Le traitement d'égal à égal qui choque une blogueuse

Galliana

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22/12/13
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Je ne savais pas trop si je devais mettre ce post dans "actualité" ou "société", mais vu que je suis tombée sur le lien qui suit en lisant un article d'actualité...

Donc, pour commencer, voilà le lien

http://leplus.nouvelobs.com/contrib...alite-de-traitement-mediatique-choquante.html

Pour faire court, la rédactrice de l'article se dit choquée car les internautes et les médias ont réagi avec la même intensité face à l'agression d'Oscar (le chat) et à celle de Yoan (un jeune handicapé). Si on lit entre les lignes (et si je ne suis pas parano "boooouh vilaine carniste pas belle !" et toussa toussa) internautes et médias auraient dû moins réagir face à l'agression du petit Oscar et se scandaliser plus face à celle du jeune Yoan.

Bon déjà, là, je dis :cartonR:

Pour plusieurs raisons :

* Dans les deux cas, les agresseurs, alias les Crétins Outrageusement Narcissiques (je vous laisse traduire le sigle) s'en prennent à être sensible, conscient et plus faible qu'eux.

* Dans les deux cas, l'agressé n'est pas en mesure de se défendre (comprenez, sinon ce serait pas drôle... si dans le premier cas on avait eu un tigre du Bengal à jeun depuis 3 jours et dans l'autre un croisement entre Schwarzi et Chuck Norris, le résultat n'aurait pas été le même

* Dans les deux cas les agresseurs ne sont pas seuls (des fois que l'autre voudrait contre-attaquer....)

* Dans les deux cas une vidéo pour "vanter l'exploit" est postée sur Facebook, preuve d'une forme d'intelligence supérieure à la moyenne... ou pas.

Pour moi, dans les deux cas, il faut réagir et, je le dis, avec la même intensité et la même sévérité. Une personne capable de lancer un chaton contre un mur est capable d'agresser un handicapé et inversement. Il convient donc au groupe, à la société, de défendre l'individu le plus faible contre celui qui se montre injustement violent envers lui.

J'ai terminé mon argumentaire... je vous laisse donner vos avis 0:)
 
Et puis je ne sais pas si vous avez cette même sensation de voir des évaluations partout et des jugement de valeur associé à la popularité des thèmes.
Une atrocité reste une atrocité, qu'il y ait aucune réactions ou qu'il y en ait des milliers.
Je porte un jugement assez négatif sur ceux qui pensent que l'importance des choses se jauge à la seule lumière du nombre de "like", ou à coup de mini sondage ou d'envoie de SMS.

Mais en lissant le blog, c'est plus du specisme que du carnisme même si l'un va rarement sans l'autre. Cette blogueuse dit qu'il est effrayant que des humains aient plus d'empathie pour un chiot que pour un "semblable". Du specisme en bonne et due forme.

PS : le like sur le commentaire :)
 
N1C0LAS":3v60p4uc a dit:
... ceux qui pensent que l'importance des choses se jauge à la seule lumière du nombre de "like", ou à coup de mini sondage ou d'envoie de SMS.

c'est ce qui ressort de l'article, comme des actes qu'il dénonce :confus:
 
Moineau":hrsozhps a dit:
Ce n'est pas parce qu'on compatit au sort du chat qu'on n'a plus de compassion disponible pour l'humain.

Je crois que tout est dit là.

Les articles de ce genre sont le fait de personnes qui, en plus d'être effectivement spécistes, pensent que les sentiments, bénéfiques ou pas, sont présents en quantité limitée chez chacun d'entre nous ; qu'on ne peut aimer qu'une nombre limité de personnes, parce que pas de place pour plus dans notre petit cœur trop étroit ; et donc, de la même manière, pensent aussi que notre capacité d'empathie est limitée.

Alors qu'au contraire, on peut tout à fait éprouver de l'empathie (et de la colère, de l'indignation, de la honte) pour ces deux histoires.

Par contre, contrairement à cette personne, je ne pense pas que l'affaire d'Oscar a été trop médiatisée, mais je trouve qu'on a assez peu parlé de celle de cet handicapé (dont on ne connait pas le nom, d'ailleurs), alors que les deux affaires auraient dû l'être autant.

