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Anonymous
Guest
Avant toute chose, pour ceux qui ne connaissent pas, l’écologie profonde est une branche de la philosophie écologique qui ne pose pas "la satisfaction des besoins humains comme finalité" et "attribue plus de valeur aux espèces et aux différents écosystèmes que ne le font les mouvements écologiques classiques, ce qui entraîne le développement d'une éthique environnementale.".
Une définition que j'ai récupéré dans cet article VÉGÉTALISME ET ÉCOLOGIE POUR UNE ALIMENTATION ET UNE SOCIÉTÉ NON-PRÉDATRICES:
Un passage de l'article en question:
Le point commun entre le végétalisme et l'écologie profonde se situe donc sur le plan éthique, qui n'embrasse plus exclusivement l'humain, mais l’ensemble de la biosphère.
J'y vois un lien évident pour ma part, en revanche, j'ai rarement entendu des rapprochements concrets entre eux. J'attire juste l'attention sur ce rapprochement. Après, je dis ça, je dis rien !
Une définition que j'ai récupéré dans cet article VÉGÉTALISME ET ÉCOLOGIE POUR UNE ALIMENTATION ET UNE SOCIÉTÉ NON-PRÉDATRICES:
Ecologie profonde(en anglais "deep ecology") - éthique écologique selon laquelle toute la nature a une valeur propre (biocentrisme, holisme), et pas seulement une valeur utilitaire pour les humains (anthropocentrisme, environnementalisme). Toutes les espèces vivantes, mais aussi les écosystèmes, sont des sujets moraux selon l’écologie profonde. Vu la situation actuelle, certainEs "deep ecologists" préconisent une réduction importante de la population humaine.
Un passage de l'article en question:
On peut même élargir la perspective, et considérer que le végétalisme s’inscrit dans la philosophie de l’écologie profonde, qui prône notamment l’égalité morale entre toute espèce vivante, humaine, animale, végétale ou autre, et attribue aussi une valeur propre aux écosystèmes (égalitarisme biocentrique). Il s’agit selon l’écologie profonde de mettre en question non seulement la souffrance (pathocentrisme), mais globalement l’utilitarisme qui nuit au droit à l’existence de la majorité des espèces "inutiles" et condamne les autres à devenir des choses (réification), par exemple pour l’alimentation humaine. Ce point de vue serait d’autant plus cohérent pour un-e végétalien-ne que la destruction des écosystèmes comme les lacs ou les forêts à cause de nos choix alimentaires serait moralement désapprouvée en tant qu’écologiste "profond-e".
Le point commun entre le végétalisme et l'écologie profonde se situe donc sur le plan éthique, qui n'embrasse plus exclusivement l'humain, mais l’ensemble de la biosphère.
J'y vois un lien évident pour ma part, en revanche, j'ai rarement entendu des rapprochements concrets entre eux. J'attire juste l'attention sur ce rapprochement. Après, je dis ça, je dis rien !