Pour l’âme on peut déjà commencer par la définition du dictionnaire. Ame
anima) souffle, vie. Donc en théorie tout ce qui a vie. De ce fait, l’animal comme la plante étant vivants seraient possesseurs d’une âme. Le souffle serait plus animal que végétal, mais ne distinguerait pas l’humain des autres animaux.
Le texte biblique ne les distingue effectivement pas, l’homme comme l’animal ont une âme. Sa particularité c’est que cette âme y est située dans le sang.
Voici un extrait de l’article sur le sang que j’ai mis sur mon site (allez y, allez y !!!)
« Voyons maintenant l’épineuse question du sang. Nous venons de le voir, si DIEU, suite au péché, tolère la consommation de viande, il interdit formellement celle du sang :
Vous ne mangerez point de chair avec son âme, avec son sang. (Genèse 9 : 4)
Le sang, c’est l’âme, c’est l’Etre. (Deutéronome 12 : 23)
Car la vie de la chair est dans le sang. (Lévitique 17:11)
Or cette interdiction de la consommation du sang a disparu progressivement des règles religio-alimentaires chrétiennes, contrairement aux pratiques du judaïsme et de l’islam. C’était pourtant une des premières règles du christianisme naissant :
"Mais de leur demander, par écrit, (aux nouveaux convertis) de s’abstenir de la souillure des idoles, de la prostitution, de l’étouffée et du sang... car il a semblé bon à l’esprit saint et à nous de ne plus vous imposer aucun fardeau exceptés ceux qui sont indispensables : s’abstenir des (viandes) immolées aux idoles, du sang, des (viandes) étouffées et de la prostitution..." (Actes 15 : 20 et 29)
Sur le plan de l’éthique biblique se pose alors la question : en cas de transfusion l’âme migrerait-elle d’un individu à l’autre ? De l’animal à l’homme d’abord, puis de l’homme à l’homme ensuite ?(comme pour les virus?)
Cela ne règle pas la question du végétarisme examiné dans « bible et végétarisme », mais en limite les risques biologiques et spirituels.