Enfin, pour ce qui est d'éprouver plus d'empathie pour un chien que pour un humain, le propos est passablement biaisée. En effet, ce genre d'études a montré que l'on éprouve tout autant d'empathie pour un bébé/enfant que pour un chien ou un chat. C'est seulement avec un humain adulte que la différence existe. La raison de cette différence n'est donc pas l'appartenance ou non à l'espèce humaine, mais la capacité de se défendre de l'individu concerné. Que je sache, un adulte en bonne santé peut beaucoup mieux se défendre qu'un chat ou qu'un yorkshire par exemple. D'ailleurs, si on faisait la même étude avec un yorkshire et avec un doberman, je suis sûre que les gens auraient plus d'empathie pour le premier.
 
Galliana":1hv9j8t7 a dit:
Pour faire court, la rédactrice de l'article se dit choquée car les internautes et les médias ont réagi avec la même intensité face à l'agression d'Oscar (le chat) et à celle de Yoan (un jeune handicapé). Si on lit entre les lignes (et si je ne suis pas parano "boooouh vilaine carniste pas belle !" et toussa toussa) internautes et médias auraient dû moins réagir face à l'agression du petit Oscar et se scandaliser plus face à celle du jeune Yoan.
En clair, il s'agit du même genre de personne qui te répond "et tu fais quoi pour les bébés africains ?" quand tu lui fais part de ton engagement pour la cause animale.
 
Et là, tu lui dis, et toi, tu fais quoi pour eux ? Y a de fortes chances qu'il ou elle ne fasse rien.
 
Un article beaucoup plus équilibré sur le même sujet


DROITS DES ANIMAUX, DEVOIRS DES HOMMES (Le Monde, 12/02/14)
par Catherine VINCENT

Un an de prison ferme pour avoir lancé un jeune chat contre le mur d’un immeuble, est-ce juste ou trop cher payé ? Pourquoi cet acte de cruauté, filmé et diffusé fin janvier sur Internet, a-t-il suscité une telle vague de réactions – 200 000 fans sur Facebook réclamant la prison pour un Marseillais de 24 ans, quand sa victime en fut quitte pour une fracture à la patte ? Sous les ors du Sénat, où se tenait vendredi 7 février un colloque sur le thème « Nous et l’animal », organisé par le think tank Ecolo-Ethik en partenariat avec Le Monde, le chaton Oscar était en tout cas dans tous les esprits.

