanac0":1e42d0kh a dit:
La dignité c'est une notion spéciste qui est censée nous distinguer (nous humain-e-s) des autres animaux.

si tu pouvais arrêter d'écrire, les animaux n'écrivent pas, sauf nous humain-e-s.

V3nom":1e42d0kh a dit:
Personnellemment je ne fais aucun amalgame de ce genre.

t'as pas fait un amalgame choisir de ne pas avoir d'enfant / euthanasie ?
 
nicart":2xi87fdm a dit:
Guanac0":2xi87fdm a dit:
La dignité c'est une notion spéciste qui est censée nous distinguer (nous humain-e-s) des autres animaux.

si tu pouvais arrêter d'écrire, les animaux n'écrivent pas, sauf nous humain-e-s.

C'est un mode de communication. Les fourmis doivent-elles arrêter de communiquer (volontairement) par phéromones parce que d'autres espèces ne le peuvent pas ? (oui j'aime bien la mise en abîme de la logique absurde ^^)

nicart":2xi87fdm a dit:
V3nom":2xi87fdm a dit:
Personnellemment je ne fais aucun amalgame de ce genre.

t'as pas fait un amalgame choisir de ne pas avoir d'enfant / euthanasie ?

C'est peut-être long mais ça serait bien de tout lire, surtout quand il n'y a que 2 pages.
Ma phrase sur le choix de ne pas avoir d'enfant répondait à un ligne précise d'un post précis. (et si cette ligne était hors sujet, alors ma réponse aussi)

V3nom":2xi87fdm a dit:
Le Mat":2xi87fdm a dit:
Personne ne se demande alors si "donner" la vie n'est pas un acte criminel en soi... :blblbl:

Je pense que les gens qui (comme moi) décident de ne pas en faire alors qu'ils pourraient se sont posés la question. (au moins certains)

Même hors contexte je comprend pas comment 2 d'entre vous y voient un amalgame avec l'euthanasie.
Après considérer que Le Mat en a fait un me semble un raccourcis rapide aussi, il s'est contenté de laisser errer sa pensée là dessus... rien de plus.
 
l'euthanasie est déja légale à l'autre bout de la chaine de la vie: l'IVG, ce n'est qu'un pas de plus à franchir. :confus:
 
Attention à l'amalgame Janic ^^
ce n'est pas de l'amalgame, les mêmes questions ont été posées en son temps sur l'IVG puisque, jusque là, un foetus était considéré comme un être vivant à part entière, même à un stade non terminal. Donc ce schéma se répette(à quelques nuances inévitables près) à l'autre bout de la chaine: maitrise de la vie et de la mort d'autrui! certains pays ont compris la contradiction d'où les lois sur l'euthanasie autorisée et contrôlée.
 
J'ai une analyse plus simple : dans « euthanasie » il y a « nazi » donc c'est mal, alors que dans « IVG » il y a végé donc c'est bien !
CQFD. :p
 
Si la personne n'a plus aucune chance de guérir et qu'elle souffre inutilement, je pense qu'elle devrait pouvoir choisir de mourir. Ce n'est pas aux autres de décider, même si bien sur il faut prendre en compte la famille, les amis...
 
Je pense que quand on en arrive à cette option extrême, il n'est plus aucunement question des "autres", quels qu'ils soient. (c'est mon avis)
 
V3nom":17nvoe7w a dit:
Je pense que quand on en arrive à cette option extrême, il n'est plus aucunement question des "autres", quels qu'ils soient. (c'est mon avis)
Carrément !
La vie, ce qu'il en reste, ce qu'elle est devenue tout ça n'appartient à personne d'autre qu'à l'intéressé(e).
La famille, les amis...
Ils souffriront de la perte et de l'absence tôt ou tard alors si c'est pour leur permettre de gagner quelques jours, quelques heures sur leur futur chagrin c'est égoïste et inutile. La seule chose qu'ils peuvent faire c'est de penser à celui/celle qui veut partir.
 
J'y ai réfléchis et même en imaginant la situation d'une mère (ou père hein) seule "abandonnant" ainsi son tout jeune enfant, non j'arrive pas à y voir la justification à cette prolongation de souffrance sans issue.

=> dans un cadre "confortable" tel que la france j'entends hein, avec services sociaux, accompagnements et soins adaptés (quand ils veulent bien bosser...)
 
Oui c'est sur que c'est à la personne concernée de décider, mais on ne peut pas non plus négliger l'effet que ça aura sur la famille de savoir que leur enfant a été euthanasié parce qu'il a voulu mourir, c'est dur à accepter.
 
Les personnes susceptibles d'être touchées par ce choix sont en général au courant bien avant que ça se fasse. ça reste un accompagnement de fin de vie (quand quelqu'un existe pour cet accompagnement)
 
Je crois que chaque personne à le droit de décider de sa façon de mourir. Je crois qu'il ne faut pas que ce sujet soit caché, mais qu'il soit au contraire discuté afin que les personnes qui y pensent ne se gêne pas et qu'ils mettent fin à leurs jours d'une façon douloureuse par exemple.

Il est donc important pour moi que la personne qui désire mourir doit parler avec un professionnel de la santé afin de connaître les raisons de cette décision, des autres options qui pourraient s'offrir à elle, etc.
 
Bonjour !


On ne devrait tuer que pour trois raisons :
- Survivre, que ce soit pour sauver sa vie, celle d'un autre ou dans d'autres cas se sustenter.
- Se venger, je suis partisan de la loi du Talion.
- Abréger les souffrances d'autrui. C'est sur ce point que se situe l’euthanasie.

D'un point de vue personnel je ne veux pas d'une vie sans reconnaitre ceux que j'aime, une vie d'impuissance face à la décadence, au spectacle d'un corps qui n'est plus le mien, pourrissant dans un lit d'hôpital. J'ai travaillé 6 mois dans un hôpital de gérontologie comme aide soignant, cette expérience m'a conforté dans mes opinions.

Certains diront que l’euthanasie n'est pas moral, mais laisser des hommes et des femmes se décomposer dans des mouroirs, est-ce mieux ? On dira qu'il existe un risque de dérapage, il faudra alors se pencher sur des solutions pour prévenir ces abus ; peut-être en désignant dans une sorte de testament une personne à même de prendre une telle décision, une personne qui n'a aucun intérêt matériel ou moral à la mort du patient.

Je n'ai pas de réponse, tout ce que je dis là n'est que mon opinion, mais il serait temps de pouvoir choisir de mourir dignement.
 
Un cas de survie obligeant à tuer pour se nourrir, c'est plus que rarissime aujourd'hui. (et plus ou moins volontaire en dehors d'un accident en milieu désertique)

Quant à la loi du Talion, non seulement elle ne mène qu'à son en encouragement sans limite (c'était la première pierre d'une société "égalitaire" au temps des babyloniens oui, mais c'est tout), mais en plus c'est hors de propos quand il s'agit de "venger" la mort de quelqu'un en tuant quelqu'un d'autre. ça ne concerne qu'une satisfaction purement égoïste.
(ou alors se venger d'un tort non mortel en tuant ? C'est encore pire...)
 
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