France culture : Le grand bond en arrière des crudi-végétariens

Picatau

Fait crier les carottes
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France cul, c'est un jeu de mot ou une économie de lettre mal-t-à propos ? ^^
 
Bon à propos de l'émission, est évoqué le respirianisme, et sous couvert de trouver ça ridicule, ils éludent la question comme un extrême absurde et risible, et la phrase de conclusion au sujet des personnes qui seraient en train de le pratiquer c'est "et ils sont morts depuis un certain nombre d'années !", après avoir notamment évoqué Michael Werner... qui est bien vivant.

Passage complètement honteux, ridicule et à chier de la part de participants. (à 12 minutes)

Et également un autre ridicule : "C'est souvent absurde d'être anti-chasse surtout quand on va acheter un poulet à 3€ qui a été élevé en batterie".

Ouai, je suis pas sûr que les anti-chasses qui font ça soient une majorité !

Elle est garnie de sous entendus de merde en fait cette émission... C'est sponsorisé par Lestel et Porcher ?
 
OK, faut que j'écoute tout. Bon, ma compagne me dit qu'elle a entendu l'émission par intermittence, ce qui la dédouane. L'intervenant principal invité lui avait semblé intéressant.
Quant à France cul, c'est l'abréviation consacrée et en vogue parmi les auditeurs assidus notamment.
 
Et ça considère comme "glaçant" l'idée de manger cru un couteau (le coquillage), alors que ça semble avoir bien vite oublié la dégustation d'huîtres de noël...

Je préfère de très loin France Inter avec "Vivre avec les bêtes", "Parenthèses" ou Là-bas si j'y suis, plus pertinents et surtout renseignés.
 
J'ai trouver cela horrible la partie sur le couteau :><: on le laisse agoniser à l'air on l'embête et le maltraite avec un couteaux puis ensuite on le plonge 10 seconde dans l'eau bouillante .

Je me suis forcé à écouter jusqu'au bout mais pour rien , ils ne disent rien d'intéressant après .
 
Bon désolé pour ce lien alors.
 
Question au passage : c'est sentient un couteau ?

C'est surtout orienté bouffe, mais c'était pas inintéressant au début sur les communautés ouvrières crudivores de la fin du XIXe.
Mais ils n'aiment pas les végés, ça fait peu de doute ("il s'agit pas de devenir végétarien, mais on peut pas traiter les animaux comme cela", en parlant de l'élevage/abattage industriel).
 
Fabicha":1no9shbq a dit:
Question au passage : c'est sentient un couteau ?

Bé, comme une fourchette.
Désolé, je sors.
 
Soit pas désolé, c'est intéressant quand même, tout, y comprit les conneries postées sur Le végétarisme ma tuer. (même si c'est désolant de navritude)
 
Soit pas désolée Picatau , c'est après la partie du couteaux qu'il ne parle plus de végétarisme d'ou j'ai dit que j'ai écouter la fin pour rien XD
 
J'ai pas envie d'écouter. (vu vos commentaires)

Sur la sentience des couteaux : La question est la même pour tous les bivalves.
Et la réponse est : Le doute.
Système nerveux, plusieurs glandes mais pas très complexes qui "centralisent" les signaux, capacité de réaction immédiate mais actions limitées, et capacité de se déplacer très relative... La plupart n'ont pas de zoeils, mais certains (les St Jacques par exemple) ont des capteurs de luminosité... Et puis d'autres capteurs. Bref, le doute.
 
Pour moi aucun doute : ça n'est pas utile de les manger, et ça aspire à vivre. POINT

Pour moi même le débat de la souffrance est hors de propos.
 
Mais la question portait sur la sentience, pas la souffrance justement.

Merci Pers0nne.
 
Justement, pour moi la question de la sentience me fait l'effet d'un bunker argumentaire où le fait de s'y réfugier nous cache de bien d'autres façon de défendre la libération animale.

La question de la souffrance est déjà je trouve plus "universelle", mais ça reste une espèce de condition qui doit absolument être démontrée par A + B (quitte à ne jamais y arriver pour toutes les espèces animales qui le mériteraient)

Alors que le droit à vivre, sans condition, là on tiendrait quelque-chose de réellement juste, approprié à l'anti-spécisme justement.... (mais je sais pertinemment que c'est la même balance abo/welfa)

Ou en tout cas pour ne pas tomber dans les travers de la question philosophique "jusqu'où aller pour l'antispé", le droit à ne pas se voir attaqué, agressé, mutilé, au même titre qu'entre humains, sauf cas de légitime défense. Une égalité de droits quoi.
 