Si ce fait divers, plutôt banal, y fut maintes fois évoqué, c’est du fait d’Internet et des réseaux sociaux, dont la puissance a propulsé en quelques heures l’événement sous les feux des projecteurs. Mais c’est aussi que la rubrique des chats écrasés n’est plus ce qu’elle était. La question de notre relation à l’animal est devenue un champ de réflexion à part entière. En témoignent le thème de cette journée et la diversité des participants – du philosophe Peter Singer au photographe Yann Arthus-Bertrand, en passant par le neuropsychiatre Boris Cyrulnik, le moine bouddhiste Matthieu Ricard, la primatologue Jane Goodall, ou Laurence Parisot, ancienne présidente du Medef. En témoigne également l’émotion suscitée par l’abattage au zoo de Copenhague, dimanche 9 février, d’un girafon en parfaite santé, son patrimoine génétique n’ayant pas été estimé assez « original » pour lui permettre de participer aux programmes de reproduction des zoos européens.
Etres sensibles ressentant peine, plaisir et douleur, les animaux sont aussi dotés d’intelligence, capables pour les plus évolués de ruse et d’empathie. A mesure que la frontière se brouille entre eux et nous, une prise de conscience s’opère. Alors que la cruauté à leur égard était monnaie courante il y a seulement un siècle, faire souffrir les animaux est devenu dans de nombreux pays un mal social.
L’ANTICHAMBRE DE LA MALTRAITANCE ENVERS LES FEMMES ET ENFANTS
Même l’argument – souvent avancé par ceux que ce combat exaspère – selon lequel il vaut mieux s’occuper des humains en détresse que des bêtes ne tient plus la route : on le sait désormais, la cruauté envers les animaux est souvent l’antichambre de la maltraitance envers des femmes ou des enfants. D’où la sévérité de la peine infligée par le tribunal correctionnel de Marseille, lundi 3 février, au jeune homme lanceur de chaton. Une victoire indéniable pour les défenseurs de la cause animale, qui n’en met pas moins en lumière les incohérences de notre société dans ce domaine.
Incohérence, d’abord, entre l’indignation suscitée par le sort d’Oscar et l’indifférence qui entoure des sévices autrement cruels et répétés. « La plupart des gens ne réalisent pas que les porcs sont aussi intelligents que les grands singes et les chiens, et tout autant capables de souffrir », rappelle Jane Goodall. L’élevage industriel maintient et tue dans des conditions indignes les animaux que nous mangeons. Encore ont-ils des défenseurs, ce qui n’est pas – ou si peu – le cas de l’animal sauvage. « La reconnaissance de la sensibilité n’est accordée qu’à l’animal domestique », souligne Allain Bougrain-Dubourg, président de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), en évoquant « ces dizaines de milliers d’ortolans à qui on a crevé les yeux pour les inciter à l’engraissement ».
« MÉPRIS »
Incohérence, ensuite, entre l’évolution des textes législatifs visant à protéger les bêtes et l’absence d’enseignement par l’éducation nationale du respect qu’on leur doit. « Au-delà du grand méchant loup et du petit lapin, l’animal reste tragiquement absent des classes du primaire, remarque la psychologue clinicienne Dominique Droz. Rien n’est fait pour assurer la transition entre l’imaginaire enfantin, dans lequel il est très présent, et le respect de l’animal réel, avec son altérité et son identité. » Et la philosophe Florence Burgat de renchérir : « Entre les cours où les animaux sont disséqués, ceux où ils sont passés sous silence et les cours de philosophie où tout leur est dénié – l’âme, la raison, la conscience –, l’école apparaît comme le lieu où s’enseigne le mépris des animaux. »
Lire notre post de blog : Des intellectuels plaident pour le changement du statut légal des animaux
Incohérence, enfin, entre le jugement récent du tribunal de Marseille et ce qu’il advient de tant d’autres faits délictueux. « Sur les mille cas annuels de maltraitance qui nous sont soumis, la moitié nécessite le recours à des actions en justice, détaille Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 millions d’amis. Malheureusement, nous constatons que le ministère public n’engage un procès que dans un cas sur cinq. La majorité des plaintes reste donc classée sans suite. Et lorsque les cas ont la chance d’être jugés, les peines prévues ne sont que très rarement appliquées, ou restent trop faibles pour être dissuasives. »
C’est sous cet éclairage qu’il faut relire le manifeste signé par 24 intellectuels français, en octobre 2013, réclamant que le code civil cesse de considérer les animaux comme des chaises ou des tondeuses à gazon – autrement dit, comme des « biens meubles ». Un changement de statut que Jean-Pierre Marguénaud, professeur de droit à l’université de Limoges, estime « déterminant pour augmenter l’efficacité de l’application de la règle pénale », et pour pouvoir se dispenser « de coups d’éclat médiatiques à la Oscar ».
 
Xav":21u5xncd a dit:
En témoigne également l’émotion suscitée par l’abattage au zoo de Copenhague, dimanche 9 février, d’un girafon en parfaite santé, son patrimoine génétique n’ayant pas été estimé assez « original » pour lui permettre de participer aux programmes de reproduction des zoos européens.


:machoire: :machoire: :machoire: :'( :'( :'(
 
Le même sentiment que toi en lisant ça
L'histoire est encore pire. Un programme d'élevage européen impose l'euthanasie des animaux incompatibles avec le programme (par ex. deux mâles dans un même enclos en présence d'une femelle; il n'y a aucun espace pour recueillir les "incompatibles"...). Le girafon en question a été évidé devant les clients du zoo (j'ai vu les images horribles). Il n'y a rien de pire que ces morts totalement arbitraires, sans compter la mise en scène par les humains de la violence entre animaux (le girafon a été jeté aux lions).
 
