lelfe bonjour
tu crois vraiment que les deux sont indépendants?
Je ne le crois pas, c'est un fait.
La résistance ou la vulnérabilité d'une bactérie à un antibiotique est le résultat d'une évolution dans la population bactérienne d'où elle est issue, et n'a aucun rapport avec le système immunitaire de l'individu qui l'héberge.
Il faudrait alors expliquer pourquoi et comment deux individus proches (même famille par exemple) une infection va se déclencher chez l’un et laisser l’autre indemne ? Les bactéries, virus et microbes seraient-ils sélectifs?
Notre médecine d’école s’est trouvé à un carrefour à l’époque pasteurienne lorsque celui-ci a considéré que c’était le « microbe » qui était source d’infection (ce qui était exact) alors que Béchamp disait que ce n’était pas le microbe qui était important mais le terrain (capacité de se défendre). Pasteur a gagné parce que sa philosophie impliquait une action extérieure (qui a fait le bonheur et la richesse des labos) alors que Béchamp remettait en cause le comportement de chaque individu ce qui est plus difficile à modifier. L’homéopathie a repris la thèse de Béchamp et privilégie la réaction positive de l’organisme (donc le terrain) et l’agent extérieur ne prend alors qu’une importance secondaire.
janic a écrit:Lorsque qu'un antibiotique est donné c'est parce que le système immunitaire est pris en défaut et l'antibiotique s'y susbstitue. D'ailleurs la simple formulation: anti (contre) bio (vie) devrait faire réfléchir: Comment peut-on préserver la vie en la détruisant?
J'apprécie parfois ta façon de pensée, mais tu n'arrives pas à avoir un raisonnement cartésien. Tu vois le monde comme un système où tout est lié.
Eh, oui ! difficile de faire autrement !
C'est respectable mais la médecine occidentale ne fonctionne pas comme ça.
C’est bien là le malheur (il n’est que de voir la forte mortalité par maladie dans les pays pasteuriens pour s’en rendre compte). Personnellement je n’adhère plus à cette médecine du coupable extérieur qui doit être châtié et je préfère suivre la philosophie de Béchamp qui semble avoir bien fonctionné jusqu’à ce jour. Mais je comprends que la majeure partie de la population soit pasteurienne et donc il est logique qu’elle suive cette démarche (tout comme la majeure partie de la population est omni avec ses implications)
Je ne défend pas spécialement la science cartésienne, mais d'un point de vue scientifique ce que tu dis là n'a aucun sens.
Les médecines orientales (que l’on tend de plus en plus à découvrir) ne sont pas non plus cartésiennes au sens scientifique d’école (tous ne sont pas adhérents à cette position). Essaies de proposer un point de vue scientifique sur l’acupuncture, la radiesthésie, l’homéopathie et autres.
Et je ne pense pas que tu comprennes réellement ce qu'on reproche ici aux antibiotiques, tu restes dans le schéma "trop de médicaments = désequilibre".
La signature ci-dessous d’Hippocrate répond à cette affirmation. Il disait aussi : « que ton aliment soit ton médicament et ton médicament ton aliment ». En clair c’est ce que tu consommes (ou pas) qui te rendras malade ou te maintiendras en bonne santé. Nos sociétés font la preuve de cette philosophie hippocratique car lorsque l’on modifie la façon de se nourrir des gens leur santé s’améliore et les anciennes maladies s’atténuent ou disparaissent (sans antibiotiques pharmaceutiques). Les antibiotiques viennent de champignons dont l’usage ne s’est pas fait connaitre avec notre « science », le bon sens populaire les avaient découverts depuis longtemps (comme le saule pour l’aspirine).
«
Le roquefort qui a été utilisé, naguère, pour ses effets antibactériens contenus dans son champignon bleu, le Penicillium roqueforti. Comme son nom l'indique, ce champignon est de la même famille que celui synthétisant la péniciline. Le fromage fut involontairement inventé par un berger du Causse, dans des circonstances analogues à celles de l'anecdote de la découverte de Fleming. Les bergers depuis lors et jusqu'à l'émergence de la médecine microbienne, traitèrent avec du roquefort les plaies infectées afin de prévenir la gangrène. Ils furent poursuivis pour pratique illégale de la médecine et leur méthode taxée de charlatanisme, jusqu'au jour où l'usage de la pénicilline fut consacré par la communauté scientifique. » wikipedia
Ce qu'on fait c'est de la sélection génétique de bactéries résistantes.
C’est bien là le problème qui se retrouve dans les traitements du cancer où, selon Laurent Schwartz,cancérologue, que je cite sur mon blog
-L’efficacité de la chimiothérapie est limitée par la capacité des cellules tumorales à développer une résistance aux médicaments antimitotiques (qui empêchent la division cellulaire)…En outre une cellule rendue résistante à un antimitotique en particulier, peut le devenir du même coup, à plusieurs antimitotiques à la fois. C'est-à-dire que le cancer devient résistant même à des médicaments auxquels il n’a pas encore été confronté.
Mettons que les antibiotiques affaiblissent le système immunitaire à long terme (ce qui, encore une fois, n'est pas prouvé à ma connaissance, mais si quelqu'un a une source, je veux bien). Si dans une population A on bombarde d'antibio, et pas dans une population B, le problème de la résistance des antibiotiques fera qu'on ne pourra pas soigner ni la population A avec des antibiotiques, ni la population B. Evidemment Janic va répondre que la population B n'a pas besoin d'antibiotiques à cause de son super système immunitaire trop naturel.
Ce n’est pas janic qui l’affirme, je le répète je ne suis pas médecin, je me contente de citer d’autres qui le sont ou ont une formation « scientifique » qui permet de souligner cet aspect et que chacun peut vérifier (les miracles d’internet !) par exemple :
http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=322
Maintenant ce ne sont pas des affirmations ou des théories qui comptent mais la réalité du terrain. Si des personnes « dans mon genre » résistent mieux aux infections bactériennes que la population générale, c’est au «
pourquoi ? » qu’il faut répondre et non se réfugier dans des dogmes d’école. Encore une fois tu (vous en général) en faites l’expérience en étant Vg, cela vous permet de vérifier dans le vécu la différence qui se fait entre un mode de vie et un autre (même en n’étant pas bio) d’où ce topic sur «
avez-vous constaté des améliorations ? »
Encore une fois je me fais pas l'avocate inconditionnelle de la médecine classique mais si c'était vrai on aurait pas pris la peine de découvrir les antibiotiques, qui évitent tout de même de mourir de nombreuses maladies (pestes, choléra et autres joyeusetés).
La découverte des antibiotiques n’est que le fait du hasard, pas d’un travail de labo de chimie de synthèse ou organique. Ce n’est donc pas la découverte et son utilisation qui doit faire réfléchir, mais se dire qu’en prescrivant de tels produits sans expliquer pourquoi telle ou telle infection s’est déclarée (hygiène de vie) on n’a fait que banalisé un produit à risque dont l’autorésistance. La politique de «
les antibiotiques c’est pas automatique » continue de se faire sans information, ni éducation sur le rapport de cause à effets.
De toutes façons je suis d'accord avec le fait que trop de médicaments est nuisible (d'ailleurs fille de toubib je n'en prend jamais, comme quoi).
Ou bien: «
toute prise de médicament est nuisible », mais comme le facteur bénéfice /risque est supposé être à l’avantage du bénéfice (comme le Médiator et ses petits copains), le médoc l’emporte. Et cela se comprend face à une population qui n’envisage aucunement de modifier ses comportements.(grosso modo la presque totalité de celle-ci.) Il faut donc faire avec!