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La pilosité féminine: histoire, tabou, relations avec le féminisme
- Auteur de la discussion IV
- Date de début
Foxy Fox
Élève des carottes
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*Glisse dans le sujet*
Au passage, l'instinct maternel est très récent (après la deuxième guerre mondiale ou la première je crois?), notamment renforcée avec la création de la fête des mères!
Avant, au vus du grand nombre de mort infantiles qu'il y avait, les parents ne s'occupaient pas vraiment de leurs enfants, jusqu'à ce qu'ils aient un certain âge (nourrices pour les gens riches, empaquetage serré et accroché prêt de la cheminé pour qu'il n'attrape pas la mort pour les pauvres). Bref, en gros, c'est juste une façon de prôner l'enfant roi le sens maternel!
....
CAPTAIN OBVIOUS!
Au passage, l'instinct maternel est très récent (après la deuxième guerre mondiale ou la première je crois?), notamment renforcée avec la création de la fête des mères!
Avant, au vus du grand nombre de mort infantiles qu'il y avait, les parents ne s'occupaient pas vraiment de leurs enfants, jusqu'à ce qu'ils aient un certain âge (nourrices pour les gens riches, empaquetage serré et accroché prêt de la cheminé pour qu'il n'attrape pas la mort pour les pauvres). Bref, en gros, c'est juste une façon de prôner l'enfant roi le sens maternel!
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CAPTAIN OBVIOUS!
@ leonbingo : HAHA ! D'anthologie, ce dialogue !
Et nous, si on dit qu'on veut pas d'enfant, on nous fout la paix. Si on dit qu'on en veut, alors on nous trouve géniaux, féministes, trop bien. Par contre, faut pas qu'on aime trop les enfants au point de vouloir travailler dans une crèche ou de vouloir devenir assistant maternel ; la suspicion de pédophile est clairement là. Un homme ne doit pas trop aimer les enfants, sinon c'est louche.
C'est qd mm hyper con.
Ouais, on a aussi notre petit diktat, la pression sociale, on l'a aussi. C'est un peu compliqué d'ailleurs, parce qu'il faut du poil pour faire viril, mais pas trop non plus, parce que ça fait ours. Suivant les jobs, faut être rasé correctement, pour d'autres tt le monde s'en fout. Bref, mm si on a une certaine pression sociale vis à vis de notre pilosité, rien de comparable avec la vôtre.Dame-Fée":2yqe3wyc a dit:
Et nous, si on dit qu'on veut pas d'enfant, on nous fout la paix. Si on dit qu'on en veut, alors on nous trouve géniaux, féministes, trop bien. Par contre, faut pas qu'on aime trop les enfants au point de vouloir travailler dans une crèche ou de vouloir devenir assistant maternel ; la suspicion de pédophile est clairement là. Un homme ne doit pas trop aimer les enfants, sinon c'est louche.
C'est qd mm hyper con.
C'est exactement ça. C'est pour ça que c'est tourné en ridicule. Comme le végétarisme, ou à chaque fois qu'on va contre le norme établie !Dame-Fée":2yqe3wyc a dit:
bah justement, généralement, enfin du moins dans les boîte dans lesquels j'ai travaillé, le rasage quotidien n'était pas obligé. Tt le monde s'en foutait. Certains se rasaient ts les jours, d'autres non (dont moi). Mais j'ai jamais été commercial, banquier ou une connerie du genre.Dame-Fée":jfydba8g a dit:
C'est pour ça. Mon copain est vendeur (BTS alternance), l'apparence physique compte beaucoup : chemise, ceinture, pas de jean, rasé tous les jours, cheveux courts. Ce qui nous étonne c'est qu'un mec doit être rasé "sinon c'est sale" mais il peut mettre la même chemise plusieurs jours de suite sans qu'on lui fasse la moindre remarque...
Voilà, c'est ça qui me gonfle avec le monde de l'emploi. Cette emphase sur l'apparence plutôt que sur les compétences. Kesske ça peut foutre qu'il ait une barbe de 3 jours pour refourguer des machines à laver ? Bon, ne pas venir comme un gros pouilleux, ie être propre, avec des fringues qui puent pas trop, OK, mais le reste...