Xav":2eo7ioyp a dit:
Le même sentiment que toi en lisant ça
L'histoire est encore pire. Un programme d'élevage européen impose l'euthanasie des animaux incompatibles avec le programme (par ex. deux mâles dans un même enclos en présence d'une femelle; il n'y a aucun espace pour recueillir les "incompatibles"...). Le girafon en question a été évidé devant les clients du zoo (j'ai vu les images horribles). Il n'y a rien de pire que ces morts totalement arbitraires, sans compter la mise en scène par les humains de la violence entre animaux (le girafon a été jeté aux lions).

:mmm:
:'(
 
Sérieusement! Et ça, par contre ce n'est pas considéré comme illégal??
Je ne vois pas où est la différence entre un Homme qui tuerai un animal chez lui et le zoo! Sauf peut-être que le zoo rapporte de l'argent et pas la femme/l'homme.

C'est peut-être lié?
 
brebisvengeresse":30wh164p a dit:
Sérieusement! Et ça, par contre ce n'est pas considéré comme illégal??

C'est une gestion bureaucratique d'un programme d'élevage complètement aveugle à la souffrance animale. J'imagine qu'il y a des subventions pour le zoo.
 
L'article de cette soit-disante indignée bloggeuse est biaisé dès le départ.

Elle titre et s'indigne d'une "égalité de traitement", et dans ce même article, elle pointe en titre d'un de ses paragraphes une différence de valeur en notant "Les individus plus sensibles aux malheurs des animaux ?".

Elle reviendra quand elle sera capable de rester honnête et cohérente...
 
brebisvengeresse":2vhg6ehn a dit:
Je ne vois pas où est la différence entre un Homme qui tuerai un animal chez lui et le zoo! Sauf peut-être que le zoo rapporte de l'argent et pas la femme/l'homme.

C'est peut-être lié?
Bien vu !!!




UNE FAMILLE DE LIONS, LES PARENTS ET LEURS QUATRE PETITS TUÉS DANS LE ZOO de Longleat (Royaume-Uni)

Encore un triste exemple de ce qui se passe quotidiennement dans les zoos européens (et c’est bien pire dans le reste du monde.) Les responsables ? Les gestionnaires et les visiteurs des zoos. Un mâle adulte appelé Henry, une lionne nommée Louisa et ses quatre petits ont été tués entre janvier et février derniers au parc safari de Longleat. Peu avant, ces animaux avaient été photographiés durant leurs jeux de sauts du haut d’un grand chêne. Les soigneurs étaient en larmes quand ils ont découvert ce qui s’était passé. Un gardien témoigne que Louisa était très protectrice avec ses petits.

Dans une interview, les responsables ont affirmé que la décision avait été prise pour des "risques de santé" suite à une surpopulation du à une hausse des naissances et qu’il y avait également des comportements agressifs (c’est étrange n’est-ce pas de la part de fauves en captivité ?) et ont donc profité de la fermeture hivernale pour effectuer cette triste besogne sans en informer les soigneurs.

Une question pourtant : puisqu’il y avait surpopulation de lions dans ce zoo pourquoi ne pas stériliser les adultes ??? Voilà la réponse de l’ancien directeur : « il faut satisfaire une demande du public en présentant toujours des bébés dans l’enceinte. »

http://www.dailymail.co.uk/news/article-2554916/Outrage-lioness-cubs-pride-Longleat-leaving-staff-tears.html

Question subsidiaire : à qui ont été donné à manger ces lions ? (aux girafes ?)
 
Une question pourtant : puisqu’il y avait surpopulation de lions dans ce zoo pourquoi ne pas stériliser les adultes ??? Voilà la réponse de l’ancien directeur : « il faut satisfaire une demande du public en présentant toujours des bébés dans l’enceinte. »



Mais quelle horreur !!! Quand je pense au problème des chats (surpopulation, humains qui ne stérilisent pas toujours car envie d'avoir des chatons-mignons, abandons, assos saturées, etc.) je me dis que c'est rien à côté, en termes de mentalité, parce que pour les chats c'est des particuliers, parfois pas bien au courant de la réalité, qui peuvent être d'une relative bonne foi... alors que là, c'est d'un cynisme, en gros on fait faire des bébés pour engrenger de l'argent et puis après on les tue, désolé il n'y a pas assez de place. Brrrr.

