Les enfants

bon j'ai repondu avant que tu edite...c'est trés interresants ce que tu as rajouté sur le jeu

A nop! le jeu est en fait LE support de la psychologie pour enfant. :D

Mais avant l'ecole, y avait de toute façon les parents et leurs experiences. Les parents guident l'enfant (quand je parle de l'enfant, je parle du sujet de la conversation: un enfant et de ses parents, je visualise un enfant en fait)

Pour prendre une décision éclairée en toute connaissance de cause, il faut pouvoir prendre en compte les conséquences immédiates et les conséquences à long terme.

Or, pour les enfants, les conséquences à long termes ne sont pas encore accessibles. les enfants jouent. les parents leurs disent qu'il faut faire les devoirs. Les enfants ne veulent pas, ils veulent continuer de jouer, on les blamera pas, c'est plus agréable. Tu pourras toujours dire à un enfant que pour pouvoir se construire, voter, ne pas se laisser avoir par les discours démago, il a besoin de connaitre l'histoire, le môme t'ecoute, comprend, est d'accord même, mais l'effort produit par l'aprentissage des evenements d'il ya longtemps est bien trop grand par rapport au plaisir de faire peter le garage micromachine.

Lui dire que les devoirs lui permet de mieux comprendre à l'ecole, ou a la maison si y a l'ecole à la maison, sera toujours pas suffisamment concret par rapport au plaisir de regarder un nouvel episode de mimi cracra.

Aprés comme je disais, ce sont des considérations psychologiques, issus d'un peu de psychanalyse mais beaucoup de psy cognitive, et dans ce cas on ne prend en compte que la tete de l'enfant et la façon dont il s'en sert, comme je le disais, les psy sont généralement les pire parents du monde.

V3nom, je trouve que c'est trés fin et pointu ce que tu avance et ça fait bien refléchir, mais je pense également qu'il faut bien penser aux capacités mentales de l'enfants, celles qui sont vérifiables et quantifiables, son cerveau quoi, et le jeu l'aide a developper pas mal de ses capacités, dont les capactés executives effectivement, mais malgrés le jeu, il se construit à sn rythme.

En gros entre le jardinier et le potier, je propose d'introduir l'image du tuteur.



Hé hé hé V3nom!! t'es un mec fin et pointu! :oops: :p
 
Bah, c'est pas facile facile cette histoire et chaque enfant est différent, ce qui marchera pour les uns ne marchera pas pour les autres. Certains enfants se sentent très bien à l'école, d'autres pas du tout. Moi, c'était mitigé cochon d'Inde comme on dit, j'aimais beaucoup apprendre (c'était peut-être lié à mon éducation à la maison), mais j'ai pas toujours super bien vécu la vie de groupe (et ça continue), bon, ça m'a pas traumatisé non plus, même si ça a été plus compliqué en grandissant au lycée.
Ne faudrait-il pas diversifier largement les possibilités éducatives dans la société au lieu de fourrer tout le monde au même endroit en même temps ? Bon, je sais, on va se heurter à l'égalitarisme à la française (j'insiste bien sur à la française parce que l'égalitarisme, on peut évidemment pas être contre) : tous pareils, tous la même chose, sinon ce serait faire deux poids deux mesures.

Ce qu'écrit Mandoline me semble juste également.
Il me semble aussi, même si je ne suis pas neuropsychologue, que les enfants ont bien un cerveau en développement, pas encore parachevé, ça n'en fait pas des sous-humains pour autant (idem pour les déficients mentaux d'ailleurs, et me dites pas que je compare les enfants à des déficients mentaux, hein !).
 
pis pour faie un double poste sur les experience perso:

j'ai vecu dans une famille trés 68, pas d'autorité, aucun investissement sur le travail scolaire, on me laisse manger ce que j'aime, et on fontionne au petit chouilla.

Bien perso, j'adore mes arents, je ne m'en suis pas mal sorti du tout mais je regrette pleins de choses:
- l'angoisse permanente dont j'étais plongée et la colere permanente jusqu'a ce que j'arrive a l'ecole et que je decouvre la discipline. d'un seul coup y a eu des limites a mon comportement destructeur pour autrui.
- le fait que j'ai decouvert les legumes a la cantines. on m'a nourit essentiellement de bouillie au chocolat parce que je preferai.
- Le peu d'influence de mes parents sur mon travail scolaire et les activité parascolaire. si ils m'avaient pousser, il ya pleins de choses que j'aurais faite. je me rend compte maintenant à 30 pige que je sais pas ecrire sans faire de faute, que j'aime les maths mais je n'y connait rien, que les sciences c'est cool quand on fait l'effort d'apprendre, j'aurais aimé savoir tout ça quand j'étais enfant. j'en veux pas a mes parents, tous les deux ouvriers, ils ne savaient pas eux même. mais c'est clair que mon gosse je vais le pousser. Je prefere qu'l ait des remords que des regrets
 
V3nom, contre qui tu râles quand tu demandes d'arrêter d'opposer... (désolée, je ne cite pas tout je suis sur tablette)?
 
V3nom":3fsuuy0l a dit:
Disons que des fois je me demande si tu fais pas exprès de ne pas comprendre ce que j'écris oui.

Je n'ai pas écris dans mon post qu'il faut lui apprendre à ne pas se laisser abuser par des grands (j'attendais un peu la réponse d'agrafeuse à vrai dire avant de continuer), et tu pars du principe que j'ai suggéré qu'il faut lui apprendre à se laisser violer...

Excuses-moi d'appeler ça de l'excès d'interprétation oui... Entre ça et les sous entendus mansplaining à la moindre occasion, c'est relou à force. oui. Et ça n'a rien à voir avec le féminisme crois-moi. C'est de nous deux qu'il est question.

Excuse moi, mais là c'est toi qui surinterpêtes complètement.

Où dans mes propos ai-je fait état de suggestion de ta part? J'ai simplement pointé vers les dérives possibles, notamment le floutage des limites.