Moi, on m'a fait chier pour des piercings. Mon job ? Distribuer le 20 minutes à la sortie du métro. Les gens que je croisais ts les jours étaient pas foutu de savoir au bout de 3 mois si je distribuais le 20 minutes ou Lyon Plus, alors que moi, petit et brun, je portais un K way bleu et que ma collègue distribuant lyon plus était une grande blonde avec un K way orange. Les gens sont tellement dans le coltard le matin qu'ils faisaient pas la différence entre nous, mais pour l'image de marque du truc, fallait que je vire mes piercings... Tu parles d'une image alors que les gens faisaient pas le différence. Puis bon, c'est que le 20 minutes, oh, c'est pas non plus le job du siècle ! Rââââââh, quelle connerie !
Ou un autre job où à l'entretien d'embauche on m'a dit que si je voulais devenir chef de projet, fallait que je vire mes piercings, parce que vis à vis des clients, tout ça, ça fait pas sérieux. Je suis resté 6 mois dans cette boîte, j'ai jamais vu l'ombre de la queue d'un client venir saluer un chef de projet, tt se faisant à distance, par tel et Internet.
Bande de cons !
Moi, on m'a fait chier pour des piercings. Mon job ? Distribuer le 20 minutes à la sortie du métro. Les gens que je croisais ts les jours étaient pas foutu de savoir au bout de 3 mois si je distribuais le 20 minutes ou Lyon Plus, alors que moi, petit et brun, je portais un K way bleu et que ma collègue distribuant lyon plus était une grande blonde avec un K way orange. Les gens sont tellement dans le coltard le matin qu'ils faisaient pas la différence entre nous, mais pour l'image de marque du truc, fallait que je vire mes piercings... Tu parles d'une image alors que les gens faisaient pas le différence. Puis bon, c'est que le 20 minutes, oh, c'est pas non plus le job du siècle ! Rââââââh, quelle connerie !
Ou un autre job où à l'entretien d'embauche on m'a dit que si je voulais devenir chef de projet, fallait que je vire mes piercings, parce que vis à vis des clients, tout ça, ça fait pas sérieux. Je suis resté 6 mois dans cette boîte, j'ai jamais vu l'ombre de la queue d'un client venir saluer un chef de projet, tt se faisant à distance, par tel et Internet.
Bande de cons !
Hebi
Broute de l'herbe
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Je viens de me souvenir de ce que ça me rappelle 
La nouvelle "The chromium fence" de Philip K Dick. (parue en français sous le titre "Là où il y a de l'hygiène...", dans le recueil "Paycheck" (qui contient la nouvelle ayant inspiré le film du même nom. Soit dit en passant, si le principe de la nouvelle est le même que celui du film, le message et le déroulement ont été complètement transformés) chez Folio SF)
Dans cette nouvelle, l'humanité est divisée en deux camps: les puristes, qui prônent une hygiène irréprochable, l'absence de poils, etc, et les naturalistes, qui eux veulent conserver le droit de roter, d'avoir des poils, de ne pas se désinfecter systématiquement...
Le personnage principal, lui, est neutre. Pour sa part, il préfère que chacun puisse faire ce qu'il veut, et trouve idiot d'imposer l'un ou l'autre...
Comme souvent dans les nouvelles de Dick, la conclusion est délicieusement cynique.
La nouvelle "The chromium fence" de Philip K Dick. (parue en français sous le titre "Là où il y a de l'hygiène...", dans le recueil "Paycheck" (qui contient la nouvelle ayant inspiré le film du même nom. Soit dit en passant, si le principe de la nouvelle est le même que celui du film, le message et le déroulement ont été complètement transformés) chez Folio SF)
Dans cette nouvelle, l'humanité est divisée en deux camps: les puristes, qui prônent une hygiène irréprochable, l'absence de poils, etc, et les naturalistes, qui eux veulent conserver le droit de roter, d'avoir des poils, de ne pas se désinfecter systématiquement...
Le personnage principal, lui, est neutre. Pour sa part, il préfère que chacun puisse faire ce qu'il veut, et trouve idiot d'imposer l'un ou l'autre...
Comme souvent dans les nouvelles de Dick, la conclusion est délicieusement cynique.