Alors, à la base c'était juste une question "en passant" parce que la dernière fois que je me suis renseignée sur la question des crustacés et autres mollusques et "produits de la mer" c'était il y a... peut-être 15 ans :whistle: du coup, je me demandais si on avait du nouveau. Par curiosité plus qu'autre chose.
 
Disons que la capacité à souffrir des cructacés, mollusques et autres invertébrés n'est pas la priorité dezs quelques rares recherches qui se portent sur eux.
C'est plutôt de l'ordre de l'étude de populations en tant que mesure d'évolution de milieux naturels, comme un thermomètre écologique vivant...
 
Le sentience, c'est pas une bunker argumentaire... C'est la définition d'un individu pourvu d'un désir de vivre et/ou d'une sensibilité et/ou d'une "conscience" (si tant est qu'on puisse le définir). C'est pas juste la souffrance. Un humain qui n'aurait plus de "sensibilité" (plus de toucher, d'odorat, d'ouïe, de vue et de goût), mais qui garderait la capacité de se savoir vivre et/ou d'avoir envie de vivre (l'existence mentale, en fait) aurait toujours la sentience. C'est la question même de l'existence de l'individualité, qui permet de faire la différence entre moi et la matière inerte ou non organique, entre une plante et un animal sentient, entre un ordinateur et un individu sentient, entre une réaction chimique et un individu sentient...
Le question de la sentience, même si c'est à peu près impossible à prouver scientifiquement à 100% (c'est juste possible d'en donner d'écrasants indices) pour n'importe quel individu tant qu'il n'est pas moi-même (qu'il soit non humain ou humain), c'est précisément la question de savoir si ce qui semble être un individu EST un individu. Sentience = Individu.

Rien que le fait pour toi de dire "ça aspire à vivre", c'est déjà affirmer que le bivalve est sentient. Ou alors tu considères que "ça aspire à vivre" vaut autant pour une plante, parce que l'organisme général, la forme générale tend à avoir, vu de l'extérieur, des réactions utiles pour se maintenir en l'état le plus longtemps possible... Et dans ce cas-là, on retombe sur le problème de la sensibilité des plantes... Et tu serais plutôt tendance frugivore/fruitarien (je sais jamais lequel est quoi).
 
Quand je dis "ça aspire à vivre", c'est une expression : je ne parle même pas de volonté de sauver sa peau, de conscience d'exister. Donc oui ça vaut pour les plantes, les bactéries et les virus aussi.

Je retombe pas sur le problème de la sensibilité des plantes car je considère avoir besoin d'en manger pour vivre correctement (je ne suis pas certains de pouvoir vivre sainement en étant fruitarien, ni d'être au moins aussi écolo qu'actuellement)

Parce que selon ta description, un nouveau né qui n'a vraisemblablement pas conscience de sa propre existence en tant qu'individu unique et propre, mais atteint d'une insensibilité congénitale à la douleur, n'aurait pas besoin de rester en vie... En tout cas j'y vois une brèche, absurde certes, mais une brèche : sentience et souffrance sont 2 conditions sur lesquelles on repose tout l'argumentaire éthique, et je trouve ça malgré tout bien fragile.

Je ne remet pas en question l'existence de la sentience hein, ni de la souffrance, mais celle du droit inconditionnel à la vie, ou à demeurer en vie disons, tant qu'elle reste un échange même infime entre l'individu et son environnement (je fais un distinguo entre un tétraplégique par exemple, et une personne végétative sans espoir de réveil, mais c'est un point particulier du débat qui )

J'en revient aussi au fait qu'il existe encore bien des scientifiques qui n'oublient pas le béhaviorisme, et même s'il est à mon avis pas incompatible avec l'éthologie, on est pas à l'abri d'une rationalisation de la psyché et de la douleur à outrance, reléguant tout ça au rang de simple informations. Ce qui pourrait invalider aussitôt les conditions de sentience et de souffrance posée comme nécessaire aux droits de vivre.

Je ferais éventuellement le liens avec mon vieux topic sur l'hypothèse d'une vie synthétique, s'il était pas aussi foutrac (de ce que je m'en souviens)...

Après j'ai bien exprimé cet avis d'une fragilité de condition pour mon propre compte, je ne m'attends pas à ce qu'il soit partagé ou accepté. (ni même débattu)
 
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