Quant à faire exprès de ne pas te comprendre, non. Si je ne te comprends pas c'est tout simplement parce que: je ne comprends pas.
Tu t'exprimes, pour moi, de manière peu claire et allambiquée la plupart du temps et je trouve que tu en rajoutes souvent dans la complexité alors que ça n'est aps nécessaire.
Ceci dit, ça reste mon avis et d'autres n'ont visiblement aucun problème pour te comprendre.
En revanche dans ces situations, ça peut aussi être bien de s'interroger sur sa manière de faire passer son message: si de manière répétée tu t'aperçois que je n'ai pas compris, tu pourrais t"interroger aussi sur le pourquoi pluôt que de m'en renvoyer une responsabilité mal-intentionnée.

Excalibur":3fsuuy0l a dit:
Euh, pour le coup "un enfant qui embrasse un adulte sur la bouche c'est le préparer au viol"... WTF ? OÖ.
Perso j'ai souvent vu dans ma famille parents et enfants ou niece/ neveu et tante/oncle ( voir avec des personnes considérées comme faisant partie de la famille sans avoir de liens de sang ) s'embrasser sur la bouche, et personne n'en est sorti perturbé, c'est juste une marque d'affection comme une autre à ce stade.
Enfin, je suis pas calée en éducation, mais ça me parait vraiment énorme d'affirmer ça Oô.

Ben c'est parfait, puisque ça n'a pas été affirmé. :rolleyes:
Quant à "l'argument" "personne n'en est sorti perturbé", c'est "l'argument" phare des situations de domination par excellence les gamins ne sont aps perturbés quand on leur fou des torgnoles, les femmes ne sont aps perturbées quand elle s'en prennent une de la part de leur conjoint-es, etc, etc.
Les seul-es qui pourraient exprimer s'illes en ont été perturbé ou pas, ce sont els premiers concerné-es, en gardant en tête qu'one st pas tous égaux face aux perturbations et également qu'on est généralement très bien conditionné-es à les accepter.
 
J'avais zappé toute une partie de Moineau, Khaleesi et V3nom, désolé, trop préssée.

Quand je parle du sport, c'est un exemple, ça marche aussi avec les activités en société à opposer à la télé, manger du bon pour dedans son corps en opposition avec le chocolat, faire du piano ou de la peinture plutot que de jouer à la poupée.

En gros ce sont des activités qui consomment plus d'énergies sur le moment mais ont de meilleures conséquences à long termes. ( avoir un coeur solide, une certaine force musculaire, ne pas avoir mal au coeur a la fin des repas, travailler son sens de la musique, de la créaivité, de l'apprentissage et de la dexterit ET pouvoir mieux draguer 10 ans plus tard :D ...)

Aprés j'insiste dessus, j'apporte juste une vision neuropsychologique au débat, juste un point de vue qui me semble interressant. Mais tous vos arguments sont trés inintéressants, c'est l'eternel combat entre l'innée et l'aquis, et bien evidemment il ne faut pas tomber dans l'extreme quel qu'il soit (j'oblige tout, je laisse pas mon gosse s'exprimer ou s'épanouir, je lui suprime tout espace personnel VS je laisse mon gosse plus ou moins livré a lui même du moment qu'il va bien et fait caca tous les jours ce qui en gros l'education que j'ai reçu)

Mais je le repete encore une fois, les psy font des gosses tarés, ils sont trop extremistes probablement.
 
Je m'incruste dans la conversation :whistle:

Tout d'abord un article que j'ai vue ce matin : http://kaizen-magazine.com/je-nai-pas-ete-a-lecole/ (témoignage)


Mandoline tes " neuropsychologique", enfin c’est ton job ? Sinon j'aime bien tes explications. ( Sa me fait pensée a "Émile ou De l'éducation", Jean Jacques Rousseau)

Ton témoignage sur les regrets que ta eu par rapport a tes parents, je crois que quand ton devient parents c’est une expérience "inédite", qu'on a jamais vécu, et donc nous sommes OBLIGE de faire des erreurs...

De même, le fait de ressentir des regrets par rapport au "passé" et imaginer un autre scénario de vie qui aurait été meilleur...

Quand a la vision de l'enfant, aujourd'hui on part du principe que l'enfant doit apprendre, on doit lui donner du savoir, l'enrichir de savoir, de culture. Je fais un peu la comparaison avec l'agriculture d'aujourd'hui.

Aujourd'hui on considère qu'il faut apporter des engrais pour que la plante pousse, comme on doit apporté de l'éducation pour qu'un enfant ce développe.

Mais on oublie la "nature" des êtres, car naturellement la plante a la capacité de puiser ce qu'elle a besoins dans la terre, l'humus.

L'enfant lui aussi naturellement et curieux, joue, apprend, et pose mille questions sur ce qui l'entoure.

Nous avons la capacité d'apprendre, aucun doute possible, l'enfant a juste besoins d'un "tuteur" comme la dit Mandoline, de "l'accompagner".

Picatau aborde une question assez difficile puisque qu'on parle de "liberté" et en même temps "d'éducation" ce qui me parait un peut paradoxale, contraire...

De même l'éducation nous apprend de la "culture", nous apporte de la "culture" alors que la liberté serait plus liée a la "nature". Après tout dépend de la notion de liberté de chacun, la aussi toute les personnes n'on pas la même vision de la liberté.

En faite, on c’est déjà qu'avec ses opposition, il ne faut pas choisir l'un ou l'autre, mais ce seras une question de posée des "limites".

C'est limite son obligatoire dans une "société", après quant au fait de savoir si cela et bien ou mal .. c’est une autre question.

"Une éducation sans contraintes est-elle possible, est-elle même souhaitable pour les enfants ?" Picatau

En fait pour moi la réponse est écrite dès le début, il faut ce poser la question de savoir s'il est "SOUHAITABLE", une fois que l'on a pesé le "pour" et le "contre" alors prendre une décision la plus appropriés.

Est il "souhaitable" que j'envoie mon enfant a l'école ? ( la réponse et non ;) )

Est il "souhaitable" de l’interdire de manger de la viande ?

Etc... et on définie les limite de cette façon, on guide son enfant de cette façon.