Le problème c'est que les gens ne peuvent pas comprendre qu'une barbe peut être longue ET propre, qu'un piercing ne signifie pas forcément que celui qui le porte est un délinquant. Que celui qui garde ses poils n'est pas forcément un sale qui rote et qui pète.
Hebi
Broute de l'herbe
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Je suis entièrement d'accord Dame-Fée.
Pour info, la nouvelle que je cite se déroule en gros comme suit (mais je vous conseille de la lire, sa construction et les personnages mis en scène valent vraiment le détour, et la façon d'amener les choses est un bel exercice littéraire):
- les mouvements "puriste" et "naturaliste" se radicalisent. Les "naturalistes" ne militent plus pour le droit de ne pas être "puriste", mais pour l'obligation d'être comme eux.
- les "puristes" gagnent, traquent les "naturalistes" pour leur imposer leur "purisme"
- les leaders "naturalistes" se convertissent lâchement (tout en prétendant ne faire qu'infiltrer l'ennemi.
- le personnage principal, neutre, qui fait donc le choix de ne pas en faire, est finalement "purement" éliminé, sans avoir vu le coup venir. (d'ailleurs, le lecteur non plus ne le voit pas venir)
La nouvelle se conclut sur un dialogue entre les "éboueurs" chargés de l'élimination, qui ne comprennent pas qu'on puisse être "déviant" au point de ne pas vouloir se débarrasser de ses poils et de ses odeurs corporelles alors qu'on en a la possibilité...
J'admire la façon qu'a Dick de poser plusieurs problématiques dans une même nouvelle d'une trentaine de pages (ici on a à la fois une critique de l'hygiénisme, des extrémismes, du totalitarisme, de l'hypocrisie des meneurs de mouvement...), et de boycotter les happy-ends.
On trouve d'ailleurs dans le même recueil une autre nouvelle, "les pré-personnes" en français (me souviens plus du titre anglais) qui aborde d'une superbe façon le fait d'être considéré ou non comme un être conscient (touchant ainsi à la fois à l'avortement et au droit des animaux). Elle se déroule dans un monde où on a décrété, arbitrairement, que la conscience n'est éveillée (et les droits de l'humain acquis) que lorsque l'individu est capable de réaliser certaines opérations mathématiques... avant cela, il n'est pas humain. Il peut donc être exploité, maltraité, abandonné, tué... Cela cause un afflux de jeunes abandonnés, et la mise en place d'un système de fourrière...
C'est particulièrement dérangeant.
Tout le recueil est quasiment dans la même veine que ces deux nouvelles... et tout a été écrit entre 1953 et 1974.
En lisant de la SF, je me suis rendu compte que toutes les dérives que l'on rencontre aujourd'hui ont été envisagées par des romanciers et des nouvellistes il y a bien longtemps.(je pense pouvoir trouver pour chaque problème de la société actuelle un texte qui l'aborde antérieur à 20 ans) Et pourtant, tant que la situation ne devient pas critique, la majorité s'en tamponne. :/
Pour info, la nouvelle que je cite se déroule en gros comme suit (mais je vous conseille de la lire, sa construction et les personnages mis en scène valent vraiment le détour, et la façon d'amener les choses est un bel exercice littéraire):
- les mouvements "puriste" et "naturaliste" se radicalisent. Les "naturalistes" ne militent plus pour le droit de ne pas être "puriste", mais pour l'obligation d'être comme eux.
- les "puristes" gagnent, traquent les "naturalistes" pour leur imposer leur "purisme"
- les leaders "naturalistes" se convertissent lâchement (tout en prétendant ne faire qu'infiltrer l'ennemi.
- le personnage principal, neutre, qui fait donc le choix de ne pas en faire, est finalement "purement" éliminé, sans avoir vu le coup venir. (d'ailleurs, le lecteur non plus ne le voit pas venir)
La nouvelle se conclut sur un dialogue entre les "éboueurs" chargés de l'élimination, qui ne comprennent pas qu'on puisse être "déviant" au point de ne pas vouloir se débarrasser de ses poils et de ses odeurs corporelles alors qu'on en a la possibilité...