Sinon, c'est un peu hors-sujet mais personnellement j'ai un peu de mal avec les "buzz" quels qu'ils soient. Je sais que parfois ça peut faire avancer une cause, que ce n'est donc pas inutile, cependant... je suis gênée, c'est de la réaction spontanée, épidermique (ce qui est comprénsible) mais qui est souvent peu ou pas accompagnée d'une réflexion de fond, qui ne serait possible que si les journalistes éclairaient l'événement en question. Bref, que les gens aient des réactions spontanées, viscérales, quoi de plus normal, mais pour moi, sauf rares exceptions, il y a problème du côté du traitement médiatique des ces affaires. Je dis pas ça juste pour les animaux mais en général : en gros quand il y a une "affaire" comme ça mon premier réflexe c'est la méfiance parce que j'ai la sensation que c'est juste une géante discussion de comptoir.

Et puis pour Oscar, combien d'indignés-choqués qui tout en regardant la vidéo du chaton maltraité sont en train de s'enfiler un steak ? qui ne se poseront jamais la question de la sensibilité des animaux d'élevages ?

Malheureusement on est encore dans l'animal mignon, l'animal connu et familier. Ce qui en soi n'est pas une mauvaise chose (ça peut être une très bonne porte d'entrée pour une réflexion sur les animaux) mais mis à part les végés "spontanés" qui tout seul dans leur coin vont faire le lien entre les animaux-mignons et les autres animaux, c'est insuffisant pour déclencher un vrai changement de mentalité.

Pour tout vous dire, ce dont j'ai peur (mais pourvu que je me trompe) c'est qu'on finisse par se retrouver avec une loi qui protège les animaux de compagnie, ce qui satisfera l'optinion publique et là, limite ce sera encore plus dur pour que ça bouge pour les autres animaux, ceux des élevages et les sauvages.

Cela étant dit l'article cité par Xav est rassurant, justement ça recadre bien toutes ces questions.

(Et pour Yoan, il n'était sans doute pas assez mignon pour que ça déchaine autant les foules qu'Oscar. Moi je voudrais qu'on s'inquiète du sort de tous les êtres sensibles, humains et non humains, et que la mignonitude ne soit pas, en matière de sentiment d'injustice et d'indignation, un critère qui compte.)
 
Comme tu le dis, le "buzz" c'est avant tout un tapage médiatique, un afflu massive d'attentions diverses et souvent juste en quête du nouveau sujet chaud du moment, qui partira aussi vite qu'il est venu.

Bref, encore un truc des médias pour occuper les gens, et généralement les tenir éloignés de vrais sujets sérieux.

Quand je prends un peu de recul chronologique, je vois que les sujets de "buzz" sont tristement cycliques et répétitifs. On fait miroiter un monde qui bouge et qui réagit, en réalité tout n'est que mascarade et anesthésie.

Le trop plein d'infos qui noie, qui tue l'info. (puis bon l'info sur internet ou à la télé... bon)
 
snoopyne":1nvpwbki a dit:
Question subsidiaire : à qui ont été donné à manger ces lions ? (aux girafes ?)
Moi je propose qu'on donne les directeurs de zoo à manger aux lions ! :anger:
 
snoopyne":13hugaio a dit:
Une question pourtant : puisqu’il y avait surpopulation de lions dans ce zoo pourquoi ne pas stériliser les adultes ??? Voilà la réponse de l’ancien directeur : « il faut satisfaire une demande du public en présentant toujours des bébés dans l’enceinte. »

Ah bah oui forcément... C'est plus cool de voir des bébés tout mignons avec leur petit papa et leur petite maman... Ca fait plus vendre! :mur:

Les gens sont idiots des fois! :facepalm:
 
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