Un dessin de réflexion sur l'école : http://imageshack.us/photo/my-images/82 ... 506lg.jpg/

Pour le commenter mon dessin, je mes en évidence les fait qu'un enfant est conditionner entièrement par l'école, que ce conditionnement est gérer par "l'état", du "gouvernement". A votre avis qu'elle sont les intention du gouvernement ?

Quand le gouvernement balance 80 milliards pour l'éducation , c’est pas pour les enfants. C’est pour l'économie, c’est pour nous abrutir, nous rendre faible politiquement ! (bon la je vais me lancée dans une critique de l'éducation, de l’école).

Quand picatau parle de conditionnement.

Je crois que nous devons penser a un nouveau "conditionnement" plus liée a la nature, en lien avec la nature, et arrêté d'être coupé de cette dernière.

De toute façon tout être et conditionner... Il faut réfléchir alors a la façon la plus poussé, pour que ce conditionnement n'impact pas la vie de l'enfant, et soit la meilleur possible pour LUI. Car actuellement ce conditionnement est fait pour servir au "AUTRE" .

J'espère n'avoir pas été bouillon dans mes explications et espère être rester dans le contexte du sujet.
 
Mandoline":qvmya12t a dit:
Mais tous vos arguments sont trés inintéressants

Lapsus amusant lol
 
Jezebel":lw28ceq8 a dit:
Où dans mes propos ai-je fait état de suggestion de ta part? J'ai simplement pointé vers les dérives possibles, notamment le floutage des limites.

Bin cette subtilité de "dérive pointée" elle n'est pas explicite ni même suggérée dans ton post à mes yeux, tu te contentes d'écrire cette dérive hors contexte comme si elle découlait naturellement de ce à quoi tu sembles te référer : je suppose que c'est la réponse directe à mon post, je fais avec la pénurie d'info que j'ai
Donc oui, naturellement, j'y vois une interprétation de mon propos faute d'information.

Tu me reproche de trop en écrire, j'aurais tendance à dire que tu fais parfois trop d'économie de mots. :D (en particulier quand tes propos sont un brin plus impétueux que d'habitude, et la concision des posts encourage à les ressentir comme ça en général)

Jezebel":lw28ceq8 a dit:
si de manière répétée tu t'aperçois que je n'ai pas compris, tu pourrais t"interroger aussi sur le pourquoi pluôt que de m'en renvoyer une responsabilité mal-intentionnée.

Je le fais généralement, et soit tu reste sur ton avis premier malgré mes explications (cf il y a quelques jours), soit tu disparais, donc pas facile en discuter en effet :p (je parle pour nous deux)
Et où as-tu vu que j'étais "mal intentionné" ??? (tu vois, ça par exemple, j'appelle ça une interprétation complètement à coté de la plaque)
Tu estime que j'ai de mauvaises intentions à ton encontre ? Et beh effectivement ça n'aide pas à se comprendre si le moindre de mes mots cache potentiellement à tes yeux une attaque personnelle... Et ça, je n'ai pas vraiment les moyens de prouver l'absence de quelque-chose.
Shrug-smiley5.gif


Jezebel":lw28ceq8 a dit:
Les seul-es qui pourraient exprimer s'illes en ont été perturbé ou pas, ce sont els premiers concerné-es, en gardant en tête qu'one st pas tous égaux face aux perturbations et également qu'on est généralement très bien conditionné-es à les accepter.

Moi-même, ma sœur, mes cousins et cousines... C'est déjà un début pour se faire une idée empirique plutôt qu'un à priori théorique.
Mais en fait, depuis quand c'est une "perturbation" un bisou sur la bouche plutôt que sur la joue quand on est tout gamin ? Pourquoi tu compares ça à une torgnole ??? Il ne faudrait pas "apprendre" aux enfant à voir ça comme un truc trop affreux avant pour qu'ils s'en retrouvent traumatisés ? (ou à postériori, en indiquant à quel point ils se sont faits potentiellement abusés ?)

Ben c'est parfait, puisque ça n'a pas été affirmé.

Etant donné que tu l'as quand même "pointé comme une dérive possible", c'est suffisamment suggéré pour être prit comme un argument "anti-bisou", sinon à quoi bon en parler ?

Et je vois pas en quoi c'est un "floutage des limites" : on parle d'un bisou volontaire venant d'un enfant, probablement dans une situation précise qui plus est.
En quoi c'est incompatible avec des mises en gardes pouvant permettre à un enfant de détecter des choses anormales pour lui ?

Khaleesi, c'était pour un peu tout le monde le coté protection/liberté. ^^

Mandoline, il ne s'agit pas non plus de laisser "flaner" les enfants sans rien leur proposer non plus. Et ton témoignage est pour moi (du peu que j'en sais) un bel exemple. Dans la méthode Montessori, si les parents ne forcent pas les enfants à apprendre quoi que ce soit, ils sont malgré tout fortement encouragés à réaliser des outils d'apprentissages simples et étudiés pour être facilement manipulables par les enfants, et surtout leur apprendre justement l'autonomie, autant par le choix des activités à faire ou pas, et quand, mais aussi la possibilité de venir demander de l'aide, et ils ne s'en privent pas, mais ce sont EUX qui décident, et non le parent qui va "faire à la place" pour montrer, ce qui est généralement très mal vécu par les enfants, voire très vexant. (c'était mon cas en tout cas, c'était systématiquement une énorme engueulade stérile avec mon père sur des devoirs de math de physique ou autre...)

Je suis sûr que vous avez toutes au moins un souvenir d'une "correction" frustrante de cet ordre, décidée par un parents, alors que vous demandiez un ptit coup de pouce pour continuer d'avancer seul.

Lui dire que les devoirs lui permet de mieux comprendre à l'ecole, ou a la maison si y a l'ecole à la maison, sera toujours pas suffisamment concret par rapport au plaisir de regarder un nouvel episode de mimi cracra.