J'admire la façon qu'a Dick de poser plusieurs problématiques dans une même nouvelle d'une trentaine de pages (ici on a à la fois une critique de l'hygiénisme, des extrémismes, du totalitarisme, de l'hypocrisie des meneurs de mouvement...), et de boycotter les happy-ends.
On trouve d'ailleurs dans le même recueil une autre nouvelle, "les pré-personnes" en français (me souviens plus du titre anglais) qui aborde d'une superbe façon le fait d'être considéré ou non comme un être conscient (touchant ainsi à la fois à l'avortement et au droit des animaux). Elle se déroule dans un monde où on a décrété, arbitrairement, que la conscience n'est éveillée (et les droits de l'humain acquis) que lorsque l'individu est capable de réaliser certaines opérations mathématiques... avant cela, il n'est pas humain. Il peut donc être exploité, maltraité, abandonné, tué... Cela cause un afflux de jeunes abandonnés, et la mise en place d'un système de fourrière...
C'est particulièrement dérangeant.
Tout le recueil est quasiment dans la même veine que ces deux nouvelles... et tout a été écrit entre 1953 et 1974.
En lisant de la SF, je me suis rendu compte que toutes les dérives que l'on rencontre aujourd'hui ont été envisagées par des romanciers et des nouvellistes il y a bien longtemps.(je pense pouvoir trouver pour chaque problème de la société actuelle un texte qui l'aborde antérieur à 20 ans) Et pourtant, tant que la situation ne devient pas critique, la majorité s'en tamponne. :/
A
Anonymous
Guest
Je trouve que quand j'avais les aisselles poilues, je sentais beaucoup plus la transpiration qu'en les rasant, les poils sentaient énormément.
Hebi
Broute de l'herbe
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Oui, mais j'ai pas trouvé de balise spoil sur le forum ^^'Fushichô":2aiib5ml a dit:
Je trouve aussi, les poils c'est fait pour garder les odeurs et attirer les mâles à la baseTinuviel":prkejakw a dit:
Après ça dépend quelle matière de vêtement on porte, des aisselles nues c'est bien joli mais avec du synthétique ça sent très vite et dans ce cas là les poils c'est mieux ^^
bé les choses ont bien changé, qd mm, une femme qui pue la sueur, je trouve pas ça hyper érotisant ^^Dame-Fée":awk5uku7 a dit:
Paraît qu'à la télé, ils mettent des serviettes hygiéniques sous les aisselles pour absorber la sueur et que ça fasse pas d'auréoles sous les bras, après. Une collègue qui m'a dit ça un jour. Elle critiquait une autre collègue (qui of course n'était pas là) qui avait parfois le matin des auréoles sous les bras. Et quand, en déconnant, je suggéré la pose de tampax sous les bras, elle m'a dit ce truc sur les gens de TV.
'fin bref, voilà, c'était l'anecdote inintéressante et hors sujet du jour ^^
Moi non plus j'ai jamais trouvé ça très classe xD En attendant ça montre bien qu'on ne sent pas forcément moins si on garde ses poils.
Ça ne m'étonnerait pas ton anecdote, d'autant qu'il fait très chaud sous les projecteurs...
Ça ne m'étonnerait pas ton anecdote, d'autant qu'il fait très chaud sous les projecteurs...
M
Membre supprimé 57505
Guest
Eh bin je ne suis pas dans la merde si on me demande de ne pas avoir de poils, vous imaginez un ours ?
Pour donner un ordre d'idée je ne me rase pas la barbe car de si je me rase à 8 h il faudrai recommencer pour être "présentable"
à 18/20 h.
Vive le vent dans les poils de jambes et de bras =)
Pour donner un ordre d'idée je ne me rase pas la barbe car de si je me rase à 8 h il faudrai recommencer pour être "présentable"
à 18/20 h.
Vive le vent dans les poils de jambes et de bras =)
janic
Fait crier les carottes
fushicho
La sueur ne joue pas seulement le rôle de régulateur thermique, elle est aussi un émonctoire par lequel l'organisme évacue ses toxines résultant de ce que l'individu absorbe. Donc plus la nourriture est conforme à la physiologie humaine, moins ces émonctoires évacuent de toxines et moins ça pue et même cela ne pue plus du tout. Aisselles, pieds, bouche, selles.