A
Anonymous
Guest
Pour le débat sur les souffrances/intérêts, je vois un gros problème au fait de mettre fin à la vie même d'un être qui n'est pas conscient de son existence et qui n'a pas de préférences particulières à continuer sa vie. Cela revient à lier considération morale et intérêts en toutes circonstances. Il y a entre eux un lien consubstantiel, mais considérer moralement quelqu'un, pour moi c'est bien au-delà de prendre en compte ses intérêts : c'est respecter sa valeur. Tuer un humain pendant son sommeil, sans douleur, pour moi c'est mal ; pourtant il n'a strictement aucun intérêt à ne pas être tué dans ces circonstances (et pas non plus d'intérêt à ce qu'il se réveille le matin bien vivant, ou que son week-end à disneyland se réalise ; en fait il aurait un tel intérêt qu'au moment du week-end... erf je peux pas mieux m'expliquer). Ou même, bafouer la mémoire d'un type, je pense que c'est mal. Pourtant, et là c'est plus clair pour tout le monde je pense, ce type n'a aucun intérêt à ce que sa mémoire ne soit pas bafouée - évidemment puisqu'il est mort...
Donc élever des animaux, leur faire plaisir toute leur vie, les abattre sans douleur : non. C'est sans concessions.
Donc élever des animaux, leur faire plaisir toute leur vie, les abattre sans douleur : non. C'est sans concessions.