Parce qu'on se heurte à 2 choses importantes qui sont bien explicité par la méthode Montessori (je parle d'elle car je la connais le mieux, mais les autres doivent surement reposer sur des concepts similaires) :

-On impose à un enfant à apprendre de telle heure à telle heure, tels jours, à tel rythme, de tel âge à tel âge. Maria Montessori donnait comme exemple la dent qui pousse pour parler du désir d'apprendre : Il serait absurde de forcer une dent à pousser à tel moment parce que "c'est comme ça", et bien c'est pourtant ce qu'on fait en matière d'éducation.

-Et découlant de ça, on finit par faire sentir aux enfants que tout ce qui tourne à l'apprentissage (qui est un réflexe naturel et un plaisir peur eux à la base) et non plus une chose libre qui vient d'eux, mais une obligation qu'on leur impose.

Et donc là je rejoint Picatau en matière d'inégalité des enfants vis à vis de l'école, des apprentissages, de la vie en pseudo société scolaire : c'est une subtile soupe entre la vitesse variable des enfants en matière d'envie d'apprendre, de sentiment d'être prêt, et les sensibilités, volontés et je dirais même capacités de résistance à cette autorité impérieuse qui leur tombe dessus 24H/24 de plusieurs personnes différentes.

Et quand bien même, un enfant qui aurait été un peu trop "libre" pour réussir à s'adapter à un circuit scolaire conventionnel ne serait pas "perdu" pour autant à partir du moment où ça en a fait un individu surement plus débrouillard et autonome que la moyenne.

N'oubliez pas que les moyens de "jugement" de développement des enfants dans notre société occidentale sont tout aussi conventionnels (et normatifs) que l'est l'école, et ne sont donc juste pas adaptés à des enfants ayant développé surement d'autres facultés, et sont, une fois arrivés dans la vie active, probablement moins paumés et inaptes à bosser que bien d'autres bardés de bagages alors qu'ils ne savent concrètement rien faire.

Le plus grand petit de la conférencière que j'ai rencontré était frustré, une fois arrivé dans un collège conventionnel, car il n'arrivait pas à comprendre pourquoi, alors qu'il finissait un petit TD avant les autres, il était obligé d'attendre tout le monde et n'avait pas le droit d'aider les autres ni de passer à la suite.

Le maître mot de Montessori c'est la coopération, et c'est bien souvent remisé au placard au profit de la compétition (doublement récompensée et ultra dépréciatrice) portée aux nues de l'éducation nationale...

Et si un enfant a besoin d'aide et qu'il sait qu'on est dispo, il viendra de lui-même, il ne s'agit pas de le laisser dans sa merde coute que coute, évidemment. Une éducation de ce type c'est un cadre un minimum aménagé pour, il ne s'agit pas de le laisser aller dans sa maison avec zéro moyens d'apprendre des trucs...
Et cette dynamique d'apprentissage se renforce d'autant par la joie immense (que vous connaissez tous) de trouver seul, et doublée par le fait que les parents ont confiance en nous, assez pour nous laisser nous débrouiller. Et aussi le fait que se tromper n'est pas grave.
Et ces 3 notions apparemment anodines (qu'en apparence) sont bien rares dans l'éducation nationale où il n'est souvent question que de cours magistraux, de course, de gagnants et de perdants, de récompenses et de punition, et d'une surveillance permanente. (bonjour la confiance)

Et je suppose qu'il est inutile de rappeler qu'on apprendre infiniment mieux et plus vite quand on a envie que quand on se force / est forcé... D'où des périodes de temps libre énormes dans des environnements plus libres.

En fait en fRance on est la lanterne rouge des méthodes d'éducation dites "alternatives". A cette conférence, j'ai discuté avec une Danoise ou des Pays bas je sais plus, qui était hallucinée qu'il n'existe "officiellement" aucune école de ce type en fRance, alors que c'était l'écrasante majorité dans son pays. Et de fait il n'y a que des associations de parents qui montent des projets de ce type comme l'école Montessori de Cieux près de chez moi, qui ne vit que des dons des parents participants... Zéro subvention, même communale.

Un autre exemple de truc qui serait jugé anormalement alarmant aujourd'hui : J'ai un ami qui était mué jusqu'à 5 ans. Pas un mot construit, pas une phrase, rien. Il n'était pas sourd ni rien, il refusait juste de communiqué. Et bien quand ça a été "son moment à lui" il s'est bien rattrapé, puisqu'il a suivit avec brio des études d'histoire bien poussées que j'aurais été incapable de suivre, et s'exprime extrêmement bien.

Merci pour le "pointu" Mandoline ^^, en fait j'ai une telle conscience (peut-être exacerbée) de l'importance des mots et leurs concepts, associé au fait qu'un forum c'est la foire aux quiproquos, que je tiens à un minimum de rigueur de rédaction quand j'essaie d'expliquer des concepts particulier, qui sont déjà sources d'incompréhension en soi quand il s'agit de déconstruction ^^
Et c'est ce qui me fait écrire des pavés de peur d'être lu de travers par manque d'info, ce qui m'est reproché par Jezebel du coup.
Pas facile quoi :p

PS : désolé pour le pavé indigeste xD
 
C'est pas grave Mandoline, ça m'a bien fait rire.

Par rapport à ce que dit V3nom sur les écoles "alternatives", alors, là, je ne peux que dire que je suis entièrement d'accord avec lui car je trouve honteux que l'Education Nationale ne mette pas un rond dans ces types d'écoles.
Ce sont toujours des assoc. qui portent ces projets et en plus, on leur reproche d'être élitistes et de faire des écoles pour privilégiés, pour bobos en gros, exactement comme on reproche la même chose aux végés. Mais, merde, c'est parce que l'EN est même pas fichue de le faire que les gens s'organisent pour pallier les manques.
Qu'est-ce qu'on attend pour diversifier tout ça ?

