Hélène":nzgzaqcw a dit:
J'ai jamais compris en quoi ça serait mieux de tuer un animal qui a eu une belle vie que de tuer un animal qui a eu une vie de merde.
Je crois que la personne en question ne doit pas cautionner l'élevage. L'offre et la demande : si on ne cautionne plus ce qui permet les vies de merde des animaux, il n'y aurait plus que des vies sauvages, naturelles, pas "de merde" puisqu'il n'y aurait plus d'intérêt économique à les faire naître. Combien d'entre nous sont devenus végé suite aux visionnages de documentaires qui montraient la réalité des conditions de vie et de mort des animaux ? Personnellement, même quand j'étais omni je n'ai jamais compris pourquoi les gens considéraient que la chasse était "pire" que l'élevage alors qu'à mon sens c'est l'inverse. Je me trompe peut-être, mais j'y vois une hiérarchisation des espèces:
- Number one : les animaux de compagnie (mignons et choux on ne les mettra pas dans un sandwich)
- Les challengers : les animaux sauvages donc "nobles", dignes d'être à peu près protégés et défendus (sauf s'il faut faire un zoo, ce serait quand même chouette pour les enfants)
- Les éternels perdants : le "bétail", ce ne sont plus des individus mais un "tas" indifférencié avec son vocabulaire spécifique et les animaux de labo dont on envie tous le sort
- Les détestés : les "nuisibles"
En fait, ce sont de toute façon deux pratiques inutiles et néfastes. Puisqu'une autre alimentation est possible, il n'est pas nécessaire de tuer.
Pour rester dans le sujet, ce matin, en allant travailler dans la vigne, on voit un jeune lapin s'enfuir (pas très gaillardement) devant le véhicule. On s'exclame un peu (je me dis ça met de la gaieté), celui qui conduit roule doucement pour lui permettre de s'échapper hors du danger et l'un de nous semble mécontent. Non, il n'était pas en train de dire que mince quand même tu l'a fait s'enfuir je voulais le voir plus longtemps c'est marrant, non, il voulait l'attraper et en faire son repas. Ben zut alors, l'est vraiment con le conducteur quoi. Laisser s'échapper ce qui se doit d'atterrir dans l'assiette.