Pers0nne
Se gave de B12
Ben oui, mais la sentience, ça n'est pas juste ni la sensibilité, ni la formalisation claire de la pensée consciente... C'est justement la question "d'existence mentale". Ce truc crucial et insoluble, indéfinissable, mais qui semble être au moins lié à une centralisation des signaux nerveux. (Et en vérité, je ne connais pas un seul animal qui n'ait pas de récepteurs sensoriels qui lui fournissent des signaux à traiter de manière centalisée... Toute la subtilité étant dans le terme "centralisé".)
Il est à peu près impossible de dire à partir de quel moment un embryon acquière "l'existence mentale", son individu... mais a priori l'IVG, ça tient pourtant compte de ce même concept... Et une chose est sûre : Avant d'être fécondé, l'ovule n'en a pas, d'individualité, d'existence mentale.
Mais ton "droit à vivre", là, il est bancal aussi, puisque tu ne peux pas définir ce que tu entends par "vivre". Quelle est l'unité organique minimale qui "vit" et pourquoi ?
Et pour le coup, pourquoi faire une différence entre plantes et bivalves ? Pourquoi privilégier les bivalves au lieu de les inclure dans le groupe plantes ?
Manger des bivalves n'a pas (plus) de conséquences écologiques (si tu les choisis bien) que manger des plantes, ça ne participe pas aux problèmes d'élevage, de surpêche, ça ne tue pas plus de plantes que manger des plantes directement... Il n'y aucune raison de les privilégier aux plantes. En prenant en compte tout ça, le rendement bénéfices santé + écologie/inconvénients divers est peut-être même bien plus avantageux pour les bivalves. Pourquoi leur donner plus de droits qu'aux plantes ?
(Moi, je sais pourquoi je les privilégie : Les bivalves ont le doute de la sentience, de l'individualité. Pas les plantes.)
Donc la brêche dans la réflexion existe aussi de ton côté.
Il est à peu près impossible de dire à partir de quel moment un embryon acquière "l'existence mentale", son individu... mais a priori l'IVG, ça tient pourtant compte de ce même concept... Et une chose est sûre : Avant d'être fécondé, l'ovule n'en a pas, d'individualité, d'existence mentale.
Mais ton "droit à vivre", là, il est bancal aussi, puisque tu ne peux pas définir ce que tu entends par "vivre". Quelle est l'unité organique minimale qui "vit" et pourquoi ?
Et pour le coup, pourquoi faire une différence entre plantes et bivalves ? Pourquoi privilégier les bivalves au lieu de les inclure dans le groupe plantes ?
Manger des bivalves n'a pas (plus) de conséquences écologiques (si tu les choisis bien) que manger des plantes, ça ne participe pas aux problèmes d'élevage, de surpêche, ça ne tue pas plus de plantes que manger des plantes directement... Il n'y aucune raison de les privilégier aux plantes. En prenant en compte tout ça, le rendement bénéfices santé + écologie/inconvénients divers est peut-être même bien plus avantageux pour les bivalves. Pourquoi leur donner plus de droits qu'aux plantes ?
(Moi, je sais pourquoi je les privilégie : Les bivalves ont le doute de la sentience, de l'individualité. Pas les plantes.)
Donc la brêche dans la réflexion existe aussi de ton côté.