Par contre je suis nettement plus sceptique sur la capacité des jeunes humains, des humains tout court d'ailleurs, à s'auto-discipliner (c'est pas un gros mot quand je dis ça) pour auto-apprendre, parce que, si je prends mon cas, moins j'en fous, mieux je me porte, alors je suis pas sûr que tout le monde s'instruise tout seul à moins de considérer qu'on a pas besoin de tous ces trucs qu'on apprend à l'école et que les savoirs et savoir-faires "usuels", plutôt d'ordre pratique mais pas seulement, suffisent à l'individu.
Je pense malgré tout que la plus grande partie des savoirs qu'on apprend à l'école sont nécessaires même s'ils restent souvent insuffisamment reliés, à mon goût, à la vie réelle quelle que soit sa dimension (intellectuelle comme manuelle).
Toutefois, je pense aussi qu'on apprenait plein de choses avant l'école pour tous, et qu'on ne connait plus aujourd'hui, on en sait d'autres cependant. Donc, bon, l'école a quand même permis l'émancipation de nombre d'individus qui étaient enfermés dans une forme de contingence avec pour corollaire négatif d'instaurer un système parfois autoritaire (il l'était indubitablement sous la 3ème République par exemple mais s'est atténué au cours de la 2de moitié du 20ème), inadapté à certains et qui a méprisé les savoirs "populaires".
 
Parce qu'il n'y a pas besoin de "discipline" quand il y a le gout d'apprendre. Et ça se fait en amont, dès le début, et non quand on nous a à peu près tout fait pour détester le "travail"...
 
Je me doutais que tu me mettrais un truc comme ça sur la "discipline", c'est pour ça que j'avais mis ma parenthèse.
Bon, toujours pas complètement convaincu sur ce point. J'avais le goût d'apprendre, j'apprenais plein de choses certes (à la maison je veux dire) mais aussi bien souvent la flemme ou alors, il faut revoir de fond en comble l' "emploi du temps" style bazarder la télé (le plus gros bouffeur de temps aujourd'hui encore), limiter aussi Internet (parce que ça bouffe aussi plein de temps et pas forcément en "bien") entre autres...
Je ferais bien de l'appliquer à moi-même. C'est aussi une forme de discipline en fait de se passer de ces trucs.
 
V3nom que fais tu des enfants qui n'ont pas le gout d'apprendre?
C'était mon cas...
Mon cher et tendre a été également un enfant gaté, peu discipliné, il a bien fait tous ses devoirs, il s'est discipliné seul, environnement ou hérédité, toujours est il qu'il a eu toutes les armes en main et qu'une education alternative aurait été parfaite pour lui.

Moi, a 18 ans, j'ai eu mon bac avec mention dégage abrutie. La seule décision importante pour mon avenir a été de demander le redoublement de ma seconde car vraiment je touchais le fond du fond. J'étais pas en echec, j'ai toujours eu l'angoisse de la page blanche aux moments des controles, seulement voilà, la seule chose qui m'a motivé à remplir un minimum ma cervelle de zombie de la télé c'était cette angoisse et le discour des profs.

Le gout d'apprendre je l'ai trouvé en sortant de la fac. Seulement voilà, passer un certain age, apprendre c'est plus aussi simple. J'ai honte en permanence: de ne pas savoir écrire, de dire des trucs du genre au "jour d'aujourd'hui", du genre "je suis pas pretE d'essayer" ou "c'est qui Charles Martel?"

J'arrive a trente ans, j'ai enfin le gout d'apprendre mais j'ai aussi honte en permanence... dans une ecole comme celle que tu décris, je ne sais pas ce que je serais devenue, clairement!
 
J'ai honte en permanence: de ne pas savoir écrire, de dire des trucs du genre au "jour d'aujourd'hui", du genre "je suis pas pretE d'essayer" ou "c'est qui Charles Martel?"

Dis-donc, pour quelqu'un qui sait pas écrire, t'écris vachement bien. Les erreurs, tout le monde en fait et c'est pas grave en soi.
 
Désolée, j’étais loin de mon ordi aujourd’hui…

V3nom":61yvfi20 a dit:
... mais disons qu'à partir du moment où tout ce qui peut être considéré comme un délit ou un crime porté sur un enfant existe tout aussi bien envers un adulte, en tenant compte des circonstances aggravantes telles qu'elles peuvent exister pour un handicapé ou une personne "fragile" par exemple, il me semble que certaines façons de procéder concernant les crimes pédophiles ont engendré une espèce de suspicion générale qui fait qu'aujourd'hui un père qui prendrait une photo de son enfant dans le bain est automatiquement douteux et suspectable... Mais bon c'est aussi en grande partie la responsabilité des médias, tous sensationnalistes par necessité.
Je parle des lois principalement Jezebel, pas des moyens de luttes, qui sont souvent tout sauf du fait des forces de l'ordre ou de l'Etat d'ailleurs...
Ben en fait, justement, non. La pédophilie n'est pas une infraction pénale spécifique. Le mot pédophilie n'est pas dans le Code pénal. Ce qu'on appelle pédophilie dans le langage courant, en droit, c'est du viol (art. 222-24 du Code pénal) ou de l'agression sexuelle (art. 222-29 du Code pénal) sur mineur de moins de quinze ans ou personne vulnérable en raison de son âge. Donc on a une catégorie générale (viol ou agression sexuelle) et des circonstances qui la rendent plus grave (c'est du moins ce qu'on peut déduire du fait que la peine encourue est plus importante). C'est donc exactement ce que tu disais, non ?
Sinon il y a aussi l'atteinte sexuelle (art. 227-25 du Code pénal), où le non-consentement de l'enfant n'est pas apparent (pas de violence ou autre : il a l'air d'avoir été d'accord). Là, on présume que par définition, il ne peut pas consentir s'il a moins de 15 ans. Mécanisme qu'on retrouve dans bien des domaines : les mineurs ne peuvent pas consentir à grand chose en vérité. Genre un contrat de travail signé par un mineur seul, ben c'est un contrat de travail nul.

Cela dit, beaucoup de gens croient que la pédophilie est une infraction pénale en soi, ce qui n'a rien d'étonnant, car tous les messages vont dans ce sens. Donc là où je te suis, c'est qu'en effet, dans le traitement public de cette question, c'est devenu un truc séparé (mais pas dans la loi). Alors qu'a contrario, le viol des handicapés (personnes également particulièrement vulnérables) n'est pas, dans les représentations communes, une infraction spécifique et singulière, et au contraire, se fond dans les viols avec circonstance aggravante.

