IV
Élève des carottes
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L'AFP:
"La torture ne fait pas partie de notre culture", "2012, les taureaux voteront"...
< PARIS, 28 mai 2011 (AFP) - Plusieurs centaines d'opposants à l'inscription de la corrida au "patrimoine culturel immatériel" de la France, décidée par le ministère de la Culture le 22 avril dernier, ont manifesté samedi devant l'entrée de la Cour Carrée du Louvre à Paris, à l'appel d'un collectif d'associations.> Des films et photos en gros plans de la mise à mort de taureaux, soulignant son caractère sanglant, ont été présentés devant les manifestants - 400, selon la police, un millier selon les organisateurs- rassemblés pendant plusieurs heures aux abords de la Cour Carrée du Louvre, rue de l'Amiral-de-Coligny à Paris (1er arrondissement).
Ils étaient venus de différentes régions de France, voire de Belgique, d'Espagne, du Portugal ou des Pays-Bas, selon Hélène Vaquier, présidente du Comité radicalement anti corrida (CRAC) Europe, qui a réuni un collectif de plus de 150 associations demandant "la désinscription de la corrida du patrimoine culturel immatériel de la France".
La Société protectrice des animaux (SPA), la Fondation 30 millions d'amis, la Fondation Brigitte-Bardot, Animalsace, One Voice, l'Oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs sont au nombre des associations ayant appelé à la manifestation.
"Lutter contre la corrida, c'est bien sûr supprimer la torture des taureaux, mais c'est aussi faire avancer la civilisation", a déclaré sous les applaudissements le président de Convention Vie et Nature, Gérard Charollois.
Plusieurs responsables politiques ont apporté leur soutien, sous forme de messages lus, comme Eva Joly ou Nicolas Hulot pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ou directement à la tribune comme Gérard Bapt (PS) ou le député Yves Cochet (EELV).
"Nous pensons qu'il faut abolir la corrida" qui est un "acte de cruauté", a déclaré M. Cochet, reprochant au ministère de la Culture de vouloir inscrire au patrimoine culturel un "plaisir sadique de voir torturer des animaux".
D'autres élus, Muriel Marland-Militello (UMP, Alpes Maritime) et Roland Povinelli (PS, Bouches du Rhône), ont participé, aux côtés d'associations, à une délégation s'étant rendue au ministère de la Culture, a précisé à l'AFP Mme Vaquier.
"La torture ne fait pas partie de notre culture", "2012, les taureaux voteront"...
< PARIS, 28 mai 2011 (AFP) - Plusieurs centaines d'opposants à l'inscription de la corrida au "patrimoine culturel immatériel" de la France, décidée par le ministère de la Culture le 22 avril dernier, ont manifesté samedi devant l'entrée de la Cour Carrée du Louvre à Paris, à l'appel d'un collectif d'associations.> Des films et photos en gros plans de la mise à mort de taureaux, soulignant son caractère sanglant, ont été présentés devant les manifestants - 400, selon la police, un millier selon les organisateurs- rassemblés pendant plusieurs heures aux abords de la Cour Carrée du Louvre, rue de l'Amiral-de-Coligny à Paris (1er arrondissement).
Ils étaient venus de différentes régions de France, voire de Belgique, d'Espagne, du Portugal ou des Pays-Bas, selon Hélène Vaquier, présidente du Comité radicalement anti corrida (CRAC) Europe, qui a réuni un collectif de plus de 150 associations demandant "la désinscription de la corrida du patrimoine culturel immatériel de la France".
La Société protectrice des animaux (SPA), la Fondation 30 millions d'amis, la Fondation Brigitte-Bardot, Animalsace, One Voice, l'Oeuvre d'assistance aux bêtes d'abattoirs sont au nombre des associations ayant appelé à la manifestation.
"Lutter contre la corrida, c'est bien sûr supprimer la torture des taureaux, mais c'est aussi faire avancer la civilisation", a déclaré sous les applaudissements le président de Convention Vie et Nature, Gérard Charollois.
Plusieurs responsables politiques ont apporté leur soutien, sous forme de messages lus, comme Eva Joly ou Nicolas Hulot pour Europe Ecologie-Les Verts (EELV), ou directement à la tribune comme Gérard Bapt (PS) ou le député Yves Cochet (EELV).
"Nous pensons qu'il faut abolir la corrida" qui est un "acte de cruauté", a déclaré M. Cochet, reprochant au ministère de la Culture de vouloir inscrire au patrimoine culturel un "plaisir sadique de voir torturer des animaux".
D'autres élus, Muriel Marland-Militello (UMP, Alpes Maritime) et Roland Povinelli (PS, Bouches du Rhône), ont participé, aux côtés d'associations, à une délégation s'étant rendue au ministère de la Culture, a précisé à l'AFP Mme Vaquier.