Je suis également d'accord avec ton constat d'un soupçon très grand qui pèse sur la sexualité masculine quand il s'agit d'enfants. Ce qui du coup, sexualise des gestes qui ne devraient pas l'être.

V3nom":61yvfi20 a dit:
A quel titre cela "ne se fait pas" ? Pourquoi ne pas lui dire simplement que tu n'as pas envie à titre personnel plutôt que lui exposer imposer une espèce de norme culturelle ? C'est un petit garçon comme tu dis, ça n'a pas les implications que ça peut avoir avec le voisin de 20 ou 40 ans. D'ailleurs il a quel age ce "petit garçon" dans ton exemple ? (dans mon esprit, il a genre 2 ou 3 ans, je trouve ça presque "violent" comme refus)
Bon, en vérité, je ne sais pas ce que je dirais exactement. Mais je dirais non, stop, nein, c’est une chose qui ne doit pas avoir lieu entre nous. Pas forcément méchamment mais fermement. À quel titre ? Une histoire de places. Un bisou sur la bouche, pour moi, c'est le symptôme et l'actualisation d'une relation amoureuses/sexuelle. Donc c'est réservé au couple (ou assimilé). Donc ça n'a pas lieu d'être entre moi et un petit garçon, car je ne dois pas former de couple avec un petit garçon. Et cela même si - admettons - j'ai envie de ce bisou. Alors, oui, c'est une norme que j'énonce, et pas une non-envie personnelle.

Mon exemple était très exactement emprunté au film La chasse, sauf que j'ai inversé les rôles. Dans ce film, un homme qui plus tard sera accusé par tout son village d'être un horrible pédophile (alors qu'il est innocent - ce que nous, spectateurs, savons), refuse le bisou sur la bouche d'une petite fille de 6-7 ans qui est amoureuse de lui. Et précisément, il la repousse et lui explique que ça ne doit pas avoir lieu.

Concernant le bisou sur la bouche. Comme dit plus haut, pour moi c'est strictement réservé au couple amoureux ou sexuel, mais je veux bien accepter le fait que ça puisse éventuellement avoir une autre signification, même si à mes yeux c'est bizarre. C'était juste un exemple, l'idée étant : un adulte doit dire non à un élan de nature amoureuse/sexuelle venant de la part d'un enfant. Et dire "l'enfant était consentant et même demandeur" pour moi ça ne tient pas. Mais on est quand même tous d'accord là-dessus, non ?

C'est le propre des méthodes d'éducation Montessori, Freinet, Steiner et autres, ou bien d'établissement comme le lycée autogéré de Paris. On en parle dans l'autre sujet encore une fois.
Je n'ai pas encore lu l'autre sujet (j'ai plein de retard de lecture dans le forum, depuis que je suis inscrite c'est la folie, je passe ma vie à naviguer dans les archives !), je ne connais pas assez ces méthodes pour me prononcer... J'ai juste quelques préjugés, à la fois positifs et négatifs !

Juste une remarque en passant sur le fait de laisser l’enfant libre de ses choix. Je ne doute pas du fait que parfois ce soit vraiment le cas. Cependant, d’autres fois, c’est totalement hypocrite de la part des parents. Genre « fais A ou B c’est comme tu veux » en surface et dans les mots mais « je serai extrêmement déçu si tu faisais A car ce qui est bien c’est B » dans les yeux. D'où le fait que sans coups, sans punitions, sans récompense, certains parents arrivent quand même à façonner leur enfant exactement comme ils voudraient.

Pour finir sur une note positive. Nous sommes beaucoup ici à avoir grandi dans un milieu omni et à être, plus ou moins tardivement, devenus végés. On peut en déduire qu'il existe des brèches, une marge de manœuvre, même quand ça n'a pas l'air d'être le cas.

Luisão":61yvfi20 a dit:
Picatau":61yvfi20 a dit:
Dis-donc, pour quelqu'un qui sait pas écrire, t'écris vachement bien.

Oui, c'est ce que j'allais dire. :)
+ 1
 
:oops: Oui bon hein...


Sinon juste une précision...la pédophilie n'est pas un crime c'est l'attirance sexuelle envers les enfant.
Ce serait un peu chaud d'avoir des vraies stat mais en gros la quasi totalité des pédophiles n'ont jamais touché d'enfants, ne le feront jamais, trouve le viol ou l'attouchement envers un enfant inconcevable.

Ces gens là souffre énormément de l'amalgame entre pédophile et prédateur sexuel. Y a des prédateurs sexuels pédophiles mais la plupart sont des gens en souffrance.
 
J'arrive un peu tard, pas pu répondre plus tôt.
Je vais surtout m'adresser à Mandoline.

Mandoline, quelque part ça me rassure quand tu dis que les psys sont les pires parents du monde, parce que quand je lis certains trucs de la théorie neuropsy, je bondis vraiment.

Faux! Un enfant n'est pas fini. d'un point de vue cognitif et neuroscientifique, il n'a pas tout à fait accés aux fonctions éxécutives, la prise d'initiative va venir vers 7 8 ans, la projection dans l'avenir est trés compliquée également. En gros vers 3 ans, il peut imaginer les conséquances immédiates de ces actes, on peut lui expliquer les conséquences à long termes mais ça ne le touchera pas, ce ne sera as assez concret pour influer sur sa motivation (motivation au sens mécanique) et il sera toujours plus vulnérable à l'impulsivité.
Vers 8 ans, il peut imaginer es conséqunces sur une a plusieurs semaines.
Pour réellement réussir à se projeter dans un, deux ans, voir dix ans et invesir dans l'avenir, il faut avoir minimum 15 ans. (la sexualité joue beaucoup dans la construction de l'avenir)

Bon, comme dit V3nom "L'enfant", comme Lafâme, ça n'existe pas, hein. Pour chaque point que tu abordes dans ces qq paragraphes, je peux te trouver des contre-exemples à la pelle, avec des enfants beaucoup plus jeunes qui maîtrisent ces notions, ou au contraire avec des adultes qui ne les maîtrisent toujours pas.

Si un enfant ne prend aucun plaisir a faire du sport, alors l'adulte doit le forcer. l'adulte sait qu le sport l'aide à grandir, q'il a besoin de se faire de la masse musculaire et que l'essentiel des fibres musculaires cardiaques vont se renforer entre 2 ans et disons 18 ans, la fin de la croissance. L'adulte sait que quand l'enfant sera capable de se projeter dans son avenir, ce sera deja trop tard.

Aïe aïe aïe. L'adulte sait, c'est pour son bien. Avec ça, qu'est-ce qu'on a pu faire passer comme horreurs. Comme par exemple les biberons à heure fixe, la diversification forcée, la mise sur le pot avant 1 an, laisser pleurer un bébé tout seul dans son lit, les châtiments corporels. Tout ça, c'est pour leur bien.

Et c'était aussi ce qui justifiait l'oppression des femmes, d'ailleurs. L'homme savait ce qui était bon pour la femme, alors qu'elle, non. ^^

Pour en revenir au sport. Déjà, soit dit en passant, si on ne parquait pas les enfants dans les écoles en les obligeant à rester assis pendant 6, 8, 10h par jour, ils auraient peut-être moins besoin de "faire du sport". Les enfants, en général, ils adoooorent bouger.
Quand mon fils (5 ans) et mon filleul (bientôt 4 ans), non scolarisés tous les 2, ont passé une bonne partie de la journée à courir, faire du vélo et de la draisienne, de la trottinette, jardiner, faire la cuillette à la ferme, etc, eh bien ils ont eu leur content d'activité physique, crois-moi.

Ensuite, le sport aide à grandir, dis-tu. Les produits laitiers aussi. ^^
C'est quoi cette obsession de la hauteur, dans notre monde ? Pourquoi être grand serait mieux ? Sérieux, je comprends pas (et pourtant je ne suis pas spécialement petite, Fiston est plutôt grand pour son âge, mais je vois pas bien l'intérêt quand même).

Pour les émotions, je suis assez d'accord avec toi sur la première partie, à savoir que c'est important que l'adulte mette des mots sur les émotions du bébé/jeune enfant, même si bien sûr parfois il se plante.
Par contre, pour la suite :

Il est important (d'un point de vue neuro toujours) de permettre à l'enfant de distinguer, le grave, le pas grave, le douloureux, le pas douloureux. Et ça peut passer par le fait de quasiment "nier" des émotions de l'enfant. ça parait du, mais personnellement je pense qu'il en a besoin. Cela lui donne une echelle pour doser ses émotions, se calmer, dépenser de l'energie sychique a se camer, a faire des compromis, savoir a quel moment ce sera trop coutteux en ressource de se calmer (en cas de deuil, de jouet trés precieux perdu ou casser, de déménagement) et a quel moment c'est trop couteux en energie de ne pas se calmer (vouloir un jouet que les parents refuse, vouloir regarder la télé le soir, lacher un ballon qui s'envole)

Il y a une certaine logique dans ce que tu dis, sauf que la réalité est bien plus complexe. Il y a ce que, dans certains milieux parentaux, on appelle le "syndrôme du biscuit cassé".
Un exemple : l'enfant a subi de nombreuses contraintes, frustrations, contrariétés ou peurs au cours de la journée et, pour une raison ou une autre, n'a pas pu ou pas voulu montrer ses émoitions. Il rentre chez lui, prend un biscuit pour le goûter, et là, le biscuit se casse et c'est le drame, la crise avec un grand C.
Alors oui, un biscuit cassé, c'est rien du tout. Sauf que là, le biscuit, c'est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, et tu peux toujours dire à l'enfant que c'est vraiment pas grave, en plus des biscuits pas cassés y en a plein d'autres, il s'en fout, ce qui le fait pleurer et hurler, c'est pas ce biscuit, c'est toute la journée qu'il a passée.
D'ailleurs c'est valable pour les adultes. Si tu as passé une super journée, et que le soir il t'arrive qq chose de désagréable, tu vas sans doute beaucoup mieux l'encaisser que si tu as passé une journée de merde et que tu n'as pas pu te lâcher jusque-là. Tu vas peut-être même pleurer parce qu'il s'est mis à pleuvoir jusque quand tu sortais du train et que ton parapluie s'est cassé si ce jour-là tu t'es fait virée de ton boulot, que ton conjoint t'a larguée et qu'en plus y avait plus de vegusto chez Un monde vegan. Alors que si la journée avait été bonne, si ça tombe, tu aurais adoré cette petite balade forcée sous la pluie.
Je vais te citer de mémoire un passage du livre "Au coeur des émotions de l'enfant" d'Isabelle Filliozat.
Elle parle d'une femme qui avait suivi un stage ou une formation sur les émotions, qui quelques jours plus tard a vu un petit garçon fondre en larmes devant son ballon qui avait éclaté. Avant sa formation, elle aurait fait comme ce que tu préconises, c-à-d qu'elle aurait fait comprendre à l'enfant que c'était qq chose de pas grave.
Là, avec sa formation toute fraîche, elle a juste demandé à l'enfant : "qu'est-ce qu'il représente pour toi, ce ballon ?"
Et l'enfant lui a répondu "Tout meurt ! Mon papy, il est mort la semaine dernière".
Voilà à côté de quoi on peut passer si, parce qu'on est un adulte, on estime savoir mieux que l'enfant si l'émotion qu'il ressent est importante ou pas.

Venons-en maintenant au goût :whistle:

quant aux gouts: tout ce que vous ne faites pas gouter a votre enfants pendant les premieres années de sa vie, sera rejeté et considérer comme mauvais, lenfant trouvera ça mauvais, il ne mentira pas. c'est le coup classique des momes qui savent qu'ils vont pas aimer tel truc avant de le gouter. si on le force pas a en manger, il n'en mangera jamais. plus on le force a manger, plus il a le chance d'avoir le gout qui se developpe et plus il sera ammené à etre ouvert question cuisine.

Je suis encore moins d'accord avec ça qu'avec le reste. ^^
(bon, j'ai bien compris que c'était la théorie, hein).
Je développe un peu le sujet de mon point de vue sur mon blog, ici et (et y a un 3e volet pour ceux qui ont envie de se foutre de la tronche de bledina, mais il est hors sujet par rapport au goût).
En résumé, Fiston a eu une période entre ses 2,5 et 4 ans à peu près où il ne mangeait que des saucisses soja, des pâtes, de la crème soja, des fruits, du pain et de la margarine. Zéro légumes. Je n'ai jamais fait la moindre tentative pour le forcer à goûter quoi que ce soit.
Et maintenant il mange vraiment de tout (pour répondre à ta question, on n'achète pas de viande à la maison, par contre il en mange chez ses grands-parents), depuis la soupe crue de champignons au gingembre jusqu'à la salade de choux chinois en passant par le concombre à la menthe, le taboulé de pois chiches crus au cumin, et autres légumes.
Comme il dit lui-même "y a qu'une seule chose que j'aime pas, c'est une sorte de moutarde". ^^
Pour ma part, j'ai été élevée avec pâtes le midi, patates le soir, steak un jour sur 2 et oeufs l'autre jour, qq légumes et qq fruits. J'avais jamais mangé un pamplemousse ou un avocat ou du céleri ou de la betterave avant d'arriver en école d'ingé, eh bien ça ne m'a pas empêchée d'adorer et de devenir par la suite végé et essentiellement crudivore (et de faire mon potager). ^^

Et ce forum est quand même bourré de gens qui étaient omnivores "de base" et qui sont devenus végés une fois ados ou adultes en découvrant par la même occasion tout un tas de nouveaux aliments et donc de nouveaux goûts... et ils adorent. :cuistot:

Quand à forcer un enfant à manger qq chose dont il ne veut pas, pour moi c'est un viol (introduire qq chose dans son corps contre sa volonté), et ça en a emmené un certain nombre chez le psy (j'en connais 2 qu'on a forcés à manger un aliment à la cantine pour l'un, à la crèche pour l'autre, et qui ont développé une jolie anorexie juste après).

Tu pourras toujours dire à un enfant que pour pouvoir se construire, voter, ne pas se laisser avoir par les discours démago, il a besoin de connaitre l'histoire, le môme t'ecoute, comprend, est d'accord même, mais l'effort produit par l'aprentissage des evenements d'il ya longtemps est bien trop grand par rapport au plaisir de faire peter le garage micromachine.

Tout dépend de comment on aborde l'histoire, et quand. Beaucoup d'enfants ont une ou des périodes où ils adorent qu'on leur raconte comment c'était avant. Les occasions sont multiples, dans la vie de tous les jours. Par contre, apprendre dans un bouquin avec des dates à ingurgiter par coeur, en séparant bien l'histoire des autres matières, c'est clair que pour la plupart c'est assez rédibitoire. Et comme disait Desproges, dans rédibitoire... (pardon, je sors).

Le peu d'influence de mes parents sur mon travail scolaire et les activité parascolaire. si ils m'avaient pousser, il ya pleins de choses que j'aurais faite. je me rend compte maintenant à 30 pige que je sais pas ecrire sans faire de faute, que j'aime les maths mais je n'y connait rien, que les sciences c'est cool quand on fait l'effort d'apprendre, j'aurais aimé savoir tout ça quand j'étais enfant. j'en veux pas a mes parents, tous les deux ouvriers, ils ne savaient pas eux même. mais c'est clair que mon gosse je vais le pousser. Je prefere qu'l ait des remords que des regrets
et
Le gout d'apprendre je l'ai trouvé en sortant de la fac. Seulement voilà, passer un certain age, apprendre c'est plus aussi simple. J'ai honte en permanence: de ne pas savoir écrire, de dire des trucs du genre au "jour d'aujourd'hui", du genre "je suis pas pretE d'essayer" ou "c'est qui Charles Martel?"

J'arrive a trente ans, j'ai enfin le gout d'apprendre mais j'ai aussi honte en permanence... dans une ecole comme celle que tu décris, je ne sais pas ce que je serais devenue, clairement!

Comme les autres, pour quelqu'un qui a honte de ne pas savoir écrire, tu t'en sors plutôt bien. :) Et même, ça me fait un peu marrer car tu as honte de faire parfois des fautes que la plupart des gens font de toute façon... Sauf qu'eux ne savent pas que c'est une faute (typiquement le prête d'essayer).

Et bon, tu dis que tu as trouvé le goût d'apprendre en sortant de l'école, pour moi ça indique clairement que c'est l'école (classique, si j'ai bien compris) qui t'avait dégoûtée d'apprendre.

Je suppose que tu as appris à marcher, à parler sans qu'on te donne des cours quand tu étais enfant, non ? Et ce sont des apprentissages, sans doute les plus difficiles qui soient, d'ailleurs. Le goût d'apprendre, tu ne crois pas que tu l'avais, comme tous les enfants ? C'est même pas un goût, d'ailleurs, c'est un besoin (qui fait souvent tourner les parents en bourrique ^^). Mais le mythe de "sans l'école les enfants n'apprendraient rien" à la peau dure, c'est certain. :confus:

Et sinon, on peut apprendre à tout âge. Ça peut être moins facile quand la période sensible est passée, mais la motivation est un sacré moteur, ça compense.

Par contre, si on est dans une société où on force les enfants à apprendre des trucs qu'ils ne veulent pas, à l'inverse les adultes qui VEULENT apprendre se heurtent bien souvent à de sacrés murs, le premier étant la fameuse limite d'âge dépassée.
Vive l'éducation populaire, à tout âge.

Et sinon, + 100 000 000 sur ce que tu viens de préciser à propos de la pédophilie. :kiss:
 
Mandoline":14hwsc4p a dit:
J'ai honte en permanence: de ne pas savoir écrire, de dire des trucs du genre au "jour d'aujourd'hui", du genre "je suis pas pretE d'essayer" ou "c'est qui Charles Martel?"

Mandoline je n'ai vue aucune faute d'orthographe :) , et puis même si t'en fait, si sa gène pas à la compréhension :zzz:
 
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